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Petite pause anglaise dans notre
périple nordique, parce que c'est quand même un chouette coin ! Enfin
surtout à l'ouest de Dartmouth...
Pour plus d'images "so British", rendez-vous dans
notre page "Photos".
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526 milles navigués
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L'hiver a
été froid et humide, et nous avons très envie de sortir Saltimbanque
sans attendre les beaux jours ! Le bassin de navigation autour de
Newhaven est assez pauvre en destinations exotiques, et nous préférons
en général naviguer avec un but à atteindre.
La gastronomie
Norvégienne étant ce qu'elle est - quelque peu lassante - notre objectif est tout
trouvé: on va à Boulogne manger une moules-frites et on revient ! Voilà
qui parait raisonnable pour un week-end de 3 jours comme Pâques :o)
Chouette
navigation au près débridé dans 20-25 noeuds de vent, en à peine 11
heures on avale les 65 M de navigation! Prêtes à foncer vers la
première brasserie venue. C'était sans compter sur un petit problème
moteur à l'arrivée et les douaniers locaux qui ont décidé d'occuper
leur soirée sur Saltimbanque. Au final comme nous étions parfaitement en règle tout se passe bien, ces
messieurs nous filent un coup de main pour le moteur tandis qu'on
discute certificat de radeau de survie et régulation des territoires
d'outre-mer.
Il est tard quand on pousse la porte du restau, mais voilà, nous avons nos moules frites !
Le
retour sera un peu plus simple au portant, une petite escale à Eastbourne qui
ne présente pas plus d'interêt que prévu, et retour à Newhaven !
Bon ça c'est fait, à quand les vacances qu'on ait le temps d'aller plus loin ? |
Les moules et frites méritées ! |
Newhaven - Weymouth | |
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Vendredi 1er août nous
trouve sur les quais de la gare de Gatwick Airport, sac au dos, en
route vers Newhaven... Enfin les vacances, enfin retrouver notre cher
petit Saltimbanque, on a très envie de naviguer loin après un an de
croisières de 3 jours maximum.
Samedi, plein de courses,
préparation du bateau, installation de la nouvelle girouette
(l'ancienne a cassé certainement sous le poids d'un goéland obèse), et
nous voilà parties avec l'envie d'avaler des milles et de ne pas
s'arrêter de naviguer avant plusieurs jours !
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La météo est
conforme à nos attentes réalistes: vent d'ouest modéré à assez fort,
mer bien agitée, et c'est parti pour du près serré. On se rappelle vite
comme le côtier est plus fatigant que le large: il faut virer
régulièrement, ce qui empêche la personne hors-quart de dormir, le vent
est très changeant, il faut veiller les pêcheurs, et le courant nous
empêche de progresser décemment pendant 6 heures. Après un début de
nuit très sportif qui finira de réduire l'estomac de Laure en bouillie,
le vent tombe brutalement nous contraignant à de nombreuses manœuvres
de voiles, et finalement à un sur place frustrant. Heureusement les
étoiles sont toujours aussi belles, compagnes de tant de nos nuits en
mer...
Avec le jour la thermique de nuit s'essouffle, le vent
d'ouest se relève doucement et le courant renverse, on se rapproche de
l'île de Wight. Il fait beau mais la première nuit a été fatigante et
on tente de se reposer. Mais le vent se relève dans l'après-midi, nous
obligeant à de nouvelles manœuvres. On re-devient vite championnes
des prises de ris et changement de voile d'avant. Avec la thermique le
vent atteint un bon 5b, le courant forcit au large de l'île de Wight,
dans une mer hachée et parfois bouillonnante de "marmites" (tourbillons
de courants), nous fonçons à 8 nœuds sur le fond. |
Levé de soleil en mer |
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On arrive !! | Deuxième
nuit, même scénario de vent qui tombe. Mais nous commençons à être
amarinées et nous profitons d'avantage de ces lents bords sous les
étoiles. Nestor nous appuie tout de même pour finir la nuit... il va
bien merci! Au lever du jour, nous sommes dans la grande baie de
Weymouth, à l'abri des courants, en route lentement mais sûrement vers
ce port. Il fait beau, la mer est plate, matinée agréable...
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Weymouth,
que l'on atteint le lundi 4 à midi après 40h de nav au près, est une
jolie petite ville balnéaire anglaise. On y découvre ses maisons
colorées, sa plage bondée au sable particulièrement fin, et ses quais
noirs de monde s'adonnant au sport local: la pêche au crabe ! Il suffit
de tremper dans l'eau un petit sac en toile plein de restes de poisson,
et les crabes pincent à l’appât. C'est très populaire... | Le charmant port de Weymouth |
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de page |
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Weymouth - Dartmouth
Phare de Portland Bill et ses forts courants. | Mais
on va vite se coucher car malgré nos 2 nuits de nav d'affilée, nous
devons mettre le réveil à 3h pour passer le prochain obstacle: le
Portland Bill, une pointe où les courants sont très forts et créent une
mer dangereuse si l'on ne passe pas pile au bon endroit au bon moment.
C'est
chose faite, nous sommes en plein dans le peloton et passons au ras du
phare à 6h le mardi matin. Le vent a tourné un peu plus sud et nous
pouvons faire (quasiment) cap direct sur Dartmouth. On ne s'en plaint
pas comme la baie de Lyme, longue de 40 milles, n'a que peu d’intérêt.
Il fait beau entre les grains, on fonce, c'est parfait ! |
Arrivée
à Dartmouth dans l'après-midi. Et soudainement quelque chose nous
frappe: c'est joli ici ! Fini les falaises de craie et les rivages
urbanisés de l'est de l'Angleterre! La ria de Dartmouth s'enfonce entre
des collines verdoyantes, l'entrée entre deux châteaux médiévaux nous
mène au cœur d'une mignonne petite ville aux maisons multicolores.
Bienvenue en Cornouailles ! En plus les dauphins nous font un festival
à l'arrivée... | Dartmouth, où la Cornouaille commence.... |
Les jolies maisons de Dartmouth | On
ressort notre annexe pour aller à terre, elle qui dormait au fond de
son coffre depuis le retour du grand voyage. On commence à vraiment se
sentir bien à bord... La balade à terre est chouette malgré une pluie
insistante. Après quelques maisons médiévales on se réfugie dans le
premier pub venu: très bon choix les plats de poisson sont un délice
!!! Et finalement on rentre à bord juste avant qu'il ne se mette à
vraiment pleuvoir, que demander de plus :o) |
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Départ
aux aurores comme nous avons toujours le courant favorable en matinée,
il fait un temps parfait, 3-4b grand soleil, comme on n'ose pas
l'imaginer. On passe Start Point, puis un long bord nous amène à la
River Yealm. Ca c'est la bonne inspiration de Laure qui a trouvé cet
abri par hasard en feuilletant un guide nautique la veille. L'entrée
est sinueuse, nécessite un peu de pilotage, suivre deux alignements
pour éviter la barre de sable qui ferme la rivière, puis derrière la
pointe le plan d'eau s'élargit et abrite de nombreux bateaux au
mouillage. C'est magnifique, après un petit tour on prend un coffre
sous les arbres. |
Lumière du soir au fond de la river Yealm |
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Le soleil se couche sur la river Yealm |
Il fait beau, presque chaud, et
si on se baignait du bateau ? Le courant est fort et on laisse traîner
un bout et un pare-batte derrière le bateau pour se rattraper au cas
où. Mais elle est bonne en plus !!! Vérification de la coque, jeu dans
le courant sur le bout, quelques plongeons pour Laure, puis lavage à
l'eau de mer et rinçage au pulvérisateur... on est bien... Le soir on
remonte les bras les moins profonds de la rivière en annexe, c'est
superbe. Vraiment l'escale parfaite... |
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Jeudi,
le vent est toujours calme, annoncé du Nord. Alors il faut vous dire
qu'il y a quelques années (enfin 8 très exactement...) au cours d'un
weekend-découverte en voiture, nous avions visité un petit village
coincé dans la roche, Polperro, qui nous avait beaucoup plu, mais nous
semblait déjà à l'époque très difficile d'accès à la voile. Aujourd'hui
les conditions (vent de terre faible) semblent être là, alors on tente
le coup. |
L'entrée
est encore plus microscopique que dans nos souvenirs. On a juste la
place de faire demi-tour dans la faille de rochers, mais on y est !
Nous sommes seules pour l'instant et prenons un des 4 coffres, à notre
avis le seul où on n'évite ni sur les cailloux ni au milieu du
"chenal". Un peu stressées mais pas peu fières! On profite de notre
écrin entre les rochers, aux portes de ce petit village de pêcheurs
inaccessible, puis on monte dans l'annexe pour aller à terre,
consciente de notre statut de privilégiées. | Realisation d'un petit fantasme, Saltimbanque devant Polperro... |
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C'est joli, mais ca se sait !
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Quel choc
lorsqu'on arrive à terre... Et oui l'homme a inventé la route pour
rejoindre les villages isolés, puis il a inventé les touristes et enfin
les autocars... Ca grouille de monde partout, et même si on reconnait
le petit village de nos souvenirs, on est un peu en décalage avec
l'humanité (bon certes, c'est pas nouveau...) Un peu agressées, et
Camille un peu stressée par la thermique qui forcit et menace de
s'engouffrer dans l'"abri", nous retournons à bord et déguerpissons.
Quelques autres bateaux avaient tentés de nous rejoindre, un seul avait
osé rester, son équipage nous double en annexe et part encore plus vite
que nous !
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Mais
on l'a quand même fait et nous sommes heureuses de rejoindre pour la
nuit la (laaarge) rivière de Fowey. Surtout qu'une magnifique goélette
nous croise sur la route. Le soir balade en ville, puis visite du
Yacht Club local pour faire un point météo: l'ancien cyclone Bertha a
décidé de venir nous chatouiller et il va falloir trouver un bon abri
dans quelques jours.
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Couleurs de Fowey |
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Pour
l'heure c'est calme... Vendredi nous voulions aller dans la Helford
river, mais il n'y a pas un souffle. Nestor joue du piston et nous nous
déroutons sur Mévagissey à quelques milles de là. Mevagissey est un
autre "port de poche" de la Cornouaille, mais après Polperro ça nous
semble très large ! On s'embosse le temps de quelques heures à terre,
entre baignade et déjeuner de la spécialité locale, les Cornish Pasties
! | Mevagissey |
Retour à Fowey | Toujours
pas de vent, on décide de retourner sur Fowey non sans sortir un peu le
spi de sa chaussette. Et oui après tout, on retourne vers l'Est, au
portant ! Fini le près ! Le spi tient bien dans une légère brise, on
fait route vers la rivière, on avance, dans la rivière, sous spi... on
doit être beau vu des falaises... Allez il va falloir songer à
s'arrêter, on affale, puis on prend notre coffre à la voile, c'est tout
de même plus élégant ! Balade sur les collines environnantes le soir
pour se dégourdir les jambes. |
Samedi,
il est temps d'aller prendre nos quartiers pour le coup de vent,
direction Plymouth ! Nous sommes au portant et ressortons notre
compétence en génois tangonné. Ca va on sait encore faire ! L'idée
était d'aller faire un tour dans la rivière Tamar avant d'aller au
port. La navigation est sportive, dans de fortes rafales et du courant
non moins fort, mais à part ça c'est vraiment moche... on a repéré un
chouette mouillage à l'entrée à côté de l'île Drake: demi-tour, on
retourne se mettre en bord de plage. Ah mouiller, ça faisait
longtemps... sonder, sortir la chaîne, se disputer sur l'endroit exact
où jeter l'ancre (même pas trop en plus cette fois !), mouiller,
prendre un alignement de contrôle, et plonger voir l'ancre. Laure ?
Laure j'ai dit plonger voir l'ancre! Comment ça elle est froide et y a
8m de fond ? Bon ok ça ira pour le temps du pique nique... | Ah bah si, elle a quand même sauté dans l'eau... |
Plymouth, le temps du coup de vent | Direction
la marina de Plymouth pour y passer le coup de vent, et découvrir la
ville de Drake et de Nelson. Certes défigurée par les bombardements
allemands, elle est relativement agréable avec quelques maisons
moyenâgeuses conservées, une superbe esplanade avec vue sur la baie, et
beaucoup de bars et restaus sympas. Et on en profite pour dormir,
dormir, dormir sans réveil pour la marée... |
Nous
restons coincées 2 jours par le coup de vent, profitant le lendemain
d'un bus pour la région de la river Yealm pour une très chouette balade en bord de côte. | On patiente le long des chemins côtiers |
Mardi
le vent est censé mollir, le courant favorable est toujours le matin,
réveil à 4h et départ au petit jour dans finalement pas trop d'air mais
encore pas mal de mer. Mais au portant ça va. On repasse devant
Salcombe, puis Dartmouth où le vent fraîchit beaucoup dépassant
certainement les 30 nœuds un moment. On continue un peu inquiètes de ce
qu'on va trouver derrière Berry Head, la prochaine pointe. On croise
des marsouins au passage. Heureusement la "Tor Bay" est mieux abritée
et on rejoint Brixham. |
Replique du navire de Drake | Alors
Brixham c'est très joli, mais pour nous c'est surtout l'escale où on a
galéré avec l'amarrage... D'abord sur un coffre, puis il nous faut
bouger sur une très mauvaise place à couple au vent dans de très fortes
rafales, on plie (un peu) un chandelier dans la bagarre avant de fuir
ce piège et finir à couple sous le vent d'un vieux gréement à
l'équipage très sympathique. Entre toutes ces manœuvres on se balade
sur le port de pêche, assez authentique, et qui possède une réplique
taille réelle du bateau sur lequel Drake a effectué son mythique tour
du monde. Entre nous, c'est un sabot !!! Incroyable qu'il ait passé le
Horn contre le vent avec ça...
Mais pas le temps de contempler,
quelques heures de sommeil et départ à minuit (après 12h d'escale) pour
rejoindre la partie moche du pays, euh... l'Angleterre Est! |
Nous
retraversons la baie de Lyme, cette fois complètement au portant,
d'abord voiles en ciseaux puis génois tangonné seul. Le courant est
contraire mais faible dans la baie et nous avançons bien. Nous sommes
au large du Portland Bill à la renverse, et là le rythme s'accélère. Il
y a 114 de coeff et le courant est impressionnant. Nous filons plus de
10 noeuds sur le fond... Du coup on progresse vite et on atteint la
baie de Swanage juste à la renverse suivante. Ca souffle fort et on est
contentes de trouver des coffres dans cette anse stratégiquement
positionnée au sud du bazar de la baie de Poole dans laquelle nous
n'avons pas, mais absolument pas du tout envie d'aller!
On se
repose toute la nuit, dans l'ombre du Tenacious, un grand 3-mâts
anglais venu lui aussi mouiller là, et que nous avions vu à Bergen
quelques semaines plus tôt. | Swanage bay, le coffre pratique ! |
The Needles, rochers mythiques à la pointe Sud-Ouest de l'île de Wight | Jeudi,
en route pour le Solent ! Nous entrons par le mythique chenal des
Needles, l'entrée est très agitée par le courant avec ces forts
coefficients. Le tapis roulant du Solent nous amène à Cowes la mythique
dans un vent fraîchissant franchement en bord de grain. A notre grande
surprise, les marinas ne sont pas chères du tout, on s'attendait à une
débauche de luxe, eh bien pas du tout. Faut dire que le cadre ne s'y
prête guère: qu'est ce que c'est moche !!! |
Avant
d'explorer la Mecque de la voile, direction East-Cowes par le ferry à
chaînes pour visiter la demeure d'Osborne. Ce château et son immense
terrain fut la résidence d'été de la reine Victoria, et également
l'endroit où elle mourût. La visite est intéressante, nous en apprend
beaucoup sur la famille royale anglaise et les modes de l'époque. La
balade dans le parc et la plage privée est humide mais sympa. | Osborne, la résidence d'été de la reine Victoria |
Le soleil se couche sur le Yacht Club de Cowes | Retour
en ville, pour un tour un peu décevant. Certes tout tourne autour de la
voile, on trouve tout l'équipement dont on rêve voire plus (quelqu'un
m'explique l'intérêt du short de ciré ??), certes on croise des yachts
clubs prestigieux, des canons de départ de régate, et la boutique de
Beken of Cowes, mais il n'y a que peu d'ambiance, pas de beau bateau de
course ou de vieux gréement, et finalement on va se coucher bien vite. |
Vendredi,
départ avec le courant (pourquoi s'en priver !) pour sortir du Solent
par l'Est, slaloms entre les tankers et les régatiers. Quelques milles
derrière, virage serré à gauche, passage sur la barre de sable (ça va
il y avait assez d'eau) et nous entrons dans les méandres de la baie de
Chichester. C'est un plan d'eau fermé auquel on n'accède que par un
étroit goulet et sa barre donc, composé de plusieurs rivières qui
s'étalent dans un terrain très plat. Oui il y a en effet un côté qui
nous rappelle furieusement les eaux intérieures de Hollande. Naviguer à
la voile (élégance quand tu nous tiens...) dans ces chenaux est très
agréable et paisible.... si ce n'était pour les centaines (voire milliers)
de dériveurs qui s'égayent partout !!! A priori on n'a pas retrouvé de
moustique écrasé sur notre étrave, mais c'était serré! On remonte
jusqu'à Bosham, joli petit village historique (enfin derrière les
voiles fluos), puis on retourne mouiller plus près de l'entrée au bord
d'une plage. On mouille à la voile car tel est le thème de la journée,
puis on tarde à descendre à terre, entre le courant qui forcit jusqu'à
un bon 4 nœuds et un gros grain qui nous tombe dessus. On débarque
finalement au crépuscule, l'heure où les coques sortent de leur
cachette pour prendre le frais, il n'y a même pas besoin de creuser, ça
se ramasse comme des bigorneaux! Parfait on ne savait pas quoi manger
ce soir... En rentrant à bord on réalise qu'on est bien trop près du
banc de vase et on remouille rapidement au moteur en eaux plus
profondes, comme quoi l'élégance à ses limites... | Beau coucher de soleil, mais on était bien trop près de la plage.... |
En approche de Newhaven la riante | Samedi,
il est temps de faire route sur Newhaven... Le temps se dégrade et le
vent doit monter rapidement dans la journée jusqu'à atteindre 7-8
beaufort en début de nuit. Départ donc à 6h30, pour une journée qui
nous verra exploiter tout à tour toutes nos techniques de voile au
portant ! On commence la journée sous spi, jusque vers midi, puis le
vent forcit et on tangonne le génois voiles en ciseaux, puis on
détangonne pour filer au grand largue comme le vent forcit en tournant,
puis on prend un ris, puis on affale la GV, puis on prend quelques
tours d'enrouleur juste avant l'auloffée finale dans le chenal de
Newhaven. Une chouette nav, et un timing parfait, à peine 2 heures
après être amarrés ça commence à souffler vraiment sérieusement et on
se réjouit de notre optimisation. |
Une
croisière vraiment excellente où nous avons complètement retrouvé notre
rythme de vie de Saltimbanques. Laure a même fait du pain ! On
repartirait bien, cap à l'ouest....
Ayons également une pensée
pour notre moteur Nestor adoré dont c'était la dernière croisière...
Merci Nestor pour ne jamais nous avoir vraiment laissées tomber !!! |
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