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Lorient - Newhaven
 
-- 10 au 21 juillet 2013  --
 
Retour sur l'eau pour Saltimbanque après près d'un an au sec. Et nous commençons notre longue route vers le Nord...

D'autres photos de cette étape préliminaire se trouvent également dans notre page "Photos".


480 milles navigués


Nos escales, cliquez sur les noms pour plus de détails :
Kernével (port) - Lesconil (coffre) - Ste Evette (mouillage) - Posrmoguer (coffre) - Trebeurden (port) - Guernesey (mouillage) - Cherbourg (port) - Newhaven (port)
 
Lorient - Trébeurden
Et voilà, les vacances sont enfin arrivées, en route vers Lorient où nous retrouvons avec plaisir notre petit Saltimbanque qui a été mis à l'eau quelques jours auparavant par le chantier où il était stocké depuis notre retour de grand voyage.

Après 2 jours de réarmement, plein de courses, et une petite frayeur avec notre presse-étoupe qui a eu un peu de mal à se remettre de 10 mois au sec, nous quittons la rade de Lorient au portant. Nous croisons par hasard dans le chenal les Pingouins Tropicaux, que nous n'avions pas vus depuis Pointe à Pitre en mars 2012.

Saltimbanque retrouve l'élément liquide après  10 mois au sec

La pointe Saint-Matthieu
 
Les conditions sont stables ces premiers jours: vent modéré de Nord-Est (4-5b), grand soleil, une température digne de latitudes plus tropicales. Nous déboulons en short et sous spi asymétrique de Lorient à Lesconil, où nous prenons un coffre. Petit port très sympatique. 

Puis nous rejoignons Audierne le lendemain où nous mouillons dans une eau magnifique, mais glaciale !!

Le passage du Raz de Sein se fait bien, mais le Four est bien agité avec ce vent de Nord-Est qui fraîchit à plus de 20 nœuds. Nous rejoignons dans la brise la baie de Porsmoguer au sud de la pointe de Corsen et nous jetons sur un coffre providentiel !

On dort un peu en attendant la renverse, puis à 2h du matin on hisse la voile, largue le coffre et glisse en silence vers la deuxième partie du chenal du Four. Le vent a molli mais n'a pas changé de direction. Toutes voiles dehors, Bob barre au près, nous profitons du soleil qui se lève, pas pressées.

La côte défile, phare de l'île Vierge, Aman ar Ross, île de Batz, le vent mollit doucement. C'est plat, c'est beau... Nous continuons sur Trébeurden dans un vent à l'agonie et un calme admirable dans le soleil couchant. Au ralenti nous rasons les rochers plus roses que nature et rejoignons notre ancien port d'attache.

Arrivée toute tranquille à Trébeurden
Pas de vent mais un beau soleil, nous restons sur coffre dans l'avant-port de Trébeurden à contempler ces lieux si familiers et ces paysages que nous aimons tant. Les locaux nous régalent de leurs vieux gréements qui se faufilent dans les méandres du granit.

 

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Trébeurden - Newhaven
Le vent est toujours en vacances, la route vers Guernesey se fait en grande partie au moteur, égayée par les feux d'artifices du 14 juillet qui éclatent partout à la côte. Le mouillage sous le Castle Cornet est un miroir.

On repart à 3h du matin à la renverse et au moteur, dans le chenal de Little Russel. La brume tombe juste quand nous sortons de l'endroit le plus étroit et nous laissera naviguer en aveugle pendant 3 longues heures. Toujours au moteur, nous passons le Raz Blanchard (ça on ne l'avait jamais fait encore !). Malgré l'heure de l'étale et le coefficient de marée (53), les marmites de courant sont très puissantes. On fonce à 7-8 nœuds sur Cherbourg.

Cherbourg... Une ville au port aussi grand que le centre ! On attend que le vent se lève et on partage notre temps entre les boutiques d'accastilleur, une expo sur Tardi en ville, et les discussions nostalgiques avec notre voisin de ponton, en route pour Boulogne-sur-Mer en retour de sa 4ème boucle atlantique.

Guernesey, toujours des beaux bateaux, toujours pas de vent...
 

Pour convoyer notre bateau, nous tirons des bords... il y avait plus simple!
Départ à minuit vers l'Angleterre dans un temps très calme. Puis le vent se lève, de Nord Est, et nous rejoignons rapidement le sud de l'île de Wight. Puis le vent tombe, se relève, retombe, se relève et prend une miraculeuse orientation à l'ESE ce qui nous permet de gagner 20 miles, puis il retombe, et se relève pile dans la direction où on voudrait aller... On tire des bords toute la nuit, il reste 15 miles en ligne droite.
A 6h le vent fraîchit franchement, on prend 2 ris, puis on envoie le foc. Ça va on sait encore faire :o) Et nous entrons dans le port de Newhaven au lever du jour.
L'entrée du port de Newhaven

Marée basse à Newhaven
Le port est plus riant sous ce soleil que dans nos souvenirs. Par contre petite surprise, la direction de la marina n'a pas enregistré notre demande de place de port... Mais à la fin de la journée tout s'arrange, nous avons finalement une place pour l'année et amarré Saltimbanque à sa nouvelle maison. A marée basse la quille plonge dans une vase très molle, mais les autres voiliers du port n'ont pas l'air d'en souffrir. Sensation assez étrange toutefois...
Les alentours sont abrupts: falaises de craies et quelques plages de galet. Il y a peu de possibilités de mouillages dans les environs et nos navigations en cette fin de saison se résument à quelques tours devant le port, et des expéditions aventureuses jusquà Brighton, à 6 milles à l'ouest. Il est temps de retourner dans notre fjord....
Les fameuses 7-sisters
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