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-- 27 mai au 5 juin 2018 -- |
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3 jours au près pour atteindre le paradis touristique du golfe et sa perle: la très belle ville de Gdansk.
Pour plus de photos culturelles à la découverte de la Pologne historique, rien de mieux que notre page "Photos".
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241 milles navigués 707 milles navigués depuis le départ
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27 - 29 mai : Kolobrzeg – Gdynia (211 M) |
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La
côte Polonaise est une longue dune, interrompue de ports tous les 30
milles environ. A l’est de Kolobrzeg, la plupart des ports sont exposés
au Nord-Est et d’après le guide Imray il est imprudent d’y entrer par
vent de force 5 et plus.
Ça tombe mal, nous avons toujours du
vent de Nord-Est qui tous les après-midis atteint allègrement la force
5 par effet de thermique. Ce phénomène est impressionnant ici avec les
conditions que nous avons (vent de NE et conditions anticycloniques,
mer encore fraîche, chaud soleil à terre) : à 16h tous les jours le
vent se lève autour des 20 nœuds jusque vers 20h. Puis on a 3-4b
jusqu’au lever du jour vers 3h du matin, où le vent tombe complètement
jusque vers 10h. De nouveau 3-4b jusqu’à 16h puis le cycle recommence. |
Les impressionantes dunes de sable au niveau de Leba |
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Sans doute parmis nos plus beaux clairs de lune en mer... |
Les 57
heures de navigation se résument donc en changer le génois pour le foc
à l’heure du goûter, prendre des ris, attendre la mollissante du soir
pour renvoyer la toile et cuisiner le dîner, se traîner toute la nuit
dans un petit 10°C trempé de condensation sous un clair de lune
incroyable, profiter d’une belle matinée ensoleillée, déjeuner pour
prendre des forces pour les manœuvres de vent fort à venir, etc etc. Le
tout parsemé de virements de bords toutes les quelques heures. Une
constante : la très courte houle dans laquelle Saltimbanque bute toutes
les 5 secondes environ. Une variante : la force du courant de face de 0
à 1 nœud.
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On trouve
également tout au long de la côte Polonaise des zones de tirs qui
peuvent être fermées à la navigation lors d’exercices militaires. Il
est impératif d’écouter tous les « navigation warning » à la VHF : les
exercices sont très réguliers et il y a quasiment toujours une des
zones fermée à la navigation. Certaines zones s’étendent de plus de 10M
au large, allant jusqu’au rail des cargos. Mieux vaut se tenir au
courant ! Les avis sont aussi disponibles sur internet ici. Nous aurons de la chance et n’aurons pas à éviter de tirs hostiles cette fois. |
Les
zones de tir au large de la péninsule de Hel. Notez aussi l'ancienne
zone minée pendant la guerre froide. La mer Baltique c'est sympathique ! |
"211 milles au près, ça use ça use, 211 milles au près, ça use les cirés!" Le déchet plastique que tient Laure est bien la seule chose que nous aurons pêché pendant cette navigation... |
Le trafic
commercial s’intensifie durant la seconde nuit, on doit approcher du
golfe de Gdansk. C’est le moment que choisit la brume pour tomber au
petit matin, toujours très confortable d’être à l’aveugle en approche
d’un grand port commercial… Nous nous servons du site internet vesselfinder comme d’un récepteur AIS, ce qui nous permet de localiser les navires autour de nous. Pratique ces smartphones quand même… |
Finalement
la brume s’efface, le vent mou du matin laisse la place au 3-4b de
midi, nous passons la pointe de Hel et entrons dans l’immense golfe de
Gdansk. Destination Gdynia où d’après le guide Imray on trouve de bons
accastilleurs – et un chantier navaltrès actif, comme en témoignent les remorqueurs qui en sortent chargés d’immenses pièces détachées et bouts de bateaux rouillés. | Un bateau tire un futur bateau |
Saltimbanque à Gdynia ! |
Le
port de plaisance, assez étroit d’entrée tout au sud de la ville, est
masqué par une meute de dériveurs en tout genre ! Lasers, optimistes,
470, ils sont partout tel un nuage de moustiques qui manquent de venir
s’écraser sur notre coque… Finalement on était plus tranquille quand on
arrivait de nuit !! Une fois dans le port, le quai visiteurs à l’Est
est plein. Pourtant nous sommes hors-saison… On remarque un petit First
32 avec 2 jeunes à bord, à couple duquel nous serons très bien.
A
peine amarrés, la voisine nous interpelle : « Salut ! Vous venez d’où ?
Il est cool votre bateau, et 2 nanas qui naviguent ça c’est super cool
! Et vous venez de Norvège ? Ah ! (à ce moment la conversation passe de
l’anglais au norvégien) moi j’ai grandi à Kirkenes ! Et j’en ai
eu marre de travailler et on a acheté un bateau ! On passe l’hiver aux
Canaries et l’été en Baltique. Attendez je viens avec vous pour vous
montrer les alentours et parler en polonais avec le gardien du port »
Wahoo
quel accueil ! Assez typique de l’endroit à très forte culture
nautique, voile légère et habitable. Une fois douchées on prend une
bière sur le port à profiter de l’ambiance… On apprécie beaucoup de
choses après 57 heures de près… |
30 mai 2018 : Gdynia (à terre) |
On
est venues ici pour les accastilleurs, c’est donc vers les
accastilleurs que nous nous dirigeons d’abord. Déception, nous ne
trouvons pas grand-chose dans la seule boutique du port. On nous
prévient aussi que demain tout est fermé. Eh oui, demain, c’est le 31
mai. Certes mais encore ? Bah c’est férié, Corpus Christi ! Ah, bon. En
Pologne, pays fortement catholique, c’est prétexte à des concerts de
rue et des fanfares.
Du coup on se rabat sur une autre mission
: provisions de fruits et légumes. Plus de succès cette fois, le marché
couvert du centre-ville offre des étalages remplis de toute sorte de
végétaux appétissants ! Un régal comparé aux rayons standardisés des
supermarchés norvégiens. On s’offre même des cerises, et des fraises ! |
A parcourir
les rues de Gdynia, notre préjugé sur la ville se trouve mis à mal. En
plus d’être un énorme port industriel, c’est clairement une destination
touristique de choix. D’innombrables kiosques servent glaces et bières
aux promeneurs en tenue de plage. Les grandes et larges avenues,
typiques du développement d’après-guerre, sont fleuries. L’église du
«Sacré-Cœur» (Kościół pw. Najświętszego Serca Pana Jezusa), à
l’architecture moderne et élancée, nous séduit par son intérieur clair,
ses mosaïques et sa petite chapelle dédiée aux marins. |
La dite chapelle
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Gdynia, sa plage, sa ville, son port |
En fin de
journée, nous imitons les touristes locaux et parcourons la promenade
de bord de mer, avant d’aller nous baigner dans l’eau chaude (plus de
20°) au milieu des cygnes. |
31 mai 2018 : Gdynia – Gdańsk (12M) |
Un bon petit
vent de travers nous accueille ce matin, on en profite pour hisser le
spi assy ! Et on file, sous le soleil, en bord direct à travers la
baie. Il y a des rails de cargos qui s’y croisent, mais surprenamment
peu de gros bateaux le long de cette côte. On arrive donc sans encombre
à l’entrée du chenal de Gdańsk.
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On aime bien le spi asy :o) |
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Le chantier de Gdansk, anciennement chantier Lénine
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Après nous
être annoncées au Harbour Control Office (VHF 14), qui nous pose plein
de questions sur le tirant d’eau, d’air et autres mensurations, on
entre dans le port. A l’entrée sur votre droite, le phare d’où ont été
tirés les premiers coups de feu de la Seconde Guerre Mondiale – et sur
votre gauche, le « Westerplatte », un immense monument en l’honneur des
180 soldats polonais qui s’y trouvaient et qui ont repoussé les
attaques de 570 soldats allemands pendant 7 jours.
C’est parti
pour 6 milles entre les chantiers et les greniers à grains en ruine,
les chalutiers russes rouillés, quelques cargos norvégiens qui chargent
du bois (c’est la 2è fois qu’on voit des norvégiens charger du bois ici
… l’hiver a été rude, ils refont leur stock ?). Une cheminée fume,
derrière l’usine chimique couverte de poussière. On longe une muraille
d’acier… en levant la tête, on peut lire qu’il s’agit d’un navire ro-ro
! Appelé le « Mignon ». On ne peut plus mal trouvé !
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On
a encore la tête dans les chalutiers quand « attention, il y a un
bateau pirate qui te rattrape … ah, et il y en a un devant aussi ! et
des kayaks qui traversent … » la transition entre le port industriel et
la ville est brutale ! L’eau est soudain envahie de petits engins de
toutes formes et toutes couleurs, bateaux sans permis et pédalos,
jetskis et kayaks. Le pont du centre-ville est heureusement ouvert (il
est ouvert toutes les heures de l’heure pleine à la demie pendant la
journée).
Zigzagant pour éviter tous les
obstacles, on se réfugie dans la marina qui s’ouvre juste derrière.
Hors saison, large choix de pontons. Ouf, on est garées !
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Le port de plaisance est au coeur du centre historico-touristique de Gdansk
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Cette marina
en plein centre-ville est très moderne et propre, avec surveillance
24/7, eau, électricité et wifi gratuits. Douches avec pièces de 5 PLN.
On paie 64 PLN / jour.
Comme dans tous les ports polonais, on
trouve également –au moins – un bateau école. Un homme d’âge moyen y
est planté dans le cockpit et parle, parle, parle. Autour une petite
dizaine d’individus de tous âges et sexes écoutent. Pendant des heures.
Occasionnellement ils ont le droit de toucher une aussière ou un
pare-batte, ou faire des manœuvres de port de 8h à 20h du soir pendant
2 jours. Il faut apparemment passer 9 niveaux successifs pour obtenir
une licence de skipper ici, respect à tous les marins polonais… au
moins pour leur patience !!
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31 mai – 2 juin : visite de Gdańsk
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Les jours
suivants sont consacrés à parcourir la vieille ville. Gdańsk (Danzig en
allemand), a une histoire incroyablement riche, et tout le centre a été
magnifiquement préservé – ou plutôt, reconstruit après avoir été
détruit à 80% par les bombardements alliés… |
Façades de Gdansk
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Un coffre en ambre |
Fondée
autour de 980, Gdańsk est située sur le fleuve Vistule, qui draine 60%
de la Pologne, au-delà de Varsovie et Cracovie. Par ce fleuve
transitaient le grain et le bois de cette fertile plaine. L’autre
source de richesse vient de la mer: l’ambre, résine fossilisée qui dort
au fond de la Baltique, est arrachée et rejetée sur les côtes de la
baie par les orages d’hiver.
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Ville
prospère de commerçants et de pêcheurs, elle a changé de mains
plusieurs fois au cours de l’histoire. D’abord Polonaise, puis partie
du domaine des chevaliers Teutoniques, puis de la Ligue Hanséatique,
puis encore Polonaise, Prussienne, ville indépendante avec différents
degrés d’autonomie… quel que soit le régime politique, le commerce
était maintenu et développé. Les bâtiments, du XVe au XIXe siècles,
témoignent de l’opulence et la diversité des influences – ici plutôt
germanique, là plutôt flamande ou anglaise. On parcourt la ville en
suivant les indications de du site très instructif A walk around Gdansk for physicists , qui nous révèle également l’importance de la communauté scientifique de Danzig dès le XVe siècle |
Un gratte-ciel renaissance: 8 étages au 16e siècle c'est beaucoup ! |
La fameuse grue médiévale, mue par des roues de hamster pour humain |
Quant aux
musées, on ne peut pas passer à côté du musée maritime. En particulier
on visite l’emblématique grue du Moyen Age, qui levait jusqu’à 4 tonnes
grâce à des ouvriers-hamsters marchant dans deux grandes roues en bois.
Système vraiment basique de cordes et de poulies – pas une seule trace
de démultiplication d’effort, une machine pré-Léonard de Vinci ! |
C’est aussi
à Gdańsk que naquit en 1980 le syndicat libre « Solidarnosc », qui
accéléra la chute du régime soviétique et la sortie de la Pologne de la
sphère d’influence de l’URSS, premier pays à y parvenir. Un musée dédié
s’élève maintenant dans le chantier naval où les évènements eurent
lieu. Il est flambant neuf et extrêmement bien présenté, très
instructif pour nous qui sommes trop vieilles pour avoir appris ce pan
de l’histoire à l’école, et trop jeunes pour l’avoir vécu. 38 ans après
les faits, les cicatrices sont encore fraîches dans les esprits et la
narration est parfois un peu subjective, telle qu’écrite par les
vainqueurs. |
Le
bâtiment du musée de Solidarnosc, juste à côté du mémorial aux victimes
de la grève de 1970, "pacifiée" violemment par l'état communiste |
Vue sur une partie du chateau depuis la rivière attenante |
Dernière
visite culturelle : le château de Malbork, 35 minutes en train au sud,
à travers un paysage de campagne plate et cultivée. C’est le plus grand
édifice de briques du monde, rien que ça! A son apogée son domaine
recouvrait la moitié du Vatican actuel. Construit par les
Chevaliers Teutoniques et capitale de leur domaine qui recouvrait le
nord de la Pologne et les états baltes actuels (1226 – 1525). Le
château fut témoin de tous les changements de régimes, il hébergea des
rois polonais durant l’âge d’or de la « démocratie élitiste » (les rois
étaient élus, mais seuls les nobles pouvaient se présenter candidats)
et de l’accord commercial avec la Lituanie (1569 – 1795).
Le
château (magnifiquement restauré après la Guerre et rouvert en 2016
seulement), fut également utilisé comme hôpital militaire par l’armée
de Napoléon après la bataille d’Eylau, puis ouvert aux visiteurs de
marque depuis plus de 100 ans |
3 – 5 juin : Gdańsk - Hel (18M) |
Nous voudrions bien
reprendre notre route, vers le Nord cette fois, et continuer vers les
états Baltes. La côte de sable n’offre que quelques abris éloignés, et
des ports impraticables par forts vents de mer ou traversiers. Nous
visons le golfe de Riga en prochaine étape, et il nous faut une bonne
fenêtre météo. Un coup de vent du Nord est prévu lundi / mardi. La
Russie, en plus, vient d’annoncer des exercices militaires et ferme à
la navigation 95% de ses eaux territoriales au large de Kaliningrad.
Les Russes, mais aussi les Polonais et les Lituaniens, ont une
propension à aller tirer dans l’eau avec des canons qui nous surprend…
La guerre froide est finie non ? |
Nous
attendrons donc encore quelques jours des vents plus favorables. Nous
louons des vélos pour faire le tour de la baie, et nous profitons de la
longue plage de sable et de l’eau assez chaude pour se baigner. On
trouve même des petits bouts d’ambre parmi les cailloux de la plage. On
décrète que, en l’absence de nos coquillages porte-bonheur favoris, ces
beaux cailloux translucides feront l’affaire. |
Trésor de plage
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Le
lundi, on ressort du port à travers le même gigantesque chantier et on
traverse la baie sans histoire. On se positionne à Hel, au bout de la
péninsule sableuse qui ferme la baie, prêtes à partir.
Le port
est large et facile d’accès (entre les casiers-filets). Nombreuses
places visiteurs sur catway – occupées surtout par des bateaux de
passage, Allemands surtout, mais aussi Néerlandais, Russe et même
Néo-zélandais ! Le tarif est 40PLN / jour, à donner au monsieur
parcourant les pontons à bicyclette (le bureau du port est de l’autre
côté des bassins paraît-il – on ne l’a jamais trouvé). Douches 8PLN,
eau et électricité. Pas internet. Le port est assez rouleur, la houle
faisant facilement le tour de la pointe. |
La ville de
Hel est également très balnéaire. Jadis un grand centre de commerce et
de pêche, elle n’a pas suivi le développement de Gdańsk, et s’est
reconvertie en base militaire, puis en ville touristique. Des dizaines
de bus et quelques ferrys amènent les touristes à la journée, qui
inondent les quelques rues et font tourner les kiosques de souvenirs et
de gaufres. Passé 18h, plus personne dans la rue, tout ferme et seul le
fameux pub « Captain Morgan » sert à diner (sur fond de chants de
marins connus traduits en polonais). |
Ils ont un aquarium avec des phoques à Hel (nommé Fokarium), et ça se vend bien... |
L’immense plage qui
borde la péninsule est vraiment magnifique (sable blanc et grosses
vagues devant les dunes boisées). Malheureusement le nombre de déchets
est encore une fois désarmant. Certains viennent de la pêche (filets)
mais la plupart sont des objets de consommation courante. Bouteilles,
sacs plastiques, tasses de café, baudruches, emballages – souvent
écrits en cyrillique, preuve qu’ils ont voyagé. On ramassera près de
100 litres. |
La très belle plage de Hel, difficile d'imaginer que l'eau est quasi-douce non ? |
Jeu: trouver les objets qui n'ont rien à faire là (photo réalisée sans trucage) |
Voilà, on a
bien profité des plages et des gaufres, maintenant les dernières
touches de pinceau sont apportées au pavillon Letton (pas facile ce
rouge carmin…). On est prêtes. Ne manque plus qu’un petit coup de pouce
de la météo… |
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