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Vestlandet
 
-- 19 au 28 mai 2024 --
 
Saltimbanque navigue au cœur de la Norvège des fjords pour finalement atteindre un objectif auquel nous avions rêvé pendant de nombreuses années : Bergen !
Plus de photos sans beaucoup de vent dans notre page Photos



195 milles navigués
445 milles parcourus depuis le départ
Nos escales, cliquez sur les noms pour plus de détails :
Egersund (ponton)Sirevåg (ponton) Tau (quai)Vikevåg (quai)Haugesund (ponton) - Pilapollen (mouillage)- Liaskjæret (ponton)- Bergen (quai)- Herdla (quai)
 
19 mai: Egersund (à terre)
Nos premiers pas à Egersund ne sont pas très stables. Il y avait un peu de houle cette nuit au large ! Le village est charmant, on y retrouve les attributs classiques d’une bourgade de la côte ouest au printemps : vieilles maisons de bois, massifs imposants de rhododendrons, églises et magasins bibliques (nous sommes dans la partie religieuse du pays). Et une curiosité : un soleil qui tape fort ! Si fort qu’on oublierait presque que la dernière neige à Oslo date d’il y a tout pile un mois !

Le plus gros rhododendron que l'on ait jamais vu (Laure donne l'échelle de la chose!)
Le vent souffle grand frais de Nord-Ouest aujourd’hui, le temps idéal pour une longue randonnée dans l’arrière-pays. Tout d’abord à la découverte des roches physionomiques du coin : nous sommes dans le « magma geopark » et le paysage est constitué de lave profonde solidifiée, de type anorthosite assez rare apparemment. Très beaux cailloux en effet ! Sur le chemin du retour nous vérifions la vue depuis chaque petit sommet qui croise notre route. Notre verdict : c’est joli ici !


Laure a continué la balade en mammouth!


Vue sur l'entrée d'Egersund
Retour au port, nous partageons le ponton avec un voilier de charter norvégien et 3 bateaux de voyage (Suédois, Français et Allemand). Nous sommes – bien évidemment – de loin le plus petit. Il y a 13 ans autour de l’Atlantique nous faisions partie du club très fermé des « moins de 30 ans sur moins de 30 pieds ». Il nous semble aujourd’hui que celui des « plus de 40 ans sur moins de 30 pieds » est encore plus « select » !
20 mai : Egersund – Sirevåg (15 M)


Là c'est encore un peu étroit pour être à la voile...
Le vent a bien molli, mais souffle toujours de face. L’idée de passer les 40 milles sans abri de Jæren en tirant des bords lents ne nous enchantant guère, nous décidons de nous avancer un peu avec une courte étape vers Sirevåg.

Nous ressortons par le nord de l’île d’Eigerøy, et dès que le chenal s’élargit, nous tirons des bords à la voile, c’est quand même plus élégant. On n’avance pas, soyons claires, à peine 3 nœuds à 50 degrés de la route, mais peu importe : il fait beau et nous ne sommes pas pressées. Demain il devrait y avoir force 5 de Sud-Est, nous aurons tout le temps d’aller vite.
Alors on musarde, un bord vers le large, un autre vers la terre etc. Lors d’un virement près des rochers, nous avons une touche ! Le premier maquereau du voyage ? Et non, beaucoup mieux que ça : c’est un lieu jaune que Laure remonte ! Notre tout premier lieu jaune !

Attention, lieu jaune dans 5..... 4..... 3.....


Le calme du petit port de Sirevåg
Le temps de le vider, nous arrivons au port de pêche de Sirevåg, tout récemment équipé d’un ponton visiteur. C’est très calme, il ne semble n’y avoir aucune activité, l’endroit parfait pour travailler sur le site avant notre bon dîner !
21 mai : Sirevåg – Tau (49 M)
C’est parti pour la grande journée de portant promise par tous les modèles météo depuis plusieurs jours. Et en effet dès la sortie du port nous filons à près de 6 nœuds vers l’Ile Rauna qui marque le début de Jæren. Cette zone étonnamment plate de 24 milles sans skjærgård au Sud-Ouest de la Norvège est la plus longue côte exposée du pays. Elle a donc sinistre réputation…
Le vent n’est pas prévu si fort que cela, ça devrait aller pour nous. Surtout qu’il semble mollir un peu, puis beaucoup, puis beaucoup trop ! Pétole molle !! La mer est comme un miroir et Junior devra encore travailler des heures pour nous sortir de là… Ce sont par contre des conditions rêvées pour admirer la côte et étudier les nombreux guillemots qui s’égayent autour du bateau. On assiste également à d’étonnants mirages qui créent une multitude d’iles fantômes qui apparaissent et disparaissent à l’horizon, très impressionnant !

La dangereuse côte exposée de Jæren et ses dizaines d'oiseaux


Le très joli phare de Feistein juste avant Stavanger
Le vent se lève enfin peu avant midi, d’Ouest finalement et pas très fort, mais nous ne sommes pas difficiles ! Avec ces conditions très agréables nous entrons dans les fjords environnant Stavanger, et leurs dizaines d’îles. Nous passons devant la capitale pétrolière du pays sous les quelques premières gouttes de pluie du voyage, et le ballet continu des hélicoptères desservant les plateformes offshore.
Direction Tau tout à l’Est de la baie, dans le Ryfylke, positionnement stratégique pour les jours à venir. La navigation est calme, entre cargos en route, cargos mouillés, jolies îles, et avec ce panorama de montagne si majestueux à l’horizon. Nous sommes à présent au cœur de la Norvège des fjords…

Boah, ca passe large entre le cargo mouillé et l'île !


Le port n'était pas le plus accueillant mais le cadre vaut le détour !
L’arrivée à Tau n’est pas des plus faciles (quelle idée aussi de mettre des gros rochers sous l’eau au ras du quai visiteur), mais au final nous trouvons finalement une place disponible, sans doute la dernière. Beaucoup trop de voiliers et de campings cars ici ! Affluence sans doute due à la proximité de la fameuse randonnée du Preikestolen. Mais bon, au moins il y a une douche, c’est déjà ça !
22 mai : Tau – Vikevåg (14M)
Aujourd’hui, fort vent d’Est, surtout dans l’après-midi. Mais grâce à notre position au vent de la zone nous pouvons faire un tour le matin ! L’objectif est d’aller se mettre dans l’ouvert du Høgsfjord pour voir le joli profil coupé dans la montagne.
La navigation se passe bien même si les effets de site sont impressionnants : quand le vent d’Est (de terre donc) est canalisé par les fjords hauts de près de 1000m, il arrive sur l’eau avec une force démultipliée. La vue valait le coup et nous rejoignons sous génois seul à moitié enroulé l’île de Rennesøy où nous espérons trouver un bon abri.

Et là bas les fjords commencent!


Le charmant petit port de Vikevåg, sur l'île de Rennesøy.
Les rafales catabatiques nous poursuivent presque jusqu’à l’entrée du port, mais ouf, il est relativement protégé à l’intérieur. Et même remarquablement protégé au niveau du quai visiteur qui a le bon goût d’être libre. Le cadre est superbe : nous sommes près de 2 beaux vieux bateaux de bois, dans un petit village noyé de soleil, au pied d’une impressionnante falaise verte.
C’est sans doute la dernière journée de beau temps chaud, alors sitôt amarrées, nous sautons dans nos chaussures de rando pour monter sur le sommet le plus proche. Rennesøy a été occupée depuis l’âge de pierre, Wikipedia affirme même qu’elle abrite les plus anciennes traces d’occupation humaine de la Norvège. Les vestiges de fermes et de moulins à eau organisés le long de la gorge principale sur la face est sont plus récents, mais il est tout de même intéressants de constater l’empreinte humaine sur les paysages : plusieurs essences d’arbres poussent près de l’eau, chacune avec son utilité (le bois de l’une sert à faire des sabots, l’écorce de l’autre à nourrir les bêtes – et, en farine, les humains…). Le sommet de l’île est couvert de « lynghei » : paysage résultant de la déforestation ancienne, un mélange d’herbes et broussailles basses, essentiellement des pâturages. Effectivement, il y a (largement) plus de moutons que d’humains dans le coin !

L’île est la plus haute des alentours (plus de 200 m) et nous offre une ballade magnifique et de beaux points de vue.


Depuis la montagne couverte de lynghei, la vue sur les îles et les fjords environnants est impressionnante...


Même si le vent d'Est fait le tour de l'île, le port n'en reste pas moins bien abrité. Au passage... où est Saltimbanque ?
Le vent redouble d’intensité en début de soirée mais c’est à peine si on le sent dans notre si bon et bel abri !
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23 mai : Vikevåg – Haugesund (26 M)
En route pour Haugesund et le fameux chenal entre l’île de Karmøy et la terre, connu pour son fort courant de marée et son important trafic maritime commercial. Car oui, les marées sont de retour ! Pas encore très impressionnantes (40cm à Vikevåg), elles vont croître au fur et à mesure que nous gagnons vers le nord. Après 9 ans en eaux « stagnantes», il faut se réhabituer doucement !

Le chenal de Karmøy est un passage obligé sur la côte, et nous imaginons y aller sur la fin du fort vent d’Est de la veille. Finalement nous aurons un régime d’Ouest variable et alternerons voiles, voiles réduites et quelques discrets appuis moteur…


Le début de la route se fait dans un joli paysage de skjærgård, puis le cadre devient vite très industriel.


Les lumières de grains font de beaux couchers de soleil par contre...
La fin de l’été coïncide avec notre arrivée à Haugesund, qui se passe sous une pluie diluvienne, et une température bien frisquette… Nous ne verrons pas grand-chose de la ville, mis à part sa très belle avenue centrale maritime où se trouve le port de plaisance. Et en particulier nous ne visiterons pas ses douches chaudes, fermées pour rénovation hivernale ! Ce n’est pas l’été on vous dit !
24 mai : Haugesund – Pilapollen (34M)
Départ très matinal, il pleut un peu, il fait gris, ça caille. Mais nous avons le courant avec nous (d’où l’heure de réveil…) et le vent soufflotte de Sud. Nous vérifions donc si notre voile de beau temps (le grand spi) fonctionne aussi sous la pluie. Et oui, et c’est quand même plus élégant :o)

Un empannage plus tard, et Saltimbanque entre dans le Bømlafjord tiré par sa belle bulle bleue et jaune, très classe. Nous sommes en Norvège maritime, celle où dans chaque petite baie on trouve un chantier naval, celle où l’immense majorité des bateaux croisés sont des professionnels (pêcheurs ou petits cargos), celle où il faut composer avec les nombreux ferry qui relient les non moins nombreuses îles, celle où les piscicultures sont omniprésentes.


Au moins le spi met un peu de couleur !


Les rochers sont un peu plus clairs par ici, et couverts de sapins.
Le spi s’effondre en même temps que le vent, et nous poursuivons au moteur au milieu des centaines d’îles de l’archipel entre Bømlo et Stord. Les îles sont hautes de plusieurs centaines de mètres, les fonds leur répondent en symétrique, et nous zigzaguons dans le labyrinthe minéral…
Il est possible de mouiller dans cet archipel, ce qui n’est pas toujours le cas dans ces parages très profonds. Nous avons choisi la baie de Pilapollen pour passer la nuit. L’entrée est un peu étroite, mais nous commençons à nous habituer à nos cartes numériques maintenant que nous n’avons plus d’autre alternative, et notamment nous apprécions la possibilité d’enregistrer notre trace. Si nous passons dans un sens, il sera alors aisé de repasser exactement au même endroit pour ressortir !

Saltimbanque est maintenant un bateau dernier cri équippé d'une centrale de navigation numérique !


La très belle baie toute ronde de Pilapollen. (et a priori on ne devrait pas chasser avec ce vent là !)
Une fois dans la baie toute ronde, il suffit de jeter l’ancre au milieu par « seulement » 10m de fond, ce qui est notre limite sans guindeau… Quel bonheur d’être de nouveau au mouillage, le site est superbe et les forts gazouillis des oiseaux n’enlèvent rien au charme de l’endroit…
25 mai : Pilapollen - Liaskjæret (30M)
Toujours peu de vent prévu aujourd’hui, mais de nord cette fois ! Ça nous changera de tirer des bords… Le beau temps est revenu entre les averses, et la navigation est très agréable à défaut d’être efficace. Nous sommes ébahies par le paysage, la haute île de Stord à tribord, l’archipel d’Austevoll qui commence à bâbord, les sommets enneigés au loin, c’est absolument magnifique.

Des ferrys reliant les îles se croisent devant le glacier du Folgefonna en arrière plan.


Nous reconnaissons à présent les îles et les montagnes, nous sommes tout près de notre but: Bergen!
Alors que nous progressons vers le nord et atteignons le fjord suivant (Bjørnafjorden), ça en devient indécent… Déjà il fait un temps superbe (quoiqu’un peu calme comme nous sommes de nouveau au moteur…), la mer est bleue transparente, sur tribord les montagnes et le glacier du Folgefonna font la jonction avec le ciel azur, à bâbord le skjærgård s’émiette gentiment, et devant, oui plus de doute, devant, 3 sommets que nous reconnaîtrions entre mille : Lyderhorn, Damsgårdfjellet, Løvstakken. Devant il y a les montagnes de Bergen, « nos » montagnes.
Nous avons vécu à Bergen il y a 10 -12 ans à notre retour de l’Atlantique, c’est cette ville qui nous a fait tellement aimer la Norvège que nous avons tout fait pour y rester depuis … et donc, depuis 12 ans nous avons une idée derrière la tête qui ne veut plus nous lâcher (les bretons sont têtus…) : y retourner avec Saltimbanque.
Ce ne sera pas pour ce soir et dans la brise évanescente nous cherchons un mouillage. Peine perdue, soit il y a trop de fond, soit c’est trop étroit pour pouvoir éviter. Nous voyons un petit port sur la côte de l’île de Sotra. Une rapide vérification sur internet nous indique qu’il y a des places visiteurs. Allez, peu importe, nous voulons juste passer la nuit quelque part, ça sera Liaskjæret.

Finalement le port est charmant. Les sanitaires ne sont pas encore ouverts, nous serons donc « comme au mouillage » (lire : douche à coup de seaux d’eau de mer dans le cockpit…). La vue vers les îles est complètement dégagée car nous sommes en bout de ponton, et en plus nous trouvons des bigorneaux pour l’apéro ! Des fois l’improvisation amène de bonnes surprises !


Finalement le port de Liaskjæret était très agréable
26 mai : Liaskjæret – Bergen (10 M)
Pas de vent ce matin… nous prenons donc le temps d’aller monter sur le sommet le plus proche, en l’occurrence un beau massif granitique. La vue vaut le détour. Sotra est une immense île à la géologie particulière, et nous jouons à reconnaître les îles et les sommets alentours. Nous avons juste sous-estimé la chaleur en ce petit matin !

Vue sur les hauteurs de Sotra à gauche, et le chenal qui mène à Bergen


Bergen se dévoile, on y est presque...
C’est donc en T-shirt et short que nous prenons la route de Bergen. Le vent nous fait même le cadeau de se lever au bout d’une petite heure et c’est à la voile que nous passons le pont de Sotra. (élégance, quand tu nous tiens...)

Déjà nous apercevons le pont d’Askøy, dans des effets de site aussi impressionnants qu’imprévisibles. Puis notre quartier de Sandviken se découvre devant, Laksevåg défile sur tribord, Camille salue son ancien bureau puis vérifie l’heure : ah, 14h un peu passées, c’est l’heure de l’Hurtigruten ! Ça ne rate pas, l’express côtier en provenance de Kirkenes déboule du Nord…
Nous approchons de Vågen, dont l’entrée est cachée par 3 paquebots de croisière et une demi-douzaine de navires de support aux plateformes. On se faufile entre les ferrys pour arriver devant Bryggen. Tout est si familier et si différent comme nous arrivons par la mer ! Le quai de Zacchariabryggen est libre, on s’amarre contre les gros pneus qui protègent le vieux quai de pierre, le nez pointé vers Fløyen.

Ca y est, Saltimbanque est à Bergen.


C'est fait !!!
27 mai : Bergen (à terre)


Bergen...
Bergen est toujours aussi belle… et ça se sait ! La saison touristique a commencé et notre bateau crânement amarré dans le port historique sous les vieilles maisons de bois typiques, est maintenant immortalisé sur des photos souvenir dans le monde entier.
Bryggen et le marché aux poissons sont objectivement superbes, mais nous leur préférons nos petits coins « à nous », ces rues et chemins que nous arpentions tous les jours lorsque nous vivions ici. Laure part refaire son jogging du vendredi : monter les 300m verticaux de Stotzekleiven puis redescendre par Skredderdalen. Camille prend une option plus calme et part admirer les rhododendrons de Fjellveien.

La vue si familière depuis Sandviksfjellet


Bon d'accord, il peut pleuvoir... mais c'est beau aussi sous la pluie !
Une petite soupe de poisson des « søstrene Hagelin » plus tard et nous partons faire quelques courses, notamment un… parapluie ! Bien pratique pour couvrir la descente lors des – nombreuses – averses !
Pour finir cette escale façon pèlerinage, nous nous offrons une pizza sur le port. Depuis notre première transatlantique, c’est notre dîner fétiche avant une grande traversée, et nos regards sont déjà tournés vers notre prochaine destination : les Shetland…
28 mai : Bergen – Herdla (16M)
Il semble y avoir une fenêtre météo dans quelques jours, même si la situation n’est pas encore très claire. Pour mettre toutes les chances de notre côté, nous décidons de quitter le centre-ville, protégé du large par plusieurs grosses îles, et aller se positionner plus près de l’extérieur du skjærgård.


Au revoir Bergen, et notre cher sommet de Rundemannen...
Direction le nord de l’île d’Askøy, plus précisément Herdla ou nous avions fait un de nos tout premiers tours de kayak il y a 10 ans. La navigation s’annonce sans histoire dans un vent de sud, modulo quelques effets de site. Nous croisons l’Hurtigruten à l’heure prévue, mais nous sommes plus surprises de rencontrer un sous-marin en train de faire des aller-retours dans le petit fjord ! Les militaires nous font des grands coucous amicaux, nous supposons donc que notre présence n’est pas un problème !
L’abri que nous visons est une minuscule baie toute ronde au fond de laquelle on trouve un petit quai communal, gratuit si l’on n’utilise ni eau ni électricité. L’endroit semble surtout développé pour les campings cars, mais hors-saison comme nous sommes c’est calme à souhait

La solitude des lieux contraste avec le bouillonnement du centre de Bergen!


Il va être temps de quitter le plancher des vaches!
L’île de Herdla abrite quelques vestiges historiques, et une réserve ornithologique où vivent 230 espèces d’oiseaux marins. Très chouette petit tour avec vues sur de nombreux oiseaux, vaches, et perspectives sur le skjærgård norvégien. Puis nous rentrons assez vite au bateau pour analyser la météo… Ce n’est pas la fenêtre la plus confortable du monde, mais c’est pire après, et nous nous préparons donc pour partir vers les Shetland le lendemain, la plus longue traversée prévue de ce voyage…
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Vos messages:

mum - 03/06/2024 16:32:09
une certaine nostalgie nous atteint en admirant vos photos ,merci pour vos voyages , a bientot aux Shetlands

la mamou - 02/06/2024 20:47:21
Encore un bien bel article ....Et des photos superbes qui permettent de s'imaginer à vos cotés !

Kirstie & Neil: L’Escale - 02/06/2024 20:34:27
What an amazing finale in Norway! All the best the country has to offer, and a dream realised to take Saltimbanque to Bergen at last. Gorgeous pictures and wonderful narration :-)
Bon Vents for the Shetland Isles…







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