|
|
|
Saltimbanque navigue au cœur de la Norvège des fjords pour finalement atteindre un
objectif auquel nous avions rêvé pendant de nombreuses années : Bergen !
Plus de photos sans beaucoup de vent dans notre page Photos
|
|
195 milles navigués
445 milles parcourus depuis le départ
|
|
|
|
19 mai: Egersund (à terre)
|
|
Nos premiers pas à Egersund ne sont pas très stables. Il y avait un peu de houle
cette nuit au large ! Le village est charmant, on y retrouve les attributs
classiques d’une bourgade de la côte ouest au printemps : vieilles maisons de
bois, massifs imposants de rhododendrons, églises et magasins bibliques (nous
sommes dans la partie religieuse du pays). Et une curiosité : un soleil qui tape
fort ! Si fort qu’on oublierait presque que la dernière neige à Oslo date d’il y
a tout pile un mois !
|
Le plus gros rhododendron que l'on ait jamais vu (Laure donne l'échelle de la
chose!)
|
|
Le vent souffle grand frais de Nord-Ouest aujourd’hui, le temps idéal pour une
longue randonnée dans l’arrière-pays. Tout d’abord à la découverte des roches
physionomiques du coin : nous sommes dans le « magma geopark » et le paysage est
constitué de lave profonde solidifiée, de type anorthosite assez rare apparemment.
Très beaux cailloux en effet ! Sur le chemin du retour nous vérifions la vue depuis
chaque petit sommet qui croise notre route. Notre verdict : c’est joli ici !
|
|
Laure a continué la balade en mammouth!
|
Vue sur l'entrée d'Egersund
|
|
Retour au port, nous partageons le ponton avec un voilier de charter norvégien et 3
bateaux de voyage (Suédois, Français et Allemand). Nous sommes – bien évidemment –
de loin le plus petit. Il y a 13 ans autour de l’Atlantique nous faisions partie du
club très fermé des « moins de 30 ans sur moins de 30 pieds ». Il nous semble
aujourd’hui que celui des « plus de 40 ans sur moins de 30 pieds » est encore plus «
select » !
|
|
20 mai : Egersund – Sirevåg (15 M)
|
|
Là c'est encore un peu étroit pour être à la voile...
|
Le vent a bien molli, mais souffle toujours de face. L’idée de passer les 40
milles sans abri de Jæren en tirant des bords lents ne nous enchantant guère,
nous décidons de nous avancer un peu avec une courte étape vers Sirevåg.
Nous ressortons par le nord de l’île d’Eigerøy, et dès que le chenal s’élargit,
nous tirons des bords à la voile, c’est quand même plus élégant. On n’avance
pas, soyons claires, à peine 3 nœuds à 50 degrés de la route, mais peu importe :
il fait beau et nous ne sommes pas pressées. Demain il devrait y avoir force 5
de Sud-Est, nous aurons tout le temps d’aller vite.
|
|
Alors on musarde, un bord vers le large, un autre vers la terre etc. Lors d’un
virement près des rochers, nous avons une touche ! Le premier maquereau du
voyage ? Et non, beaucoup mieux que ça : c’est un lieu jaune que Laure remonte !
Notre tout premier lieu jaune !
|
Attention, lieu jaune dans 5..... 4..... 3.....
|
|
Le calme du petit port de Sirevåg
|
Le temps de le vider, nous arrivons au port de
pêche de Sirevåg, tout récemment
équipé d’un ponton visiteur. C’est très calme, il ne semble n’y avoir aucune
activité, l’endroit parfait pour travailler sur le site avant notre bon dîner !
|
|
21 mai : Sirevåg – Tau (49 M)
|
|
C’est parti pour la grande journée de portant promise par tous les modèles météo
depuis plusieurs jours. Et en effet dès la sortie du port nous filons à près de 6
nœuds vers l’Ile Rauna qui marque le début de Jæren. Cette zone étonnamment plate de
24 milles sans skjærgård au Sud-Ouest de la Norvège est la plus longue côte exposée
du pays. Elle a donc sinistre réputation…
|
|
Le vent n’est pas prévu si fort que cela, ça devrait aller pour nous. Surtout
qu’il semble mollir un peu, puis beaucoup, puis beaucoup trop ! Pétole molle !!
La mer est comme un miroir et Junior devra encore travailler des heures pour
nous sortir de là… Ce sont par contre des conditions rêvées pour admirer la côte
et étudier les nombreux guillemots qui s’égayent autour du bateau. On assiste
également à d’étonnants mirages qui créent une multitude d’iles fantômes qui
apparaissent et disparaissent à l’horizon, très impressionnant !
|
La dangereuse côte exposée de Jæren et ses dizaines d'oiseaux
|
|
Le très joli phare de Feistein juste avant Stavanger
|
Le vent se lève enfin peu avant midi, d’Ouest finalement et pas très fort, mais
nous ne sommes pas difficiles ! Avec ces conditions très agréables nous entrons
dans les fjords environnant Stavanger, et leurs dizaines d’îles. Nous passons
devant la capitale pétrolière du pays sous les quelques premières gouttes de
pluie du voyage, et le ballet continu des hélicoptères desservant les
plateformes offshore.
|
|
Direction Tau tout à l’Est de la baie, dans le Ryfylke, positionnement
stratégique pour les jours à venir. La navigation est calme, entre cargos en
route, cargos mouillés, jolies îles, et avec ce panorama de montagne si
majestueux à l’horizon. Nous sommes à présent au cœur de la Norvège des fjords…
|
Boah, ca passe large entre le cargo mouillé et l'île !
|
|
Le port n'était pas le plus accueillant mais le cadre vaut le détour !
|
L’arrivée à Tau n’est pas des plus faciles (quelle
idée aussi de mettre des gros
rochers sous l’eau au ras du quai visiteur), mais au final nous trouvons
finalement une place disponible, sans doute la dernière. Beaucoup trop de
voiliers et de campings cars ici ! Affluence sans doute due à la proximité de la
fameuse randonnée du Preikestolen. Mais bon, au moins il y a une douche, c’est
déjà ça !
|
|
22 mai : Tau – Vikevåg (14M)
|
|
Aujourd’hui, fort vent d’Est, surtout dans l’après-midi. Mais grâce à notre position
au vent de la zone nous pouvons faire un tour le matin ! L’objectif est d’aller se
mettre dans l’ouvert du Høgsfjord pour voir le joli profil coupé dans la montagne.
|
|
La navigation se passe bien même si les effets de site sont impressionnants :
quand le vent d’Est (de terre donc) est canalisé par les fjords hauts de près de
1000m, il arrive sur l’eau avec une force démultipliée. La vue valait le coup et
nous rejoignons sous génois seul à moitié enroulé l’île de Rennesøy où nous
espérons trouver un bon abri.
|
Et là bas les fjords commencent!
|
|
Le charmant petit port de Vikevåg, sur l'île de Rennesøy.
|
Les rafales catabatiques nous poursuivent presque
jusqu’à l’entrée du port, mais ouf, il est relativement protégé à l’intérieur.
Et même remarquablement protégé au niveau du quai visiteur qui a le bon goût
d’être libre. Le cadre est superbe : nous sommes près de 2 beaux vieux bateaux
de bois, dans un petit village noyé de soleil, au pied d’une impressionnante
falaise verte.
|
|
C’est sans doute la dernière journée de beau temps chaud, alors sitôt amarrées,
nous sautons dans nos chaussures de rando pour monter sur le sommet le plus
proche. Rennesøy a été occupée depuis l’âge de pierre, Wikipedia affirme même
qu’elle abrite les plus anciennes traces d’occupation humaine de la Norvège. Les
vestiges de fermes et de moulins à eau organisés le long de la gorge principale
sur la face est sont plus récents, mais il est tout de même intéressants de
constater l’empreinte humaine sur les paysages : plusieurs essences d’arbres
poussent près de l’eau, chacune avec son utilité (le bois de l’une sert à faire
des sabots, l’écorce de l’autre à nourrir les bêtes – et, en farine, les
humains…). Le sommet de l’île est couvert de « lynghei » : paysage résultant de
la déforestation ancienne, un mélange d’herbes et broussailles basses,
essentiellement des pâturages. Effectivement, il y a (largement) plus de moutons
que d’humains dans le coin !
L’île est la plus haute des alentours (plus de 200 m) et nous offre une ballade
magnifique et de beaux points de vue.
|
Depuis la montagne couverte de lynghei, la vue sur les îles et les fjords
environnants est impressionnante...
|
|
Même si le vent d'Est fait le tour de l'île, le port n'en reste pas moins bien
abrité. Au passage... où est Saltimbanque ?
|
Le vent redouble d’intensité en début de soirée mais c’est à peine si on le sent
dans notre si bon et bel abri !
|
|
Haut de page
|
|
|
23 mai : Vikevåg – Haugesund (26 M)
|
|
En route pour Haugesund et le fameux chenal entre l’île de Karmøy et la terre,
connu pour son fort courant de marée et son important trafic maritime
commercial. Car oui, les marées sont de retour ! Pas encore très
impressionnantes (40cm à Vikevåg), elles vont croître au fur et à mesure que
nous gagnons vers le nord. Après 9 ans en eaux « stagnantes», il faut se
réhabituer doucement !
Le chenal de Karmøy est un passage obligé sur la côte, et nous imaginons y aller
sur la fin du fort vent d’Est de la veille. Finalement nous aurons un régime
d’Ouest variable et alternerons voiles, voiles réduites et quelques discrets
appuis moteur…
|
Le début de la route se fait dans un joli paysage de skjærgård, puis le cadre
devient vite très industriel.
|
|
Les lumières de grains font de beaux couchers de soleil par contre...
|
La fin de l’été coïncide avec notre arrivée à
Haugesund, qui se passe sous une
pluie diluvienne, et une température bien frisquette… Nous ne verrons pas
grand-chose de la ville, mis à part sa très belle avenue centrale maritime où se
trouve le port de plaisance. Et en particulier nous ne visiterons pas ses
douches chaudes, fermées pour rénovation hivernale ! Ce n’est pas l’été on vous
dit !
|
|
24 mai : Haugesund – Pilapollen (34M)
|
|
Départ très matinal, il pleut un peu, il fait gris, ça caille. Mais nous avons
le courant avec nous (d’où l’heure de réveil…) et le vent soufflotte de Sud.
Nous vérifions donc si notre voile de beau temps (le grand spi) fonctionne aussi
sous la pluie. Et oui, et c’est quand même plus élégant :o)
Un empannage plus tard, et Saltimbanque entre dans le Bømlafjord tiré par sa
belle bulle bleue et jaune, très classe. Nous sommes en Norvège maritime, celle
où dans chaque petite baie on trouve un chantier naval, celle où l’immense
majorité des bateaux croisés sont des professionnels (pêcheurs ou petits
cargos), celle où il faut composer avec les nombreux ferry qui relient les non
moins nombreuses îles, celle où les piscicultures sont omniprésentes.
|
Au moins le spi met un peu de couleur !
|
|
Les rochers sont un peu plus clairs par ici, et couverts de sapins.
|
Le spi s’effondre en même temps que le vent, et nous poursuivons au moteur au
milieu des centaines d’îles de l’archipel entre Bømlo et Stord. Les îles sont
hautes de plusieurs centaines de mètres, les fonds leur répondent en symétrique,
et nous zigzaguons dans le labyrinthe minéral…
|
|
Il est possible de mouiller dans cet archipel, ce qui n’est pas toujours le cas
dans ces parages très profonds. Nous avons choisi la baie de Pilapollen pour
passer la nuit. L’entrée est un peu étroite, mais nous commençons à nous
habituer à nos cartes numériques maintenant que nous n’avons plus d’autre
alternative, et notamment nous apprécions la possibilité d’enregistrer notre
trace. Si nous passons dans un sens, il sera alors aisé de repasser exactement
au même endroit pour ressortir !
|
Saltimbanque est maintenant un bateau dernier cri équippé d'une centrale de
navigation numérique !
|
|
La très belle baie toute ronde de Pilapollen. (et a priori on ne devrait pas
chasser avec ce vent là !)
|
Une fois dans la baie toute ronde, il suffit
de jeter l’ancre au milieu par «
seulement » 10m de fond, ce qui est notre limite sans guindeau… Quel bonheur
d’être de nouveau au mouillage, le site est superbe et les forts gazouillis des
oiseaux n’enlèvent rien au charme de l’endroit…
|
|
25 mai : Pilapollen - Liaskjæret (30M)
|
|
Toujours peu de vent prévu aujourd’hui, mais de nord cette fois ! Ça nous
changera de tirer des bords… Le beau temps est revenu entre les averses, et la
navigation est très agréable à défaut d’être efficace. Nous sommes ébahies par
le paysage, la haute île de Stord à tribord, l’archipel d’Austevoll qui commence
à bâbord, les sommets enneigés au loin, c’est absolument magnifique.
|
Des ferrys reliant les îles se croisent devant le glacier du Folgefonna en
arrière plan.
|
|
Nous reconnaissons à présent les îles et les montagnes, nous sommes tout près de
notre but: Bergen!
|
Alors que nous progressons vers le nord et atteignons le fjord suivant
(Bjørnafjorden), ça en devient indécent… Déjà il fait un temps superbe
(quoiqu’un peu calme comme nous sommes de nouveau au moteur…), la mer est bleue
transparente, sur tribord les montagnes et le glacier du Folgefonna font la
jonction avec le ciel azur, à bâbord le skjærgård s’émiette gentiment, et
devant, oui plus de doute, devant, 3 sommets que nous reconnaîtrions entre mille
: Lyderhorn, Damsgårdfjellet, Løvstakken. Devant il y a les montagnes de Bergen,
« nos » montagnes.
|
|
Nous avons vécu à Bergen il y a 10 -12 ans à notre retour de l’Atlantique, c’est
cette ville qui nous a fait tellement aimer la Norvège que nous avons tout fait pour
y rester depuis … et donc, depuis 12 ans nous avons une idée derrière la tête qui ne
veut plus nous lâcher (les bretons sont têtus…) : y retourner avec Saltimbanque.
|
|
Ce ne sera pas pour ce soir et dans la brise
évanescente nous cherchons un
mouillage. Peine perdue, soit il y a trop de fond, soit c’est trop étroit pour
pouvoir éviter. Nous voyons un petit port sur la côte de l’île de Sotra. Une
rapide vérification sur internet nous indique qu’il y a des places visiteurs.
Allez, peu importe, nous voulons juste passer la nuit quelque part, ça sera
Liaskjæret.
Finalement le port est charmant. Les sanitaires ne sont pas encore ouverts, nous
serons donc « comme au mouillage » (lire : douche à coup de seaux d’eau de mer
dans le cockpit…). La vue vers les îles est complètement dégagée car nous sommes
en bout de ponton, et en plus nous trouvons des bigorneaux pour l’apéro ! Des
fois l’improvisation amène de bonnes surprises !
|
Finalement le port de Liaskjæret était très agréable
|
|
26 mai : Liaskjæret – Bergen (10 M)
|
|
Pas de vent ce matin… nous prenons donc le temps d’aller monter sur le sommet le
plus proche, en l’occurrence un beau massif granitique. La vue vaut le détour.
Sotra est une immense île à la géologie particulière, et nous jouons à
reconnaître les îles et les sommets alentours. Nous avons juste sous-estimé la
chaleur en ce petit matin !
|
Vue sur les hauteurs de Sotra à gauche, et le chenal qui mène à Bergen
|
|
Bergen se dévoile, on y est presque...
|
C’est donc en T-shirt et short que nous prenons la route de Bergen. Le vent nous
fait même le cadeau de se lever au bout d’une petite heure et c’est à la voile
que nous passons le pont de Sotra. (élégance, quand tu nous tiens...)
Déjà nous apercevons le pont d’Askøy, dans des effets de site aussi
impressionnants qu’imprévisibles. Puis notre quartier de Sandviken se découvre
devant, Laksevåg défile sur tribord, Camille salue son ancien bureau puis
vérifie l’heure : ah, 14h un peu passées, c’est l’heure de l’Hurtigruten ! Ça ne
rate pas, l’express côtier en provenance de Kirkenes déboule du Nord…
|
|
Nous approchons de Vågen, dont l’entrée est cachée
par 3 paquebots de croisière
et une demi-douzaine de navires de support aux plateformes. On se faufile entre
les ferrys pour arriver devant Bryggen. Tout est si familier et si différent
comme nous arrivons par la mer ! Le quai de Zacchariabryggen est libre, on
s’amarre contre les gros pneus qui protègent le vieux quai de pierre, le nez
pointé vers Fløyen.
Ca y est, Saltimbanque est à Bergen.
|
C'est fait !!!
|
|
27 mai : Bergen (à terre)
|
|
Bergen...
|
Bergen est toujours aussi belle… et ça se sait ! La saison touristique a
commencé et notre bateau crânement amarré dans le port historique sous les
vieilles maisons de bois typiques, est maintenant immortalisé sur des photos
souvenir dans le monde entier.
|
|
Bryggen et le marché aux poissons sont objectivement superbes, mais nous leur
préférons nos petits coins « à nous », ces rues et chemins que nous arpentions
tous les jours lorsque nous vivions ici. Laure part refaire son jogging du
vendredi : monter les 300m verticaux de Stotzekleiven puis redescendre par
Skredderdalen. Camille prend une option plus calme et part admirer les
rhododendrons de Fjellveien.
|
La vue si familière depuis Sandviksfjellet
|
|
Bon d'accord, il peut pleuvoir... mais c'est beau aussi sous la pluie !
|
Une petite soupe de poisson des « søstrene Hagelin » plus tard et nous partons
faire quelques courses, notamment un… parapluie ! Bien pratique pour couvrir la
descente lors des – nombreuses – averses !
|
|
Pour finir cette escale façon pèlerinage, nous nous offrons une pizza sur le port.
Depuis notre première transatlantique, c’est notre dîner fétiche avant une grande
traversée, et nos regards sont déjà tournés vers notre prochaine destination : les
Shetland…
|
|
28 mai : Bergen – Herdla (16M)
|
|
Il semble y avoir une fenêtre météo dans quelques jours, même si la situation n’est
pas encore très claire. Pour mettre toutes les chances de notre côté, nous décidons
de quitter le centre-ville, protégé du large par plusieurs grosses îles, et aller se
positionner plus près de l’extérieur du skjærgård.
|
|
Au revoir Bergen, et notre cher sommet de Rundemannen...
|
Direction le nord de l’île d’Askøy, plus précisément Herdla ou nous avions fait
un de nos tout premiers tours de kayak il y a 10 ans. La navigation s’annonce
sans histoire dans un vent de sud, modulo quelques effets de site. Nous croisons
l’Hurtigruten à l’heure prévue, mais nous sommes plus surprises de rencontrer un
sous-marin en train de faire des aller-retours dans le petit fjord ! Les
militaires nous font des grands coucous amicaux, nous supposons donc que notre
présence n’est pas un problème !
|
|
L’abri que nous visons est une minuscule baie toute
ronde au fond de laquelle on
trouve un petit quai communal, gratuit si l’on n’utilise ni eau ni électricité.
L’endroit semble surtout développé pour les campings cars, mais hors-saison
comme nous sommes c’est calme à souhait
|
La solitude des lieux contraste avec le bouillonnement du centre de Bergen!
|
|
Il va être temps de quitter le plancher des vaches!
|
L’île de Herdla abrite quelques vestiges historiques, et une réserve
ornithologique où vivent 230 espèces d’oiseaux marins. Très chouette petit tour
avec vues sur de nombreux oiseaux, vaches, et perspectives sur le skjærgård
norvégien. Puis nous rentrons assez vite au bateau pour analyser la météo… Ce
n’est pas la fenêtre la plus confortable du monde, mais c’est pire après, et
nous nous préparons donc pour partir vers les Shetland le lendemain, la plus
longue traversée prévue de ce voyage…
|
|
Haut de page
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|
|
|
|