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-- 26 août au 2 septembre 2018 -- |
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Changement de pays, nous quittons la
Suède que nous sillonons depuis le début du mois pour le Danemark, et
ses possessions les plus orientales: les îles de Bornholm et
Christiansø. Puis il faut bien penser à rentrer et nos bords nous
ramènent dans notre bon vieux Kattegat.
Plus – beaucoup – de photos des très jolies îles et un petit film à vélo dans notre page "Photos".
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203 milles navigués 3082 milles navigués depuis le départ
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26 août : Hällevik – Allinge (45M) |
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Le
vent de sud a enfin pris de l’ouest, nous offrant la perspective d’un
bord direct vers l’île de Bornholm. Il est prévu plutôt costaud,
la traversée s’annonce rapide et sportive ! Avec départ à minuit bien
entendu… |
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Et en effet,
quel sprint ! D’abord sous génois – GV haute, puis sous foc 1 ris, puis
2 puis de nouveau 1, plutôt au bon plein qu’au travers, et avec une
très sympathique houle bien raide par le côté, Saltimbanque enquille
les milles à grande vitesse. Bob barre et nous n’avons qu’à ajuster la
toile et surveiller les quelques grains plus ou moins orageux qui
restent de la veille.
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Saltimbanque sous 1 ris - foc, à donf ! |
Le petit phare à la pointe Nord de l'île de Bornholm | Nous
arrivons au petit matin à la pointe nord de l’île de Bornholm, assez
élevée, avec quelques falaises, des champs cultivés qui ondulent sur
les hauteurs et des petits villages au niveau de la mer. Nos longues
années de navigation dans la Manche nous rattrapent : on dirait
Guernesey ! |
Une
fois derrière la pointe de l’île, le vent et la mer se calment d’un
coup et nous permettent d’entrer dans le « port de poche » d’Allinge.
L’entrée est magique, dans la lumière du matin, derrière deux digues en
pierre ne laissant qu’un passage étroit vers le bassin rectangulaire au
centre du village.
On s’amarre le long de quais qui pourraient
être à Penzance ou à Looe, cernés de maisonnettes de pierre so british,
ça sent même le fish-and-chips, oh my Goodness where have we landed !
Et cependant : la couleur jaune des maisons et les fumoirs à poisson
nous détrompent vite. Oui nous sommes bien à Bornholm, Danemark. Et
quelle navigation ! 45M en 8h à plus de 5,6 nœuds de moyenne, et les
grains ont attendu que nous ayons fini d’amarrer le bateau pour
commencer à pleuvoir. Des fois les choses se passent quand même plutôt
pas mal !
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On a eu le temps de s'amarrer et de prendre une photo, mais ranger le foc attendra la fin du grain !
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Le
port n’est pas plein, on se met le long du quai, cernés par des
voiliers Allemands. Ils sont tellement chez eux qu’ils nous adressent
la parole directement dans la langue de Goethe, sans vérifier notre
pavillon, et s’offusquent presque quand on leur répond en anglais !
C’est définitivement leur territoire, partagé parfois avec les
Polonais, que l’on retrouve en grand nombre ici. Et, comme on les avait
observés là-bas, toujours en équipage nombreux, avec un chef de bord
qui parle beaucoup dans le cockpit. Peut-être encore une des étapes
pour valider le brevet de skipper ? |
Les rues d'Allinge: plus de maison en bois comme en Suède, uniquement de la brique couverte de crépi jaune danois ! | L’avantage
de naviguer de nuit, c’est qu’on peut visiter pendant la journée.
Dormir ? On a tout l’hiver pour dormir… Petit tour en ville pour
commencer, très mignonne avec ses petites maisons jaunes et ses fleurs.
De nombreux figuiers nous rappellent que nous avons atteint le point le
plus Sud de notre route retour. |
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L’après-midi
nous partons sur le chemin côtier. Bornholm est une résurgence de
l’arrête granitique qui a formé les archipels Finlandais, et on y
trouve, pour notre plus grand plaisir, du granit rose !!! (on ne se
refait pas). Une loutre, amatrice de granit aussi, se faufile tout près
de nous. |
La loutre en question avec un joli oiseau en prime !
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Les cheminées des fumoirs à poisson, omniprésents à Bornholm | La
côte est magnifique, granit donc mais aussi plage de sable blanc, et
toujours les maisons jaunes et les fumoirs à poissons. Sur le chemin du
retour on croise un mirabellier semi-sauvage qui a été un peu secoué
par le vent et nous a laissé de beaux fruits à ramasser par terre. Des
mirabelles, ça complète notre collection de
nourriture-à-ramasser-dans-la-nature ! |
27 août : visite de Bornholm (à vélo)
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Bornholm est une grande île, et comme pour Gotland et Öland nous louons un vélo pour en explorer la partie Nord.
Premier
arrêt : les ruines du château de Hammershus sur la pointe Nord-Est. En
première ligne lors des guerres dano-suédoises, l’île de Bornholm a
toujours été bien défendue, d’abord par cette forteresse du 13e siècle,
puis à partir de la fin du 17e siècle par celle de l’île de Christiansø.
Site
impressionnant, notamment grâce aux superbes points de vue sur la mer.
On apprécie l’architecture de granit rose pour le gros œuvre et de
briques pour les détails (bords de fenêtre, de portes, pentes des
toits.) |
Les ruines du château: après Guernesey, voilà qu'on se croirait en Ecosse !
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Les seuls fidèles de la "chapelle de John" |
Deuxième
arrêt : les falaises dites « la chapelle de John » en raison d’un
ermite qui –parait-il- vivait dans les grottes attenantes. C’est très
vertical ! Point de fidèles, mais chaque arrête est surmontée de son
volatile attitré.
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On continue
vers notre arrêt suivant : les églises médiévales. Très anciennes (13e
siècle), elles remplissaient à la fois la fonction de lieu de culte et
de place forte ! Elles sont donc construites comme un donjon, tout
rond, avec des meurtrières d’où déverser tantôt huile bouillante tantôt
eau bénite. A l’intérieur, la nef s’organise autour d’un gros pylône
central autour duquel sont assis les fidèles. Les sièges du fond sont
bien planqués derrière le pilier, pratique pour somnoler pendant les
longs sermons.
A 15h52 les lumières de l’église que nous
visitons s’éteignent. Nous n’y prêtons guère attention, plus embêtées
par la pluie qui commence à tomber franchement. On se hâte vers le
charmant village de Gudhjem dans l’espoir d’y trouver du café chaud ! |
Une église ronde typique de Bornholm. Les contreforts ont été ajoutés au 18e siècle pour tenir le donjon |
Gudhjem: très joli mais les conditions ne lui font pas justice |
Joli petit
village, son moulin, ses maisons jaunes et son petit port dans la
pierre. Et son café aux gâteaux appétissants. Mais au moment de
commander, la serveuse brise tous nos espoirs « Vous avez du liquide ?
» Nous : « Euh non quelle idée… » (en Scandinavie tout se fait par carte, nous n’avons jamais de liquide sur nous) La
serveuse : « Le courant est coupé dans toute l’île, apparemment un
bateau a mouillé sur le câble sous-marin et l’a endommagé. Pas de
courant, pas de lecteur de carte ... » Et pas de café du coup ?
Sympa elle nous offre 2 cafés encore à peu près tièdes, qui l’on sirote
en regardant nos portables. Plus de 4G, même plus de réseau
téléphonique du tout : les antennes relais sont elles aussi sans
courant. A priori même le 112 ne marche plus. Tous les magasins ferment
faute de pouvoir accepter des paiements. Sans courant, l’activité de
l’île est complètement interrompue… |
Nos
vélos ne consomment que de l’énergie musculaire et nous prenons la
route du retour, non sans un arrêt au bord d’autres falaises aux
failles impressionnantes. On peut même entrer dans l’une d’elle, assez
profondément. C’est tout sombre au fond, on recule bien avant la fin de
la faille !! | La faille en question, impressionnamment longue |
On
tente de sécher les affaires avec notre chauffage au pétrole acheté cet
hiver. Très efficace il monte rapidement la température intérieure à
plus de 20 degrés ! | Retour
au bateau avec 64km dans les pattes, complètement trempées. Mais nous
ne voyons aucune lumière aux fenêtres, le courant est toujours coupé
(cela fait presque 3h maintenant). Le digicode permettant l’accès aux
douches ne fonctionne donc pas - et il n’y a plus d’eau chaude de toute
façon. Ce sera douche de Saltimbanque, sous une petite pluie fine, dans
le cockpit avec de l’eau chauffée dans la bouilloire ! Les passants
nous regardent bizarrement…
Pour se réchauffer, nous sortons
pour la première fois du voyage notre radiateur à pétrole.
Remarquablement efficace il transforme le bateau en un endroit, chaud,
sec et accueillant pour la soirée. On se demande juste comment prendre
la météo sans internet, mais finalement tout est rétabli dans la
soirée. 4h sans courant, seulement, et pourtant toute l’île a été
perturbée. Intéressante expérience de notre besoin permanent en énergie
électrique. Le lendemain les supermarchés bradent leurs produits frais,
à nous les bons steaks à 1 euro ! |
28 août : Allinge – Christiansø (13 M) |
En approche de Christiansø, poussé par un vent et une mer assez forts | Une
nuit calme est prévue ce soir, conditions inespérées pour aller visiter
l’île-forteresse de Christiansø, réputée aussi photogénique que mal
abritée.
Le vent d’ouest est encore bien établi, et la
navigation se fait au portant rapide dans une mer bien formée. Des
nouvelles de notre winch tribord : la pièce abimée est introuvable en
Europe du Nord dans des délais raisonnables, et nos tentatives de
réparation à base de scotch ou de résine ne tiennent que quelques
heures avant d’être dissoutes par l’huile des rouages. On expérimente
des solutions pour renvoyer l’écoute tribord sur le winch de bâbord
pendant toute la traversée, et décidons de faire tourner le winch sur
un seul des deux cliquets jusqu’à Oslo, en espérant qu’il tienne…
Dernier
empannage, on approche de l’entrée du port, très étroite et avec une
forte houle par l’arrière puis le côté. Junior est toujours aussi en
forme et nous propulse à l’intérieur du bassin d’un coup de piston
décidé. |
Le
port est petit, et son côté Ouest peu profond. Il reste le quai Est où
l’on trouve 3m d’eau… et de nombreux voiliers allemands et polonais !
On se met à couple d’un petit voilier rouge et de son équipage de
polonais très sympas. On retrouve aussi notre « crazy kiwi », le petit
allemand « Kati Kati » décoré à la Néo-Zed. Il nous montre où le ferry
se met tous les jours de 10 à 15h, entre 2 traits de peinture blanche
sur le quai : les voiliers doivent libérer la place avant. Nous sommes
juste du bon côté du trait, ouf !
Dans cet univers
germano-polonais, un Rustler 36 arrive dans le port, Union Jack à
l’arrière, immatriculé à Falmouth. Et la nature humaine étant ce
qu’elle est, les gens s’assemblent avec qui leur ressemblent le plus.
Nous avons la Manche en commun, et nous passerons une super soirée avec
John et Miranda, anciens moniteurs des Glénans ! Ils nous raconteront
leurs voyages en Islande, Lofoten, Finlande etc. Dommage de croiser si
bonne compagnie si tard dans le voyage… | Vue du port Nord de Christiansø |
Christiansø, magnifique... | Mais
avant cela, allons visiter l’île ! La forteresse n’est plus vraiment
utilisée à des fins militaires mais elle appartient toujours au
Ministère de la Défense, qui gère toute la vie de la petite communauté
d’une soixantaine de personnes qui habite là à l’année. On y trouve en
particulier une école (4 instits pour 12 élèves…), des pompiers, un
restau, un tout petit supermarché. Tout est fermé à partir de 16h et ne
rouvrira le lendemain qu’à 11h, « à l’heure des touristes », nous
informe la serveuse. Pas moyen de visiter les tours donc, mais nous
avons l’île à peu près pour nous toutes seules. |
La
côte Est est entièrement granitique. Le principal attrait de l’île est
son village-citadelle du 18e siècle, aux jolies maisons jaunes, aux
baraques de pêcheurs, aux fumoirs à poisson. Les couleurs sont
magnifiques dans la lumière du soleil couchant et notre dernière escale
majeure du tour de la Baltique ne nous déçoit pas.
Christiansø
est la couverture de notre guide Imray qui nous a suivies tout le
voyage, il nous fallait bien la même photo mais avec Saltimbanque
dessus ! | Les photos carte-postale (ou couverture de guide nautique) sont toujours plus jolies avec Saltimbanque dessus !
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29-30 août : Christiansø – Tårbaek (115M) |
Un
petit miracle de vent d’Est est prévu à partir de cet après-midi et
nous comptons bien en profiter pour avancer un maximum vers l’ouest.
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Des phoques à perte de vue ! | En
attendant on refait un autre petit tour de l’île. Ce matin nous sommes
interpellées par des bruits rauques sur la côte : c’est en fait une
énorme colonie de phoques qui nous réjouit de leur spectacle dans le
calme du matin.
Eau salée pensez-vous ? Ça dépend des
endroits. La baie ou Laure se baigne est tellement douce qu’elle la
boit ! Et tellement pleine de méduses (non-urticantes) que l’eau semble
épaisse… |
Le
vent fait mine de se lever, c’est parti ! Encore très Sud, le spi
asymétrique nous emmène joyeusement jusqu’à la pointe Nord de Bornholm.
Mais derrière l’île, c’est le dé-vent. Plus une brise. L’île est haute,
et grande, et nous serons déventés pendant 3 longues heures assez
frustrantes.
Nous essaierons quelques milles avec le spi
symétrique, mais il faut attendre le début de nuit pour que le vent
d’Est rentre enfin comme prévu. Nous sommes plein vent arrière, et
gréons nos voiles en ciseaux avec génois tangonné. Combinaison très
efficace mais qui a comme inconvénient majeur qu’elle nécessite un
barreur. | Pas de vent sous Bornholm, mais des belles vues sur Hammershus
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Le soleil se lève après une nuit fatigante mais efficace ! | On
essaye de se reposer à tour de rôle dans le carré, en ciré, prêtes à
intervenir car la barreuse peut difficilement lâcher la barre. Autour
de minuit le vent forcit franchement et nous avançons pendant 2-3
heures sous génois seul, allure où notre régulateur d’allures peut
barrer. L’inconvénient majeur cette fois est que ce vent soutenu lève
très rapidement une mer encore une fois surprenamment haute et raide.
On doit avoir au moins 1m de houle avec une période de 5 secondes, et
des trains de 3 vagues successives plus hautes que les autres.
La
manœuvre de re-tangonnage de génois alors que le vent re-mollit, est un
travail d’équilibriste ! On avance vite avec cette toile et à 6h du
matin nous arrivons à la cardinale sud marquant la pointe Sud-Ouest de
la Suède ! On loffe et on met le cap vers le Nord, c’est le dernier
gros virage du voyage. |
Le
vent d’Est commence à refuser de plus en plus vers le Nord-Nord-Est,
nous avons exploité la moindre goutte de ce vent portant ! Le courant
est par contre très favorable, plus d’1 nœud prévu sous le pont reliant
Copenhague et Malmö. Alors plutôt que de s’arrêter en Suède comme
prévu, nous décidons de pousser au Nord du pont.
Nous quittons
donc officiellement la mer Baltique pour entrer dans l’Øresund, ce
passage entre le Danemark et la Suède. Et nous recoupons notre sillage
aller. Une page se tourne clairement comme nous retournons dans des
eaux assez familières et laissons derrière nous un monde à part, et
maintenant beaucoup moins inconnu…
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L’idée
de s’arrêter encore dans la grande et bruyante ville de Copenhague ne
nous enchante guère. Par contre il pleut de plus en plus et la
traversée a été fatigante, et nous aimerions bien nous abriter. On
trouve sur la carte le petit port de Tårbaek à 5 milles au nord de la
capitale Danoise. La description nous séduit tout de suite : « Port
minuscule, seulement pour bateau faisant moins de 12m ET moins de 3m50
de large ET moins de 1,8m de tirant d’eau, peu de places disponibles »
Cela semble parfait pour Saltimbanque non ? | Entrée de Copenhague, qui nous donne bien envie de ne pas nous y arrêter!
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LA place visiteur de Tårbaek, calibrée pour Saltimbanque | Il
reste une place libre (marquée comme telle grâce à son petit panneau
vert, et non rouge), sur pendille, pile de la taille de Saltimbanque.
Parfait, c’est calme ici… 130 DKK la nuit pour nous, avec douche,
électricité et wifi dans le bateau. Le capitaine du port est adorable,
tellement content d’avoir des visiteurs, il nous explique quoi voir
dans les environs, nous montre les douches, et nous donne finalement la
clé du bâtiment du yacht club si on veut profiter de la cuisine ou du
salon. Le vestiaire sera parfait pour faire sécher nos cirés trempés… |
Il
pleut des cordes et nous sommes très contentes de notre belle
navigation, mais aussi un peu fatiguées. Nous passons une après-midi
des plus tranquilles avec le chauffage électrique dans le bateau. C’est
très calme ici et nous sommes ravies de ne pas être dans la grande
ville.
C’est alors que des messages commencent à arriver sur nos
téléphones. D’abord l’Escale qui est aussi dans le coin, et que nous ne
re-croiserons pas plus au Nord. Puis nos amis de Jingle-ex-Traou-Mad
(du tour de l’Atlantique), en vacances en avion. Très vite les
rendez-vous sont pris : demain nous passons la journée en ville ! Les
plans sont faits pour être changés non ? |
31 août : Copenhague, le retour (à terre) |
Avant
d’aller prendre le train pour Copenhague, nous faisons justice à
Tårbaek et sa magnifique forêt, ancien terrain de chasse du roi. Des
grands arbres (dont un chêne de 800 ans d’âge !), un golf, des
cavaliers, un château sur la hauteur, des cerfs en liberté dans le parc
: est-ce à cause de traîner avec des anglais, mais on se croirait à
Richmond Park dans l’ouest de Londres… | Le parc de Tårbaek , et oui nous sommes toujours au Danemark !
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Porto Santo, Mindelo, Les Saintes, Horta, et maintenant Copenhague ! Mais où va-t-on se rencontrer la prochaine fois ?? | Puis
nous passons une très chouette après-midi avec nos divers amis
navigateurs. L’Escale nous raconte sa traversée difficile face au vent,
et nous bénissons notre fenêtre d’Est miracle… Jingle nous parle de
leurs projets de voyage plus ou moins lointains (à commencer par un
tour des capitales nordiques et baltiques, tiens tiens ça nous rappelle
quelque chose ;o) ) |
1er septembre : Tårbaek – Hornbaek (30 M) |
Et
nous qui pensions pouvoir rentrer tranquillement au portant en
profitant des dépressions automnales de sud-ouest… Le vent est prévu
Nord, puis absent. Il y a du vent aujourd’hui, de nord certes, mais
nous devons en profiter pour avancer. Le courant est par contre très
favorable dans le Øresund et donc on ne se plaint pas trop.
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De nombreux bateaux tirent des bords comme nous devant le chateau de Hamlet | On
arrive à hauteur d’Helsingør et du château d’Hamlet, et nous passons de
l’autre côté du goulet. Ca y est cette fois nous sommes dans le
Kattegat, dans la vraie mer salée ! Comme pour nous souhaiter la
bienvenue, un groupe de marsouins fonce sur nous ! Au moins 4 individus
qui viennent jouer avec le bateau. Les marsouins sont peu joueurs
d’habitude et nous sommes absolument ravies de leurs pirouettes ! Nous
n’avions pas vu de dauphins depuis 2014 en Cornouaille anglaise. |
Le
vent peut bien forcir et la pluie tomber, c’est avec un grand sourire
que nous entrons dans le port de Hornbaek. L’entrée est étroite entre 2
toutes petites bouées et deux digues, où la houle de nord-ouest entre
un peu. Mais une fois à l’intérieur le plan d’eau est très abrité,
places visiteurs sur bouées arrière à payer à l’automate (180DKK). | Hornbaek, côté port de pêche
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2 septembre : Hornbaek (à terre) |
Une plage de sable ! Ca faisait bien longtemps... | Hornbaek
est un lieu de villégiature assez prisé des locaux, notamment grâce à
sa grande plage de sable blanc. Il fait très beau en ce dimanche et
d’un seul coup on retrouve une ambiance de vacances et de bateaux venus
pour la journée.
Nous profitons de toute cette activité pour…
faire la lessive et les courses ! Laure se baigne (une si belle plage
!) dans de l’eau salée à 15 degrés, et nous faisons une petite
promenade dans le bois. |
Le
vent va bientôt tomber, mais quelques heures de vent sont prévues cette
nuit que nous comptons bien, une fois encore, exploiter un maximum.
Départ à 18h comme la majorité des plaisanciers en cette fin de
week-end : eux rentrent à la maison, et nous allons vers le large…
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