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Du plus dense de la capitale au plus
sauvage de l’archipel, de la vie citadine au calme d’une île déserte,
c’est l’expérience intégrale de Stockholm et son archipel.
Plus de photos d’environnements très variés dans notre page "Photos".
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147 milles navigués 2599 milles navigués depuis le départ
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4 août : Mariehamn – Aspöfladen (51M) |
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Les orages
s’installent de manière assez durable sur les îles d’Åland, pas les
meilleures conditions pour naviguer mais il faut bien avancer… Départ
donc sous un ciel de plomb, qui finira par délaver sa couleur violette
dans des torrents de pluie alors que nous sortons du chenal entre les
îles.
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On sent qu'il va pleuvoir... |
Il a plu ! | Nous
voilà de nouveau au large ! Nous attendions un vent modéré de
Nord-Ouest, nous promettant une traversée rapide vers la Suède. A la
place nous sommes ballotées par un souffle de Sud-Est, qui disparait
très vite nous laissant sur un lac sans vent. On n’aura jamais fait
autant de moteur que pendant ce voyage… |
Deux
autres gros grains viendront rincer le pont et les voiles, heureusement
sans éclairs, avant que le vent ne daigne enfin se lever comme
prévu. L’entrée dans l’archipel de Stockholm en est d’autant plus
agréable, à la voile entre les îles orangées dans la lumière du soir.
Nous ne sommes qu’à 40M d’Åland et pourtant le paysage est très
différent : les îles sont plus hautes, plus boisées et surtout plus
habitées… D’énormes villas bordent le chenal, chacune équipée de son
ponton privé.
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Magnifique coucher de soleil maintenant que les grains se calment un peu
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Les capitaines des ferrys du coin savent manoeuvrer dans les chenaux étroits ! | Les
énormes ferrys qui sillonnaient les eaux de Mariehamn relient Stockholm
pour la plupart, ce à quoi il faut ajouter quelques paquebots de
croisière, et les nombreux plaisanciers à moteur. Les chenaux sont
étroits et nous suivons le règlement pour la prévention des abordages
en mer : les plus gros ont toujours priorité ! |
La
nuit tombe de plus en plus tôt et nous préfèrerions voir les jolies
îles de jour : on tire la barre vers la baie abritée la plus proche et
jetons l’ancre pour quelques heures de sommeil. |
5 août : Aspöfladen – Vaxholm (23M) |
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Départ
dès que le jour se lève pour continuer notre chemin dans l’archipel de
Stockholm. Le vent est inexistant ce matin et la route se fait au
moteur. On a le temps d’apprécier les jolies îles, beaucoup plus vertes
que leurs cousines finlandaises, sauf ici aussi lorsqu’elles sont
mortes et deviennent des perchoirs à oiseaux divers et variés :
cormorans, mouettes ou aigles ! |
Tout comme dans les archipels finlandais, certaines îles sont dévastées et deviennent le royaume des oiseaux
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Arrivée sur Vaxholm | Plus
on approche de Stockholm, plus les maisons sont grosses le long du
chenal, plus il y a de trafic. De gros orages sont prévus et nous
décidons de nous arrêter à Vaxholm, petite ville vantée par la plupart
des guides touristiques.
Certes le village est mignon,
balnéaire et typique de l’archipel de Stockholm, mais nous n’avions pas
anticipé la densité de population dans les environs… Des ferrys, des
bateaux de touristes, des vacanciers, les îles désertes de Vaasa sont
bien loin… |
Le port est du coup
assez rouleur avec un tel trafic, amarrage sur pendilles, 260 SEK la
nuit pour notre taille. Détail intéressant, nous croisons dans ce port
3 équipages entièrement féminins, une première sur ce voyage ! Notre
voisine est chef de bord du bateau des scouts marins féminins, et nous
donne plein de conseils et d’information sur l’archipel de Stockholm.
Nous
passons également 2 heures sur le premier gros souci technique du
voyage, un winch d’écoute de génois qui ne fonctionne plus. Démontage
intégral, changement d’un ressort cassé et cliquets neufs pour la
forme, nous pensons être reparties de plus belle. Malheureusement
quelques jours plus tard le problème réapparait : une roue dentée est
usée et le cliquet ne tient plus dans son logement… Nous regardons pour
trouver une pièce neuve sur la route et entre temps le winch devra
tourner sur 1 seul cliquet. 8 ans seulement pour user une pièce de
winch, Harken c’est plus ce que c’était… |
Petite
baignade pour se changer les idées, l’eau est toujours aussi chaude
mais difficile de nager loin avec un tel trafic, Laure revient frustrée
de son mille de natation habituel. Camille elle, revient avec une
sympathique petite bestiole sur la cheville : une sangsue ! Toute
petite elle se retire sans histoire mais quand même, on n’a pas de
chance avec le règne animal sur ce voyage…. |
Laure confirme qu'il ne faut pas shunter la bouée verte !
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6 août : Vaxholm – Stockholm (10M) |
Arrivée sur Stockholm, mais si derrière les paquebots, les ferrys et les grues enfin ! |
Départ de
Vaxholm dans une brise sympathique qui nous permet de naviguer à la
voile entre les îles, les voiliers et les ferrys, en route vers
Stockholm ! Comme on approche de la « capitale de la Scandinavie »
(enfin d’après les Suédois..), le trafic se fait infernal. Nous luttons
contre un vent de plus en plus fort de face et sommes ballotés par les
trains de vagues qui se reflètent sur les berges. |
L’arrivée
dans le port de Wasahamn est un soulagement, même si la manœuvre de
port dans 20 nœuds de vent n’est pas la plus sereine. Le port est
étroit mais il ne faut pas hésiter à rentrer bien au fond. Amarrage sur
catways étonnamment courts ! C’est la capitale et nous payons 350 SEK
la nuit, électricité exclue. | Saltimbanque
à Wasahamn, de nombreux étrangers dans ce port, surtout Allemands et
Hollandais, mais également quelques anglais pour une fois ! Mais de
français, point. |
6-7 août : Stockholm (à terre) |
La dernière
fois que nous étions à Stockholm, c’était début décembre et il faisait
froid ! Nous avions parcouru la ville à grandes enjambées avant de
rentrer nous réfugier dans des cafés et musées. C’est amusant de revoir
la même ville sous le soleil et envahie de touristes ! |
Bienvenue à Stockholm ! Nous dit le troubadour affublé de lunettes de soleil à l'occasion de la canicule | Nous
faisons un tour dans le quartier historique, essayant comme à notre
habitude de relier tous les points « à voir » et nous arrêtant pour
lire les plaques et descriptions des monuments historiques. Le seul
musée que nous tenons à visiter est le musée Vasa (pour les autres… eh
bien nous reviendrons, nous sommes déjà si proches de chez nous !) |
Le
Vasa est un magnifique navire de guerre lancé en 1627 (après avoir
coûté 3% du PIB de la Suède de l’époque)… et coulé à 100 mètres de là,
après une glorieuse carrière de 10 minutes. Trop haut, trop étroit, pas
assez de ballast … la première rafale a eu raison de sa stabilité avant
même qu’il ait fait sonner ses canons. Enfoui dans la vase du port et
préservé pendant 333 ans dans l’eau douce de la baie, son emplacement
était oublié jusqu’à sa redécouverte et son renflouement en 1961. Une
magnifique œuvre d’art qui flotte (presque). Un magnet à touristes
aussi (plus de 35 millions depuis le début…). On y est à l’ouverture et
on profite de toute sa splendeur en relative tranquillité. | Le
magnifique chateau arrière du Vasa, les plus de 500 sculptures et
oeuvres d'art devaient impressionner l'ennemi. Les poissons ont adoré...
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Stockholm-plage, plutôt sympa pour une agglomération de 1,5 à 2 millions d'habitants ! | Et
puis on retrouve une amie qui habite Stockholm et nous guide pour un
grand tour de la ville en vélo. C’est sympa de découvrir un autre
visage de cette capitale formée d’îles, le long desquelles les
habitants se baignent, font du kayak etc. |
Enfin,
on rentabilise à fond nos vélos de location en pédalant jusqu’au
supermarché pour un dernier plein de nourriture avant de retrouver
l’archipel sauvage… |
8 août : Stockholm – Saltsjöbaden (12 M) |
Il peut y avoir du courant dans l'étroit passage du Skurusund | Il
fait toujours très chaud mais l’anticyclone s’en va inexorablement,
nous laissant avec des épisodes venteux de plus en plus fréquents. Nous
quittons Stockholm par le Skurusund, un petit chenal aussi peu profond
que large mais qui convient parfaitement pour tout voilier calant moins
de 2m50 et au tirant d’air inférieur (strictement !) à 30m. |
Mais
vite nous allons nous abriter au club nautique de Saltsjöbaden. Ce tout
petit port qui n’offre que 5 places visiteurs sur bouée arrière est
toutefois fort sympathique, gens charmants, 200 SEK tout compris :
douche, électricité et même wifi dans le bateau ! | Maisons typiques de l'archipel près de Stockholm: un petit quai, un ecalier le long du granit et une grosse bâtisse en hauteur.
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La
plage à proximité permet à Laure de rattraper son retard en natation.
L’épisode de vent fort s’arrête dans un violent orage la nuit… |
9 août : Saltsjöbaden – Utö (32 M) |
Normalement
nous avons une journée entière sans coup de vent ni orage ! Nous
décidons d’en profiter autant que possible, direction Härsö pour un
petit mouillage scandinave. Mouillage arrière, nez accroché à des
petits pitons sur le rocher, et même un ponton de bois pour débarquer,
on commence à vraiment maîtriser la manœuvre à présent.
Nous
grimpons sans attendre sur le sommet de l’ile réputé pour sa belle vue.
Et en effet l’archipel de Stockholm se déploie sous nos yeux,
magnifique. Plus de myrtilles par contre, la saison est passée, il ne
reste que les plants grillés et vides… Dommage on aimait bien les
tartes… | Saltimbanque à Härsö, vu depuis le haut de l'île
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Nous ramassons toujours les déchets plastiques
(la saison n’a pas l’air finie…), mais ces dernières semaines sur des
îles peu habitées nous laissaient avec seulement 2-3 emballages par
balade ; preuve empirique indéniable que la pollution humaine est
fonction au moins de la densité de population. Laure décide donc de
passer au niveau 2 lors de sa baignade journalière avec la collecte en
apnée ! Et là le long du rocher un nouveau monde de pollution s’ouvre à
elle : certains objets (pince à linge, croc à pare-batte, vêtements)
sont sans doute tombés par erreur des bateaux. Est-ce le cas des
innombrables bouteilles et canettes que l’on trouve aussi ?
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Laure, bien protégée du soleil, vire au ras des cailloux de l'archipel de Stockholm | Une
fois baladées et baignées, nous repartons vers le sud, face au vent
entre les îles. Il fait beau et le nombre de voiliers est
impressionnant… En fin d’après-midi nous arrivons à Utö, une île assez
populaire : un gros coup de vent est prévu pour les jours à venir et
nous voulons avoir des possibilités et d’abri et d’occupations ! |
L’abri
d’abord : le port n’est pas idéalement protégé de sud-ouest mais nous
comptons sur les infrastructures portuaires pour tenir Saltimbanque
dans les rafales. Raté, la marina consiste en un quai de bois où
amarrer l’avant du bateau, l’arrière doit tenir sur son ancre ! Nous
prenons du coup une place peu profonde mais bien abritée. Au final il y
aura tellement de bateaux que Saltimbanque sera très bien coincé. Le
port coûte 250 SEK la nuit, sans électricité, mais avec douche et sauna
!
Pour les occupations, on verra demain, mais à l’oreille il y a une boîte de nuit pas très loin… Port populaire on avait dit ? |
L’île
d’Utö est connue pour sa géologie spécifique, et nous partons sur le
sentier de randonnée du nord de l’île avec l’ambition de voir de jolis
rochers (pour changer ;o) Premier arrêt, les anciennes mines de fer. En
service dès le 12e siècle, elles sont très endommagées lors de
l’occupation Russe du début du 18e siècle puis sont abandonnées au 19e.
A proximité on trouve les corons locaux, logements des mineurs aux
18-19e siècles. | Les anciennes mines de fer d'Utö, à présent remplies d'eau
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De
retour sur la côte, le chemin serpente entre petites plages de sable
blanc et formations rocheuses atypiques. Pas vraiment de granit ici,
mais des coulées de lave, du grès, des rochers pliés et érodés, tout
cela sur fond de mer déchainée. L’île est absolument magnifique, et
assez différente de celles que nous avons vues jusqu’à présent. |
La côte au Nord d'Utö, on dirait des coulées de lave | Ca souffle sur la côte au vent !
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De
retour au « port populaire », on est par contre un peu agressées par la
foule. C’est vendredi soir et de nombreux bateaux à moteur
arrivent de toute part, mettent la musique à fond sur les pontons et ne
restent pas sobres bien longtemps… On s’échappe vite vers le sauna et
le restaurant pour un dîner en terrasse avec vue sur Saltimbanque…
derrière le mini-golf. |
11 août : Utö – Lille Marskär (17M) |
Quelques
heures de molle entre 2 coups de vent orageux, nous reprenons notre
route vers le sud. Toujours au près, mais avec cette fois un courant de
plus d’1 nœud dans la figure. Notre progression n’est pas des plus
efficaces.
Grâce aux informations de
notre voisine de Vaxholm, nous avons repéré un archipel où nous serons
bien abrités, juste à l’est de Nynäshamn. Nous choisissons pour
aujourd’hui une petite baie au nord de Lille Marskär, abritée de tous
vents de Sud à Ouest. Cette fois nous savons que le rocher est franc,
mais il n’est pas équipé de pitons, nous devons nous débrouiller avec
la nature sauvage : c’est l’expérience de skjærgård ultime.
La
pioche arrière tombe, plouf, ça on maîtrise. Laure saute habilement sur
le rocher avec une aussière avant et cherche un point d’attache
approprié. 3 solutions : 1) autour d’un arbre, facile et efficace, 2)
autour d’un gros rocher, pas mal non plus sauf s’il est coupant, 3)
utiliser un de nos pitons-à-planter-soi-même, bien à condition de le
planter dans la faille adaptée ! Nous testons les 3 solutions avec nos
3 aussières. Avec tout ça on est bien amarrées, les orages peuvent bien
souffler ! En plus nous partageons la baie avec un Bavaria 38 qui nous
fera un paratonnerre des plus efficaces au cas où :o) | Notre premier mouillage-caillou sans aucune infrastructure à terre
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Toutes ces îles, ça protège bien du vent ! | Petite
balade sur l’île, très jolie et habitée par un nombre incalculable de
fourmis rouges. Beaucoup de hérons aussi qui tournoient autour du
bateau. L’eau est magnifique également, très claire et… infestée de
méduses ??? Nous n’en avions pas vue une depuis 3 mois ! Chez nous
c’est synonyme de mer froide, que dit le « thermo-sondeur » ? 15,7°C
!!! La mer a perdu 7 degrés en 3 jours !!! Et elle est étonnement
salée… Notre théorie est que le coup de vent a fait rentrer beaucoup
d’eau salée froide de la mer du Nord. En tout cas ce sera baignade en
combinaison pour Laure…
La nuit sera très calme dans notre super abri, malgré des grains et des orages, c’est la fin de l’été…
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12 août : Lille Marskär – Stora Rammklöv (2M) |
Grand
frais d’ouest – nord-ouest aujourd’hui, 30 nœuds annoncés. Nous
décidons de rester dans l’archipel : les îles sont hautes et protègent
bien du vent, la technique d’amarrage ancre arrière et nez au caillou
permet de s’en approcher très près, et finalement nous ne sommes pas
mieux amarrés dans les ports ici ! | Courte navigation dans la lumière du matin
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Saltimbanque à l'abri dans son île déserte | Direction
l’île voisine de Stora Rammklöv qui nous protègera mieux des vents
d’ouest – nord-ouest. Nous sommes seules. On prend le temps de choisir
notre place, mouiller l’ancre arrière bien loin du rocher pour avoir un
bon angle de tire, attacher 2 aussières avant : une sur arbre, une sur
un piton à planter, ajouter 2 aussières arrières pour limiter la
rotation du bateau dans les rafales des grains, encore une sur arbre et
une sur un piton à planter. Le bateau est tenu par une ancre et 4
aussières, comme une grosse araignée au milieu de sa toile, finalement
pas si différent des techniques de mouillage utilisées en Patagonie.
(on s’entraine pour le prochain voyage ;o)
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Le
vent monte et tournoie dans les grains, les arbres sont secoués, les
nuages galopent, la mer déferle au loin, et Saltimbanque flotte sur un
lac, pas une brise dans le cockpit. Nos seuls voisins sont 2 loutres
qui traversent la baie et un aigle de mer qui tournoie dans le ciel. La
mer est à 14°C et nous faisons chauffer l’eau pour nous laver pour la
première fois du voyage. L’expérience ultime du mouillage baltique
disions-nous ? | Au revoir, archipel de Stockholm !
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Ces
deux derniers jours absolument magiques dans l’archipel nous ont
comblées, et c’est sans regret que nous nous apprêtons à quitter le
royaume des milliers d’îles des hautes latitudes pour leur grande sœur
du sud, Gotland. |
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