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-- 2 au 9 juillet 2024 - - |
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Après plus d’un mois en Ecosse (qui commence officiellement aux Shetland), nous
voilà dans une nouvelle contrée et sur une nouvelle île, l’Irlande ! Plus exactement
l’Irlande du Nord, si proche géographiquement de l’Ecosse et pourtant si différente…
Plus de photos des champs à la ville et un petit film dans notre
page
Photos
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108 milles navigués
1248 milles parcourus depuis le départ
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2 juillet : Port-Ellen – Glenarm (41M)
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Ça discute ferme sur les pontons de Port-Ellen. Nous sommes trois bateaux à
vouloir faire route vers l’Irlande entre le vent fort d’hier et avant le coup de
vent de demain, et nous sommes tous un peu nerveux. Les rafales lèvent encore de
beaux moutons au bout de la jetée, la mer va être très forte pendant la partie
où nous aurons le courant contre nous assure l’Anglais de « Izabel Rose », le
rail des cargos que nous devons traverser est très actif ajoute l’Irlandais de «
Puffin ».
Certes, mais d’après nos informations météo habituelles, ça passe, et étant le
plus petit et le plus lent, nous partons les premiers en fin de matinée. Oh nous
ne partons pas bien vite, Junior étale tout juste le vent dans le chenal, mais
nous nous avançons et dès que nous pouvons envoyer la grand-voile à deux ris
nous
progressons déjà mieux. Une fois sorties du chenal on abat sous deux ris et un
peu de génois. Les rafales sont fortes et en prévision d’un possible
renforcement de vent nous préparons le 3e ris.
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Islay et l'Ecosse disparaissent dans le sillage...
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Ah, il restait encore un petit bout d'Ecosse sur bâbord, le fameux Mull of
Kintyre est à présent derrière nous.
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Mais pour l’instant pas besoin de le prendre, le bateau avance bien et Bob
arrive même à barrer. La mer est formée certes, mais la houle est tellement
longue que cela n’est pas un problème. Saltimbanque fonce à plus de 5 nœuds
malgré le courant contraire, qui n’est finalement pas si fort que cela. A notre
gauche, le « mull of Kintyre » Ecossais, à notre droite, l’Irlande, en fait très
proche ! Seulement 12 milles séparent les deux pays au point le plus étroit.
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Nous arrivons au début du fameux rail des cargos dans un vent qui ne semble pas
forcir du tout et une magnifique houle océane. Pas un bateau à l’horizon, nous
traversons tranquillement alors que le courant commence à renverser et devenir
portant. Nous croisons énormément d’oiseaux, guillemots et macareux, venant sans
doute de l’île de Rathlin juste sur tribord.
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Guillemots et macareux devant l'île de Rathlin et sa grande soeur Irlandaise en
arrière plan
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Premier aperçu de l’Irlande du Nord, nous ne sommes définitivement plus dans les
Highlands !
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Tout se passe à merveille, on trouverait même que notre super vent commencerait
à mollir un peu, on ne fait même plus du 5 nœuds en surface ! Nous renvoyons un
ris, puis vite toute la toile comme le vent s’effondre. Heureusement le courant
favorable forcit, ce qui nous permet d’être déjà abritées de la houle par la
côte lorsque le vent nous abandonne complètement ! Cette navigation qui devait
être difficile d’après les potins de pontons va finalement être bien trop calme
sur la fin…
Les derniers milles se font autant au moteur qu’au courant, qui contribuent
chacun à hauteur de 3,5 nœuds ! Cela nous laisse le temps d’admirer le paysage.
Des collines ondulantes parsemées de champs cultivés jusqu’en bord de falaise,
séparés de petites haies, cela nous rappelle furieusement le Sud de l’Irlande,
et semble assez différent de l’Ecosse.
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Nous arrivons à Glenarm dans de fortes rafales
d’ouest surprenantes pour la
pétole ambiante, juste derrière notre ami Irlandais, et juste devant notre ami
Anglais, tous également soulagés et contents d’une traversée rapide et pas si
difficile que craint au départ. Et maintenant, nous prenons nos quartiers de
coup de vent pour deux jours…
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Arrivée sur Glenarm et ses champs manifestement bien arrosés!
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3-4 juillet : Glenarm (à terre)
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Temps venteux mais plutôt sec, on apprécie !
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Le vent souffle comme prévu (même si n’aurons pas les 40 nœuds qui balaieront
Islay), mais le soleil brille ! Enfin la plupart du temps, nous aurons quand
même de bonnes averses ainsi que plusieurs épisodes de « brumisateur » très
surprenants : sous un grand soleil, un crachin horizontal sorti de nulle part
vient vous rafraîchir au besoin !
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Après une grasse matinée bien méritée, nos premiers pas en terres Irlandaises
nous mènent sur le quai où nichent de nombreux guillemots aux pattes
rouges.
Première surprise, la porte du port hérissée de barbelés et les panneaux « accès
interdit à toute personne qui n’a rien à y faire ». Ça change des petits pontons
communautaires en Ecosse ou en Norvège ! Le capitaine de port est très
sympathique au demeurant, derrière ses fenêtres intégralement grillagées… On se
demande (toujours d’ailleurs !!) quel peut être le danger dans ce tout petit
village quasi-désert…
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L'entrée du port, avouez que c'est accueillant !
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La campagne riante et verdoyante autour de Glenarm
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Deuxième surprise, la physionomie de l’endroit. Nous n’avons navigué que 40
milles, et pourtant nous sommes définitivement dans un autre pays. La terre est
très cultivée, d’un vert éclatant et nous voyons des champs à perte de vue, les
maisons sont bien plus anglaises que bretonnes, les toits ne sont plus forcément
en ardoise, et surtout il y a d’immenses arbres qui témoignent que nous sommes
maintenant sur une côte « sous le vent » ! Le dépaysement est brutal !
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Glenarm est une minuscule bourgade et les quelques commerces semblent tous
fermés. Les possibilités de randonnée sont assez limitées à l’exception de la
forêt à l’arrière de la ville. Sinon le long de la mer il n’y a que la grande
route sans trottoir, ce qui n’est pas agréable du tout. Le village en lui-même
est mignon, avec ses façades pastel et des petites rues en pente toutes
fleuries. La célébrité du village, son château, est privé et ne se visite que
sur rendez-vous…
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Une jolie rue du hameau de Glenarm
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Bref, une escale où nous avons pu bien avancer le site internet ;o)
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5 juillet : Glenarm – Carrickfergus (27M)
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Vol d'oiseaux le long de petites falaises
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Le vent d’ouest est redescendu d’un ton, mais souffle suffisamment pour nous
promettre une navigation rapide vers la baie de Belfast, notre prochain
objectif. Surtout avec l’aide du courant particulièrement fort dans les
environs.
Il nous oblige par contre à partir tôt, mais nous propulse à près de 6 nœuds sur
le fond toute la matinée dans un vent très rafaleux influencé par la falaise. La
navigation est très agréable, assez ensoleillée et accompagnée par de nombreux
oiseaux.
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Nous devons mettre le foc et tirer quelques
bords dans la baie de Belfast pour
atteindre le port que nous avons choisi : Carrickfergus. La baie n’est profonde
que d’une dizaine de mètres et traversée par de nombreux cargos et ferrys, nous
sommes donc extrêmement surprises d’y pêcher notre 2e maquereau du voyage !
(Notre théorie c’est que nous allons trop vite d’habitude, ou que la mer est
trop froide : à 11 degrés depuis 1 mois, elle se réchauffe brutalement à 14
aujourd’hui !)
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Le joli village de Whitehead à l'entrée de la baie de Belfast
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L'imposant chateau de Carrickfergus, datant du 12e siècle
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Carrickfergus est un énorme port de plaisance, avec de nombreux bateaux locaux,
une immense capitainerie, un grand bloc sanitaire, nous sommes définitivement
retournées à la civilisation. C’est aussi un haut lieu historique en Irlande, et
dès notre arrivée nous nous dirigeons vers le château de la ville.
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Le château de Carrickfergus a été construit par le Normand John de Courcy lors
de l’invasion Anglo-normande de l’île au 12e siècle. A cette époque la ville
avait une position bien plus importante que Belfast, qui n’était alors qu’un
hameau envasé tout au fond de la baie. Au cours des siècles suivants le château
fut amélioré et agrandi et fut l’acteur de nombreuses batailles clés de
l’histoire irlandaise. La visite historico-kitch est néanmoins intéressante et
nous donne l’occasion de nous familiariser avec l’histoire médiévale du pays.
Pour l’histoire plus moderne, nous planifions une visite de Belfast le
lendemain, à une petite demi-heure de train de Carrickfergus.
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Des personnages grandeur nature un rien kitch nous montrent la vie de chateau de l'époque
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6 juillet : visite de Belfast (à terre)
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Un peu étourdies à la sortie de la gare … que de bruits et de choses à voir dans
cette capitale d’Irlande du Nord (345 000 habitants).
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Nous commençons par longer les quais nouvellement réhabilités, avant de faire le
tour du centre victorien de la ville. Pas de bâtiment antérieur au milieu du 19e
siècle, l’âge d’or pour cette petite bourgade où en quelques décennies sont
apparues d’immenses usines de tissus et cordages à base de lin, et le plus grand
chantier naval du monde. Le centre-ville compte quelques beaux bâtiments
victoriens en grès jaune ou rouge, et pas mal de jolies peintures murales dans
le quartier des bars.
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Un exemple de la collection d'oeuvre d'art (sculptures, statues ou peintures)
qui orne Belfast
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Le palais de justice n'est pas le seul batiment historique de la ville laissé à
l'abandon malheureusement...
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Quelques kilomètres plus loin on arrive dans une zone où les services publics
n’ont pas encore étendu leurs efforts. En témoigne l’ancien Palais de Justice,
bâtiment de 1850 qui tombe littéralement en ruines dans l’attente d’un
développeur privé (« permis en place pour un hôtel ou autres projets », vante un
panneau immobilier).
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Nous sommes tout près de Shankill road, au cœur du quartier populaire
protestant. On bifurque vers l’intérieur du quartier : des panneaux et peintures
murales recouvrent les façades, des images de violence et de patriotisme armé,
des appels à la mémoire et à la vengeance, les photos en noir et blanc des
victimes des « Troubles » (les luttes meurtrières entre habitants catholiques et
protestants, entre la fin des années 1960s et 1998).
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L'une des - très - nombreuses fresques agressives commémorant les "troubles" de
la fin du 20 siècle.
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Nous avons vu plusieurs de ces arches dans les quartiers protestants. Le message
nous semble être: "nous avons l'Angleterre et la royauté avec nous".
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Les rues sont bordées de petites maisons mitoyennes en briques toutes pareilles,
ornées de drapeaux britanniques, mais aussi orange et aux couleurs des
différents bataillons de l’UVF (Ulster Volunteer Force). Intriguées par ce
pavoisement, nous entrons dans une boutique de drapeaux sur Shanklin Road. La
vendeuse nous explique que tout le monde se prépare pour le 12 juillet, la
grande parade qui célèbre la victoire de Guillaume d’Orange en 1688/89, celle
qui a définitivement chassé la menace d’un roi anglais papiste et assuré la
domination de l’Angleterre et de l’Irlande aux protestants. Elle nous donne
plusieurs petits livrets "éducatifs", où sont listés les faits d’armes des
milices
protestantes au cours des siècles, la lutte pour maintenir l’Union avec
l’Angleterre, les noms des militants UVF morts en martyrs lorsque les bombes
qu’ils étaient en train de préparer pour le camp d’en face ont explosé trop tôt…
Sur Shanklin Road, plusieurs arches, mémoriaux et affiches qui ne laissent
aucune chance à l’oubli.
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Un peu plus loin, le « mur de la paix » est devenu une attraction touristique.
Il s’agit d’un des 97 pans de mur surmonté de barbelés ou autres barrières
construites pour éviter les contacts entre protestants et catholiques.
L’intention était de les abattre suite à l’Accord du Vendredi Saint (1998), mais
un sondage parmi les habitants en 2020 indique que 42% d’entre eux se sentent
plus en sécurité avec…
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Le no-mans-land entre le quartier catholique à gauche et le quartier protestant
à droite. Ambiance...
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De l'autre côté du mur, on retrouve les mêmes fresques... seul le drapeau a
changé.
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On longe le mur, on passe une grille, le no man’s land, une autre grille… et
nous voilà dans le quartier populaire catholique, sur Falls Road. Les mêmes
stèles commémoratives, les mêmes photos d’hommes jeunes et morts en noir et
blanc, les mêmes peintures murales à la mémoire des héros… la différence est
dans les couleurs des drapeaux (vert blanc orange), les initiales (IRA) et la
police des affiches (d’inspiration celte). Dans les ruelles autour, des petites
maisons en briques mitoyennes, pas pavoisées du tout. Seulement aux fenêtres
ici, plusieurs drapeaux palestiniens, comme un écho aux quelques drapeaux
israéliens affichés de l’autre côté du mur ; les conflits s’identifient, se
projettent en miroir… pour retourner au centre-ville nous passons devant une
école entourée de grillages surmontés de barbelés, et nous sentons tellement
chanceuses d’avoir grandi protégées de telles violences.
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En guise de transition, notre chemin de retour vers le centre passe près de
l’hôtel Europe, qui accueillait tous les chefs d’états, et donc cible de 33
attentats entre 1971 et 1991. Il a le titre d’hôtel le plus bombardé du monde (à
égalité avec les Holiday Inns de Sarajevo et Beyrouth). Encore un peu choquées,
on se pose pour un café au marché St Georges (un beau marché couvert victorien),
avant de nous lancer dans l’exploration des docks.
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L'opéra, de style "anglo-exotique" parait-il, devant l'hôtel Europa.
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La cale sèche où fut amménagée la coque du Titanic, le bâtiment des pompes à
droite, et au fond les deux portiques géants construits dans les années 60-70:
Samson et Goliath.
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Les chantiers Harland et Wolff ont dominé l'industrie navale britannique fin
19e et début 20e et sont connus pour avoir construit les plus grands bateaux au
monde, le Titanic et ses sœurs Olympic et Britannic. Plus d’activité de
construction maintenant, un peu de maintenance, et une reconversion vers le
tourisme avec un grand musée / centre commercial et une longue promenade le long
des anciens bassins de carène. Tout au bout, à l’endroit où le Titanic a été
construit, une distillerie de whisky occupe le bâtiment des pompes (qui étaient
utilisées pour remplir et vider les bassins). Un beau paysage portuaire comme
nous aimons, le ballet des cargos et des grues dans le lointain, quelques
navires transformés en musées flottants… un peu d’air du large avant de
retourner à bord :o)
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7 juillet : Carrickfergus – Copeland Island (11M)
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Cela faisait longtemps que nous n’avions pas vu cela : des airs très légers voire un
grand calme plat pendant 48 heures… Autant la succession de dépressions est
fatigante comme il faut en permanence s’assurer que le bateau est en sécurité,
autant nous avons besoin de vent pour avancer ! Nous décidons donc de ne pas aller
jusqu’à l’ile de Man distante de 50 M et de plutôt naviguer par petits sauts de puce
le long de la cote Irlandaise.
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Et nous pourrions peut-être même faire un
mouillage sauvage pour la nuit ? L’ile
de Copeland a l’air protégée de la micro-brise de Nord qui pourrait souffler.
Par contre elle se trouve à proximité d’un passage à fort courant et nous
passons la matinée à échafauder des plans pour savoir quand arriver pour pouvoir
encore repartir si la baie ne nous plaît pas pour mouiller.
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C'est calme... très calme!
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Le bonheur d'être au mouillage...
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Au final, après 3h de moteur sans histoire, la baie est très chouette, abritée
du courant comme du vent, et nous jetons l’ancre dans 4 mètres de fond en face
d’une petite plage, avec pour seuls compagnons des dizaines de phoques et une
colonie de sternes.
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Notre tranquillité sera de courte durée, comme quatre autres voiliers viendront
mouiller autour de nous dans la soirée… Mais nous sommes positionnées devant
tout le monde et avons donc une vue dégagée sur les phoques ! Alors certes il ne
fait pas très chaud, mais nous passons une superbe soirée dehors à profiter de
la nature depuis notre chouette mouillage !
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Nous passerons la soirée a l'avant du bateau à observer les phoques...
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8 juillet : Copeland Island – Ardglass (29M)
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Laure remonte l'ancre et nous partons dans le calme ensoleillé d'un petit matin
de pétole!
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Encore un départ matinal pour profiter du courant, à défaut de vent ! Encore
absent aujourd’hui, celui-ci a décidé de revenir demain et bien plus fort que
nécessaire : force 6-7 de Nord-Est, il va falloir de nouveau s’abriter dans un
port…
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Il n’y a pas tant de choix que ça dans les
environs, cap sur Ardglass à une
trentaine de milles au sud, un charmant petit port de plaisance et de pêche. La
navigation se fait de nouveau au moteur, parfois appuyé aux voiles. Mais ce
n’est pas très grave car aujourd’hui…. – roulements de tambour - … c’est l’été
!!!!!!! Pour la première fois le 22 mai dernier en Norvège, nous avons une
journée d’été… Le soleil brille dans un ciel quasi sans nuages, et s’il fait
encore frisquet pendant la navigation, une fois arrivées au ponton nous
ressortons…. les shorts et T-shirts à manches courtes !!! Si !!!!
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Déjeuner dans le cockpit en short et T-shirt, une première depuis que nous avons
quitté la Norvège, ce fameux pays tropical!
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Après un bon déjeuner pris dehors dans le cockpit, nous partons en balade sur le
sentier côtier, si heureuses de nous dégourdir les jambes sous le soleil. Il fait
même chaud ! On redécouvre la sensation de transpirer, tout en profitant des très
chouettes vues sur le littoral rocheux et l’île de Man à l’horizon. Au détour d’un
méandre du chemin, une petite crique à l’eau transparente, pas âme qui vive aux
alentours, l’endroit parfait pour la deuxième baignade de la saison pour Laure !
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Jolie crique sur le sentier cotier, avec vue sur l'ile de Man à l'horizon
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Plouf, Laure a sauté dans l'eau :o)
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Petit séchage au soleil puis nous atteignons le hameau de Ballyhornan et ses
belles plages de sable. Nous nous attendions à un village balnéaire… le tourisme
doit être très limité et nous avons un peu de peine à trouver une glace ! Le
micro supermarché local (2m de long pour 1m de large !) a quelques esquimaux
dans un congélateur, cela fera l’affaire :o)
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La côte d'Irlande du Nord à Ballyhornan.
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Vieille église et arrière pays Irlandais
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Sur la route du retour nous passons par les ruines d’une vieille église
consacrée à Saint-Patrick, offrant de beaux points de vue sur la campagne
environnante. Puis retour au bateau pour un diner dans le cockpit comme point
d’orgue de cette mémorable journée !
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9 juillet: Ardglass (à terre)
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Cette année, l’été c’était le 8 juillet… Le lendemain nous voit nous réveiller sous
une pluie battante, de fortes rafales, et un petit 13 degrés. La journée est
consacrée à des activités d’intérieur (préparation de nav, travail sur le site,
petits bricolages sur le bateau)
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Nous sortons tout de même dans la matinée faire deux courses, puis rentrons au
bateau en se demandant comment faire égoutter nos cirés dégoulinants…
Heureusement le port est très accueillant, avec même un petit coin bureau avec
wifi où l’on peut travailler sur nos ordinateurs. Le prix (27,5£ / nuit pour
nous) est peu cher pour les environs, l’électricité est gratuite (on ressort le
chauffage…) et l’ambiance est tranquille. On retrouve une « honesty box » pour
payer en laissant l’argent dans la boîte, et la sécurité est laissée aux bons
soins de l’ancien employé du port devenu presque aveugle - on se sent mieux que
derrière des barbelés !
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Voila, l'été est fini!
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Nous espérons une accalmie pour demain qui nous permettrait de quitter l’Irlande du Nord pour sa cousine du Sud.
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