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Argyll
 
-- 25 juin au 1er juillet 2024 --
 
Argyll ?? Non, ce nom barbare ne réfère pas à une terre glaiseuse qui constituerait les sols de cette partie de l’Ecosse ! C’est simplement le nom de la région qui va du sud de l’île de Skye au Mull of Kintyre, notre terrain de jeu du moment. Où les montagnes s’aplanissent doucement et tout tourne autour d’une industrie, une passion, une raison d’être: le whisky. Une constante toutefois, le temps venteux, frisquet et humide !

Plus de photos et un petit film de ces paysages toujours aussi grandioses dans notre page Photos



150 milles navigués
1140 milles parcourus depuis le départ
Nos escales, cliquez sur les noms pour plus de détails :
Eigg (mouillage), Tobermory (ponton),Oban (coffre), Craighouse (coffre), Port-Ellen (mouillage et ponton)
 
25 juin : Kyle of Lochalsh – Eigg (31 M)
Aujourd’hui nous passons entre l’île de Skye et la terre principale de l’Ecosse (on n’ose parler de continent quand même…) Le passage est étroit et porte le nom de Kyle Rhea. Il agit comme un entonnoir sur la mer qui monte et qui descend, générant de forts courants de marée. Il agit aussi comme un entonnoir sur les voiliers des environs, et à l’heure de la renverse une dizaine de bateaux sort d’on ne sait où pour embouquer le passage avec nous (mais pas tout à fait comme nous … nous sommes les seules à la voile…)

Saltimbanque bien calé en 3e position, mais à la voile lui au moins !


Hameau sur la côte sous le vent de Skye
Le passage est vraiment superbe, dans un temps assez ensoleillé ! A droite la haute île de Skye et ses petites maisons au bord de l’eau, à gauche les Highlands Ecossais qui s’étalent. Le vent est par contre très perturbé par ce relief imposant (on parle d’effets de site), et nous alternons bord de près, moteur et spi asymétrique !
Une fois passée la pointe de Sleat au Sud-Est de Skye, le vent s’établit de Nord-Ouest et nous glissons au travers, superbes conditions ! Alors que l’on observe tout autour de nous ce nouveau territoire, en particulier les îles de Rum, Eigg et Canna (une vraie recette de cocktail !), nous sommes frappées par le nombre de voiliers. Il y en a partout ! Ce sont clairement la majorité des navires du coin : quasi plus de bateaux de pêche, aucun cargo, quelques ferrys, et des dizaines de voiliers ! Retour à la civilisation il semble… (et notre réaction épidermique confirme que nous sommes perdues pour la Méditerranée et ses millions de plaisanciers !)

Vol de guillemots le long de l'ile d'Eigg


Enfin des conditions compatibles avec un mouillage sauvage, notre plus belle escale en Ecosse!
Cette nuit, pas de coup de vent en vue, nous allons pouvoir mouiller !!! Direction l’île d’Eigg, nous jetons l’ancre dans une jolie baie toute ronde, en compagnie de 3 autres voiliers. Le soleil brille même pendant 2 bonnes heures le soir nous offrant une des meilleures soirées du voyage. Le paysage est superbe, eau transparente, sable blanc, les phoques sont partout autour du bateau, et dans la veine de courant juste devant la baie s’ébattent de gros dauphins que nous observons facilement à la jumelle. Nous prenons même l’apéro dans le cockpit ! Un instant magnifique, le cadeau rare d’une soirée d’été :o)
26 juin : Eigg – Tobermory (24 M)
Toutes les bonnes choses ont une fin, en particulier le beau temps dans ces environs… Un coup de vent force 8 est prévu demain, nous allons donc nous abriter dans un port. Départ dans la superbe lumière du petit matin, au moteur comme le vent est encore absent. Au fur et à mesure que l’heure passe, la mer se couvre de voiliers qui eux aussi se dirigent vers la sécurité de Tobermory… Nous passons la belle pointe de Ardnamurchan, l'extrémité la plus Ouest de la terre principale de l’Ecosse, et ajustons vite notre toile pour le vent de Sud-Est qui vient de se lever subitement.


Les lumières des petits matins ensoleillés subliment souvent les paysages...


Pointe d'Ardnamurchan, nous passons définitivement du côté Sud de l'Ecosse
Il faudra encore tirer quelques bords pour atteindre Tobermory, mais la mer est plate entre les îles et ce n’est pas désagréable du tout. Entre les virements, des dizaines de bateaux au moteur nous doublent et foncent vers le port ! On espère qu’il restera de la place pour un mignon petit Saltimbanque quand même…

Saltimbanque en course vers Tobermory, derrière l’unique autre bateau au près des environs !
Il y a beaucoup de monde, et les pontons semblent pleins… À moins que ? Cette petite place tout au fond avec les petits bateaux à moteur ? Laure descend sur le ponton avec la sonde à main pour confirmer que la profondeur et suffisante, et Saltimbanque se faufile pour prendre ce qui est sans doute la place la mieux abritée du port ! Voilà, il y a une justice pour les bateaux qui font de la voile !
27 juin : Tobermory (à terre)


A peine débarquées, nous comprenons que nous entrons dans le pays du whisky!
Coup de vent de Sud force 8 dehors, calme plat sur notre place de port ! (Nous aurons toutefois de très fortes rafales lorsque le vent tournera Ouest – Nord-Ouest) Mais avec le vent vient aussi une pluie diluvienne et nous limiterons nos pérégrinations aux alentours proches. La température et retombée autour des 13 degrés avec la dépression (oh zuuuut, notre huile d’olive…)

Ça tombe bien, Tobermory n’est pas une grande ville. Le port de plaisance est par contre vaste et très développé, avec une capitainerie, un accastilleur, un grand bloc sanitaire, nous n’avons pas vu de marina aussi moderne depuis Kristiansand ! Sur l’esplanade du port, une gigantesque distillerie de whisky, la première que nous croisons sur notre chemin. Les visites sont malheureusement toutes réservées et nous pourrons seulement discuter avec le vendeur de la boutique pour en apprendre plus sur les spécificités de leur Scotch.
La route principale est, comme souvent dans ces petits villages, une rangée de maisons face à la mer. Ici elles sont toutes colorées, ça change du blanc immaculé ! On y trouve (quasi-exclusivement d’ailleurs) des boutiques de souvenirs. C’est très touristique ici !! On recommande le fish-and-chips de la petite camionnette sur les quais. Enfin « fish »-and-chips, il y a tellement de fruits de mer au choix que nous dégustons un « coquille Saint-Jacques-and-chips », bah c’est pas mauvais hein !

Le charmant village de Tobermory et ses maisons colorées qui égayent comme elles peuvent l'ambiance grisaille...


Carte manuscrite des épaves éparpillées autour de l’ile de Mull, y compris un galion de l’ « invincible armada » espagnole du 18e siècle.
Nous concluons notre visite par le petit musée local maintenu par des retraités bénévoles, et comme à Westray nous sommes vraiment impressionnées. L’histoire de l’île y est racontée sur des panneaux écrits à la main avec de belles illustrations découpées et collées. Les détails sont soignés et le contenu très intéressant. L’occupation de l’île de Mull remonte à l’âge de pierre, et ici aussi il y a des habitations rondes et des fortifications de l’âge de fer. En plus des brochs (comme aux Shetland), on trouve des « duns » (simple fort rond) et de nombreux fortins et châteaux. Quelques pierres levées aussi nous confirment que nous sommes en terre celte. L’histoire de la famille Stevenson y est également illustrée : fondée par Thomas Smith et son beau-fils Robert Stevenson, ces huit ingénieurs sur trois générations sont responsables de plus de 120 phares entre ~1800 et ~1880, tout autour de l’Ecosse. Nous avons croisé de nombreuses de leurs réalisations depuis Bressay et Sumburgh (Shetland) – qui ont souvent un petit air de famille :o) Le plus célèbre de la dynastie est bien sûr Robert Louis, ingénieur-tourné-écrivain, dans l’œuvre duquel l’élément marin et insulaire n’est jamais bien loin…
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28 juin : Tobermory – Oban (24M)
Le vent d’Ouest est encore bien présent ce matin, 20 nœuds rafales à plus de 30 d’après les modèles météo. Mais pour rejoindre Oban sous le vent et sur mer plate, cela devrait aller.

Nous ne sommes d’ailleurs pas les seules à faire ce calcul et à l’heure de la renverse, c’est l’effervescence sur les pontons. Sitôt quitté l’abri de la baie de Tobermory, il nous suffit de dérouler un petit bout de génois et de nous laisser pousser par les rafales dans le « sound of Mull », le passage entre l’île de Mull et la côte. Alors certes il y a un petit côté « convoi » à se suivre à la queue leu leu comme ça, mais la navigation n’est pas trop difficile !
Désolée pour la sœur de Camille, mais nous ne nous arrêtons pas au Loch Aline, préférant poursuivre notre course effrénée, poussées par un fort vent et un fort courant, et sortons du Sound of Mull à la pointe Duart et son joli château. Quelques milles plus loin et nous entrons dans la baie d’Oban, plus précisément sous le vent de l’île de Kerrera où nous prenons un coffre. 24 milles parcours en à peine plus de 4h, on n’a pas molli !

Le château de Duart, qui n'est pas en ruines pour une fois!


Nous laissons Saltimbanque sur un coffre le temps d'aller visiter la grande ville d'Oban
La marina de Kerrera est censé opérer un ferry gratuit pour Oban, de l’autre côté de la baie. Mauvaise surprise, il n’est plus gratuit (les informations de prix dans le guide « welcome Anchorages » et Reeds, même éditions 2024, sont souvent périmées)… Bonne surprise, il vient nous chercher directement sur le bateau lorsque nous lui adressons des grands signes ! La méthode officielle est de réserver et payer son ferry par une app (au moins 25 minutes en avance).
Bref, après ces quelques péripéties, nous voilà à Oban ! Cette petite ville est une pure création du tourisme. Jusqu’au 19e siècle il n’y avait presque rien ici. Puis en 1794 une distillerie de whisky s’est installée… et la ville est née autour, son essor alimenté par le chemin de fer qui amène les touristes depuis Glasgow. La ville toute entière est dédiée au tourisme, c’est le point de départ des ferrys pour les îles des Hébrides et ailleurs. Les bâtiments, érigés à la fantaisie des commerçants et industriels affluents du fin 19e début 20e, rivalisent de créativité et regorgent de petits détails cocasses. Surplombant la ville, un faux amphithéâtre commissionné toute fin 19e par une mécène philanthrope pour occuper les maçons de la ville, offre un beau point de vue sur la baie (d’autant plus beau qu’on y aperçoit un petit Saltimbanque au coffre tout là-bas ;o) )


Oban en un coup d'oeil: un port, une distillerie, une "folie" facon Colisée et des maisons parfois fantaisistes


Les environs d'Oban depuis les hauteurs de la ville, voyez-vous Saltimbanque ?
29 juin : Oban – Craighouse (48M)
Après ces 2 derniers jours assez agités, nous devrions avoir 2 jours de vent maniable d’ouest avant le prochain front. L’objectif est donc de gagner vers le sud encore et toujours, et de passer le fameux « sound of Luing » et ses courants allant jusqu’à 7-8 nœuds. Impressionnant sur le papier, mais c’est avant tout une histoire de calculs, pour être au bon endroit au bon moment.

Et pour nous cela signifie un départ à 7h du matin pour effectuer les 15 premiers milles face à un courant pas trop fort, et ensuite bénéficier de toute la marée favorable là où le courant est fort. Le vent est malheureusement plus Sud-Ouest que Ouest, et nous tirons plus de bords que prévu, mais cela n’impacte pas trop notre timing et nous arrivons en même temps que la horde des voiliers venus brutalement au moteur depuis Oban.


Passage du phare de Luing, encore une œuvre des Stevenson !


La longue ile de Jura et ses 3 sommets typiques, les Paps of Jura
Il fait relativement beau aujourd’hui et le bord de près débridé dans 4-5 Beaufort sur mer plate avec le courant est assez agréable. Nous croisons le chenal de Corryvreckan, connu pour générer un maelström impressionnant et des vagues stationnaires de 8m de haut par mauvais temps (nous ne sommes pas allées vérifier !), et continuons notre route le long de la loooooongue île de Jura.

La côte devient de plus en plus basse, nous nous éloignons des Highlands… Il reste toutefois 3 jolis sommets sur Jura (les Paps of Jura) que l’on a la chance d’entrevoir, un par un, entre les grains.
Plus on se rapproche de l’île plus les rafales catabatiques se font sentir et nous sommes soulagées de trouver un coffre libre à Craighouse, à la pointe sud de Jura. Cette fois nous étions un peu en avance sur la meute, le mouillage, pratiquement vide à notre arrivée, se remplit à vue d’œil comme le courant délivre ses voiliers jusqu’à la dernière goutte de la marée.

Saltimbanque au mouillage de Craighouse, quelque peu exposé aux rafales catabatiques...


Craighouse et l’inévitable distillerie, qui doit probablement employer la grande majorité des 188 habitants de cette immense ile…
Craighouse est le village le plus peuplé de Jura, sans doute grâce à… sa distillerie bien sûr ! Sinon on n’a pas vu grand-chose : un petit hôtel où nous avons pu payer pour le coffre, une échoppe et un café fermés, et un réseau wifi qui nous permet de prendre la météo - il n’y a pas de réseau 4G du tout sinon. Jura est proche d’un point d’antirésonance de marée, et s’il y a beaucoup de courant, il y a très peu de marnage (c’est comme autour de l’île de Wight dans le Sud).
30 juin : Craighouse – Kilnaughton (22M)
Dans le coin, il faut mieux naviguer avec le courant. Pas de départ avant 12h30 donc, ce qui nous laisse le temps d’aller faire un petit tour à terre. Enfin, juste se dégourdir les jambes, pour vraiment découvrir l’île et ses montagnes il faudrait aller randonner toute la journée.

Baie de Craighouse, Jura
Départ avec la marée donc pour quelques milles vers l’île suivante : Islay. La navigation est agréable, toujours sur mer plate comme les îles protègent de la houle. Nous sommes un peu surprises par un courant contraire à l’arrivée, mais trouvons la solution en allant tirer des bords entre les cailloux, ce qui nous permet de doubler les autres bateaux, même plus gros, partis de Craighouse avec nous, niark niark.


Mouillage devant une plage de sable blanc de bonne tenue!
Ce soir il y a quelques heures assez tranquilles avant le petit front du lendemain, et nous allons mouiller pour la nuit dans l’anse de Kilnaughton. Magnifique plage de sable blanc, soleil relatif et eau à 11 degrés, bref, un beau mouillage Ecossais !
1er juillet : Kilnaughton – Port Ellen (1M)
Le vent et surtout la houle (dès que le vent est passé au sud) se sont levés à 5h30 ce matin, et la première chose que nous faisons au réveil est de se déplacer à Port-Ellen de l’autre côté de la baie. Le port est très chouette, dans une baie toute ronde magnifique bordée de petites maisons blanches. Et la plupart des places sont libres, on se demande où sont passés tous les bateaux de Tobermory…

Port-Ellen, que l'on a trouvé particulièrement charmant!


Premier arrêt, distillerie de Laphroaig
Islay est le pays du whisky, avec 9 distilleries sur l'île ! Cette fois nous nous sommes organisées à l’avance et avons réservé une visite à la distillerie Lagavulin. Pour y aller, environ 1 heure de marche en prenant le « sentier des 3 distilleries ». Premier arrêt à la distillerie Laphroaig, c’était sur la route !

Nous y goûtons 2 whiskys différents, le tout pour le prix d’un café en Norvège ! Le whisky d’Islay est en général plutôt tourbé, et se boit avec un peu d’eau pour faire ressortir le goût. Sur chaque table un verre d’eau avec une pipette pour doser l’eau : certains ne mettent que quelques gouttes, d’autres ajoutent jusqu’à un tiers d’eau… c’est un processus codifié pour les « blenders » en charge de fabriquer les whiskys : ils diluent progressivement, de manière à apprécier chaque arôme et saveur au fur et à mesure qu’elles se révèlent.
Deuxième arrêt (et dernier rassurez-vous), Lagavulin. Le cadre de la distillerie est superbe, au fond d’une baie rocheuse gardée par un château en ruine. Une jeune guide locale nous accueille et nous régale d’anecdotes, explications techniques et conseils de dégustation – avec un accent écossais des plus « couleur locale ». Le whisky (de « uisge » = eau en gaëlique) apparaît comme les autres « eaux de vie » au Moyen Âge, d’abord pour des usages médicaux. Sous contrôle des monastères pendant longtemps, son attrait s’étend quand des innovations de procédé en font un produit plus raffiné. Au 17e et 18e siècle, la couronne écossaise impose de lourds impôts sur sa fabrication, créant toute une industrie souterraine (et nocturne, d’où l’expression « moonshine » ) de distillation clandestine. Les fermiers avaient tout un réseau de guetteurs, et cachaient leurs petits alambics portables dans des cercueils et sous les autels des églises au moindre signe de l’arrivée des percepteurs. Plusieurs ont tout de même fini par se faire prendre, et ont accepté de légaliser leurs opérations (en alternative à la prison). C’est le cas de Lagavulin (1816), et peut être d’Oban, Tobermory et toutes les autres distilleries fondées à la même époque. L’allègement des taxes en 1820 lancera définitivement le développement exponentiel de l’industrie officielle.

Deuxième arrêt, Lagavulin. Rien que le cadre vaut le détour...


Il y a peu d’arbres sur Islay, on utilise donc la tourbe comme combustible pour faire sécher l’orge germé, ce qui donne au whisky ce goût fumé typique.
Pour faire du whisky il faut de l’orge germé, de la tourbe pour le faire sécher (il devient alors du malt), et de l’eau pour diluer tout ça. Nous voyons des vraquiers de grains qui arrivent, et des petits tankers qui repartent chargés de produit fini. D’après nos calculs avec des statistiques de la visite, il faut environ 1.9 kg de grain pour 1 L de whisky … Autrement dit, le whisky est un produit dérivé de l’utilisation principale du grain, qui est l’alimentation du bétail (qui récupère la plupart des grains mâchés et vidés de leur sucre, en poids). Toute la subtilité vient de la maturation dans les barils, de différentes durées et types – mais ça des experts en parleront mieux que nous, on se contente de goûter et d’apprécier !
C’était notre dernière journée en Ecosse, un nouveau coup de vent force 8 est prévu dans deux jours, et nous avons le temps de rejoindre l’Irlande du Nord avant où nous serons mieux abritées. Nous sommes un peu frustrées de petits mouillages sauvages avec cette météo si agitée, il faudra revenir et espérer de meilleures conditions !

Un dernier château en ruine pour la route, ancienne residence du "lord des îles". Au revoir l’Ecosse, il faudra revenir !
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Vos messages:

Philipe exAUMADATROI et nouveau ETONELL - 08/07/2024 21:10:04
Quelle belle nav ! Si j'en crois les photos vous avez plus de soleil que les Bretons en ce moment ....
Quand vous aurez une ETA d'arrivée en Bretagne Sud, je suis preneur pour tenter un rendez-vous :-)

Bierlüfter - 07/07/2024 09:03:54
L’histoire de l’uisge est fort savoureuse !

mum - 06/07/2024 22:59:57
merci pour toutes les connaissances acquises en vous lisant (Stevenson,..le whisky ) bientot l Irlande et ses pubsX

Kirstie & Neil S/Y L’Escale - 05/07/2024 22:17:04
A whistle-stop tour of the key features of this beautiful leg of your voyage - well done for fitting in so much whilst staying on top of the weather.







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