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-- 23 au 30 juillet 2024 -- |
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Après 11 ans de navigations en Europe du Nord, nous retrouvons la Bretagne, pays de
nos premiers bords ! Nous avons découvert des paysages splendides, des reliefs
improbables, des villages pittoresques témoins d’histoires lointaines, des animaux
marins… et nous nous émerveillons encore devant la beauté des abers et des rias, et
des cailloux de la Pointe du Raz :o)
Plus de photos estivales, voire caniculaires, dans notre page
Photos
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215 milles navigués
1825 milles parcourus depuis le départ
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23-24 juillet: Helford River – Aber Wrac’h (100M)
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La fenêtre météo est un peu courte, le vent va tomber avant que nous n’atteignions
les côtes Bretonnes malheureusement, mais les 12 premières heures devraient être
rapides dans un vent de Nord-Ouest prévu 4 Beaufort. Départ matinal donc, dès que le
courant contraire n’est plus trop fort dans la Helford River et que la lumière du
jour nous permet d’éviter les innombrables casiers. C’est parti pour notre 10e
traversée de la Manche avec Saltimbanque !
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Laure insiste pour mettre la ligne de pêche à l’eau avant même que l’on éteigne
le moteur. Bonne pioche, à l’aube et dans l’entrée de la rivière nous remontons
2 maquereaux coup sur coup, quelle efficacité !
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Gillan Creek est aussi jolie vue de la mer que de la terre! Et le temps est bien
meilleur que la veille...
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Sous le nuage de Fous de Bassans en pleine action de pêche, de nombreux dauphins
se disputent les mêmes poissons...
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Une fois le déjeuner assuré, nous pouvons hisser les voiles et mettre une fois
de plus le cap plein sud, au travers abattu, tribord amures comme à notre
habitude. (Il semble que nous ayons effectué au moins 80% de ce voyage avec le
vent venant de tribord !). Il fait beau, le vent est bien établi et nous prenons
même un ris pendant quelques heures ! Saltimbanque fonce, emmené par une longue
houle d’ouest de près de 2m. Nous voyons toujours régulièrement des dauphins,
nous avons l’impression qu’il y en a beaucoup plus qu’il y a 15 ans
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Le premier rail des cargos se passe sans problème. Le second est un peu plus
délicat comme le vent commence à s’effondrer… Dès que nous sortons de cette
autoroute à bateaux, nous envoyons le spi asymétrique pour tenter de capturer
les dernières gouttes de vent. A notre grande surprise il forcit un peu et nous
pouvons encore avancer sous génois quelques heures supplémentaires. Il fait à
présent nuit noire et malheureusement il n’y a pas de plancton phosphorescent.
Nous ne voyons donc pas les dauphins qui nous escortent pendant des heures, mais
nous entendons leurs gros « ploufs » joyeux tout autour du bateau.
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Camille sur son Saltimbanque, à glisser sur la longue houle de ce début de
traversée, le pied total!
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Ce matin nous sommes passés franchement sous les 50 degrés de latitude Nord pour la
première fois depuis 2013. Et peu après la nuit tombée, un éclat blanc transperce
l’horizon toutes les 5 secondes. C’est le phare de l’Ile Vierge !!!!! C’est la
Bretagne :oD Elle est juste là, à un tout petit… ah oui, 27 milles quand même
encore… dans un vent mourant et avec 95 de coefficient de marée… il porte loin ce
phare dites-donc !
Il reste encore près de 15 milles lorsqu’il devient évident que nous aurons besoin
de l’aide de Junior et de son piston pour arriver. Qu’elles sont longues ces
dernières heures, ballotés par ce qu’il reste de houle, à 3 nœuds de vitesse…
Lorsque l’on traverse la Manche par grand coefficient de marée, on ne va pas
vraiment tout droit. En vérité on se fait pousser vers l’Est par le courant de marée
montant (le flot), puis pousser vers l’Ouest par le courant de marée descendante (le
jusant). Nous devrions arriver à la bouée cardinale du Libenter en début de flot, et
visons donc de s’être fait dépaler juste un peu dans son Ouest. Mais nous n’avançons
pas très vite et le courant est déjà très fort même en début de marée, et il devient
clair que nous n’avons pas assez gagné à l’ouest sur la marée précédente. Il nous
faut compenser le courant pour réussir à passer- en crabe- du bon côté de la bouée.
Nous sommes ainsi partiellement face au courant et notre vitesse est très lente :
2,5 nœuds, puis 2 nœuds, et plus nous attendons, plus le courant forcit… 1,7 nœuds…
Il reste 1 mille. Nous voyons clairement la lumière blanche de la bouée Libenter se
détacher sur la côte. Elle se déplace du bon côté : on passe ! On passe ? On ne
passe plus, il faut encore compenser d’avantage, de plus en plus face au courant.
1,6 nœuds… Et là, une risée miraculeuse se met à souffler, nous déroulons
immédiatement le génois pour la capturer et gagner 1 nœud de vitesse. Ca y est, nous
passons la bouée ! Quel soulagement !
Maintenant il suffit de tirer la barre pour embouquer le chenal d’accès à l’Aber
Wrac’h vers l’Est, et donc avec le courant … Heureusement que le chenal est bien
balisé parce qu’on avance super vite d’un coup !
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Après quelques tours de parking, nous trouvons un coffre libre et sautons dessus
!
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Il fait nuit noire à la Libenter, pénombre à
l’Ile Cezon, et… déjà jour lorsque
nous arrivons aux alentours du port. Brutaux les levers de soleil par ces
latitudes ! Nous sommes plutôt contentes de voir quelque chose en fait, cela
permet de se rendre compte que tous les coffres sont pris et que les bateaux
sont déjà 3 à couple au ponton… C’est la pleine saison il faut croire… Le temps
de se préparer pour aller à couple, nous remarquons des feux de navigation
s’allumer au niveau des coffres : un bateau hollandais est sur le départ, nous
nous positionnons, prêtes à sauter sur leur bouée avec l’impression de tourner
sur un parking à l’heure de pointe…
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Nous sommes arrivées en Bretagne, nous sommes de retour au pays ! Mais nous
profiterons mieux de tout cela après quelques heures de sommeil…
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24-25 juillet: Aber Wrac’h (à terre)
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Cela fait plusieurs jours que nous trouvons quelques gouttes d’eau sous le
moteur. Entre celles qui sont nécessaires à la lubrification du presse-étoupe à
tresse et celles qui découlent de l’humidité ambiante, nous n’étions pas
particulièrement inquiètes. Mais lors d’une inspection de routine pendant la
trans-Manche, il devient évident que le joint spi de la pompe à eau fuit. Nous
connaissons bien ce symptôme, il faudra changer le joint à l’occasion. C’est une
opération de maintenance régulière sur notre moteur et nous avons toutes les
pièces nécessaires à bord (en 3 exemplaires…)
Mais nous préfèrerions être au ponton avant d’ouvrir le moteur, nous veillons
donc le canal VHF du port pour suivre les mouvements des voiliers, et sautons
sur la première place qui se libère. Il faut être réactif dans les parages !
L’opération de changement de joint se passe bien, et l’atelier de mécanique du
coin (« l’agence technique marine plaisance ») prend 10 minutes pour nous
réassembler la pompe avec sa presse hydraulique, merci beaucoup à eux pour le
coup de main !
Après ces quelques heures de mécanique amusante, le moteur est de nouveau
étanche. C’est finalement notre premier gros bricolage du voyage. Mis à part le
remplacement d’un rivet pop qui avait sauté sur le support du panneau solaire à
Westray, nous n’avons pas eu un seul problème technique !
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Petit atelier de mécanique à bord de Saltimbanque, histoire de garder la main
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Là c'est sûr, nous sommes arrivées en Bretagne !
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Plus rien ne nous retient à l’Aber Wrac’h, mais le vent assez fort de Sud-Ouest
du lendemain ne nous inspire pas pour virer la pointe Bretagne. Nous restons
donc une journée supplémentaire, non sans se déplacer sur le premier coffre qui
se libère, bien plus confortable que d’être à couple au port.
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Au programme de la journée, balade jusqu’à l’Aber Benoit par la côte et retour
par les terres. La pluie rend la visibilité assez limitée malheureusement, mais
la promenade est tout de même très chouette, entre rochers, dunes et plages de
sable blanc.
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Vue sur l'Aber-Benoit, dommage que le beau temps n'ait pas été de la partie...
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26 juillet : Aber Wrac’h – Aber Ildut (20M)
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Sortie de l'Aber Wrac'h, vue sur les iles Vierge et Wrac'h surmontées de leur
mythiques phares
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Changement de décor ce matin : la pluie s’en est allée, en emmenant le vent avec
elle. Bah, notre moteur est fringant et va bien nous emmener passer le chenal du
Four, surtout avec le courant favorable !
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C’était sans compter sur la forte houle d’ouest, très raide au niveau de
Portsall. Nous passons, bien sûr, comme nous avons le courant avec, mais plus
lentement que nécessaire. Une fois passé le phare du Four, un rapide calcul nous
confirme que nous serons trop justes pour passer la pointe Saint-Matthieu avec
le courant. Ce n’est pas grave, juste là se trouve le port de l’Aber-Ildut, que
nous avions tant aimé lors de notre escale en 2011. Un banc de marsouins
sauteurs vient nous saluer alors que nous tirons la barre vers la côte.
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Le phare du Four marque la pointe bretonne, toujours aussi majestueux...
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Le port de l'Aber Ildut a bien changé, mais il n'a pas perdu son charme !
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Sous ce chaud soleil et à marée basse, l’entrée
entre les cailloux est particulièrement spectaculaire. Il y a près de 7m de
différence entre la pleine mer et la basse mer en ce moment, ça se voit sur le
paysage ! Mais une fois dans la rivière, nous ne reconnaissons plus rien ! Où
sont les nombreuses lignes de coffres de nos souvenirs ? A la place il y a des
pontons flottants, un petit port pour les bateaux de plaisance et un autre pour
les nombreux goémoniers, ces bateaux qui récoltent les algues de la mer
d’Iroise, activité principale de l’Aber-Ildut.
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Très bien, mais nous, nous préférons les mouillages aux pontons. Pas de
problème, il reste quelques postes disponibles sur haltères, comme au bon vieux
temps. Pour le petit jeune de la capitainerie à qui nous faisons remarquer que
le port a bien changé, nous passons pour des ancêtres… Il devait être en CM2
lors de notre dernière visite…
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On est quand même plus tranquilles sur notre bouée au milieu de la rivière :o)
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Enfin une soirée où nous pouvons rester dehors jusqu'au coucher du soleil, ça
sent l'été!
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Les environs n’en restent pas moins magnifiques, surtout sous ce temps qui
devient – enfin – estival. Nous sommes en short et en T-shirt, chapeau, lunettes
de soleil, et nous transpirons ! Nous nous offrons même la combo, apéro puis
dîner, dehors ! Quel pied la voile quand il ne pleut pas …
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27 juillet : Aber Ildut – Camaret (20M)
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Toujours le même temps beau, chaud, et calme ! Nous prévoyons donc une petite étape au
moteur, juste assez pour passer la pointe Saint-Matthieu. Nous avons le temps avant la
renverse, et profitons de ces quelques heures pour parcourir le sentier côtier jusqu’à
Porspoder. La pointe bretonne est spectaculaire, entre gros rochers, plages de sable blanc,
et vue sur les îles de Molène et Ouessant… C’est quand même beau par ici…
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Superbe balade au bout de la Bretagne sous un soleil de plus en plus insistant
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Les tourbillons de courant devant le Conquet, par calme plat.
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Puis comme prévu nous passons la pointe Saint-Matthieu au moteur, et – beaucoup – au courant
! Une petite brise thermique fait mine de se lever si bien que dès dégagées des tourbillons
de la pointe, nous pouvons envoyer notre spi symétrique et naviguer plein vent arrière vers
Camaret. Nous y arrivons même dans de vraies rafales, que l’on trouve plaisantes par
leur fraîcheur…
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Le port est plein à craquer, mais la plupart des coffres
visiteurs sont libres. Parfait, nous ne
sommes toujours pas d’humeur grégaire ! Nous sommes d’humeur estivale par contre et descendons à
terre nous offrir, chose rare sur ce voyage, une glace ! Nous la dégustons en se promenant sur
le sillon de Camaret, et avons la chance de pouvoir entrer dans la petite chapelle de la pointe
: Notre-Dame de Rocamadour, aux nombreux ex-votos maquettes de bateau.
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Le sillon de Camaret vu du bateau...
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... et vu de plus près !
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De nouveau nous dînons dans le cockpit, entourées de nombreux vieux-gréements qui rentrent chez
eux après les récentes fêtes de Brest. Continuation du spectacle dont nous avions déjà profité
la veille à la sortie de l’Aber Wrac’h en compagnie de 2 plans Fife (Moonbeam 4 et
Mariquita) qui tiraient des bords toute toile dehors, magnifique !
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Nous partageons le coucher de soleil avec un vieux-gréement
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Mariquita au départ de l'Aber Wrac'h la veille
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28 juillet : Camaret – Lesconil (50M)
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Aujourd’hui le vent doit se lever un peu plus que les jours derniers, et nous espérons
enquiller les milles. Il sera tout de même assez aléatoire et nous alternerons voile et
moteur jusqu’au raz-de-sein, afin de bien contrôler notre heure d’arrivée dans ce passage
aux très forts courants. Il fait toujours un temps splendide, la navigation au ras de la
pointe du Toulinguet est magnifique.
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La pointe du Toulinguet et les fameux Tas de Pois
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Une fois de plus nous passons le Raz de Sein du Nord au Sud
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C’est au moteur que nous passons le fameux passage, entre l’île de Sein et la pointe du Raz,
avec encore beaucoup de courant favorable. Mais comme prévu une petite brise se lève en
milieu d’après-midi, juste comme nous débutons la traversée de la looooongue baie d’Audierne
(20 milles). Des conditions pour l’instant parfaites pour spier, il sera toujours temps
d’affaler si le vent monte.
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Mais le vent est stable, d’une stabilité impressionnante d’ailleurs, et nous traverserons la
quasi-totalité de la baie sous spi ! Nous barrons à la main, mais nous pensons que le pilote
aurait même pu tenir le spi tout seul. Quel contraste avec la navigation dans le fjord
d’Oslo aux forts effets de site, ou en mer Baltique où le vent peut se lever soudainement !
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Il y a plus désagréable pour traverser la baie d'Audierne!
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Le soleil se couche doucement sur la pointe de Penmarc'h
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Nous voyons à présent le phare d’Eckmühl, à la pointe de Penmarch. Nous y sommes presque
lorsque le vent abandonne la partie et laisse à Junior le soin de finir la journée. C’est
l’heure que les dauphins choisissent pour entourer le bateau et nous accompagner jusqu’à
l’arrivée, souvent chassant, parfois venant jouer dans l’étrave.
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Il fait tellement beau, nous prenons même un petit apéro au large du Guilvinec (sans alcool
bien sûr, nous ne buvons pas en navigation). Nous aurons la chance d’atteindre le mouillage
que nous visons, la plage de Lesconil, avant l’obscurité complète, ce qui est plus facile
pour manœuvrer et éviter les casiers !
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La pioche tombe sur du beau sable blanc juste avant la nuit noire
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Et nous voilà en Bretagne Sud, le but de notre voyage, après 12 heures de navigation confortables au sec et au chaud. Nous ne sommes pas du tout fatiguées malgré les 4 heures de spi à barrer et régler. Quel contraste avec les 12 heures de navigation pour rejoindre Dublin, sous une pluie battante glaciale qui nous avaient épuisées pour plusieurs jours ! C’est magique l’été…
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29 juillet : Lesconil – iles de Glenan (12M)
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Lever de soleil sur les rochers de Lesconil
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La plage de Lesconil a l’air magnifique, mais nous n’en verrons rien… Nous en repartons
avant même le lever du soleil pour profiter de la brise de Nord qui ne souffle que la nuit
et tôt le matin en ce moment.
Nous partons du mouillage à la voile, plus élégant et plus sympa pour les voisins qui
dorment encore, et glissons sur une eau toute plate dans la belle lumière de l’aube.
Direction l’archipel de Glénan, pour une dernière escale avec notre cher Saltimbanque.
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Les conditions prévues (pétole, canicule, et petits coefficients de marée) nous promettent une
escale de rêve, et nous décidons de l’exploiter à fond en allant mouiller au ras du banc de
sable de Guiriden, un concentré de Glénan. La pioche tombe dans 4 mètres d’eau transparente,
puis nous rejoignons en annexe la langue de maerl blanc quasi-déserte.
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Saltimbanque devant Guiriden !
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A l'abordage, cette ile déserte doit sans doute abriter un trésor ?
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Nous n’avons pas encore atterri que nous pouvons déjà compter les petits cochons (nos
coquillages porte-bonheur) sur la plage. Nous qui n’en avions pas trouvé du voyage ou
presque, c’est l’heure de se rattraper ! Il fait déjà chaud et nous avons soudainement
l’impression d’être de retour à Barbuda aux Antilles. Là-bas aussi il y avait de nombreux
petits cochons, que nous continuons à ramasser, très concentrées.
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Guiriden nous rapelle furieusement Barbuda !!!
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Premier bain du voyage pour Camille, il était temps!
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Après quelques minutes de récolte de coquillages, nous levons les yeux… Des dizaines de
zodiacs sont arrivés tous en même temps et commencent à coloniser la plage ! C’est vite
l’enfer balnéaire… Là s’arrête la similitude avec Barbuda :o( Il est temps pour nous de
regagner la tranquillité de Saltimbanque, où nous ouvrons le bimini pour se protéger du
soleil, et finissons par sauter dans l’eau pour se rafraîchir. C’est le premier bain du
voyage pour Camille, elle a bien choisi son endroit !
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La mer descend, et nous sommes un peu trop près de l’estran pour être confortable. Le vent
doit également forcir de nord, et nous décidons de changer de mouillage pour la nuit. Le
mouillage principal de la Chambre devrait être bien protégé, mais lorsque nous l’atteignons
nous sommes totalement oppressées par la densité de bateaux. Il semble que toute la Bretagne
Sud se soit donnée rendez-vous aux îles aujourd’hui, nous n’y avons jamais vu autant de
monde.
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Les Glenan c'est beau, mais ça se sait !
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Mouillage au sud de Cigogne. Jeu : trouver l’ancre de Saltimbanque !
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Direction le sud de l’île Cigogne où nous pourrons passer la nuit à flot grâce aux faibles
coefficients de marée. Là encore il y a beaucoup de monde étonnement, mais cela reste
vivable. L’eau y est platissime, encore plus transparente qu’à Guiriden. Nous voyons la
chaine et l’ancre depuis le bateau…
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Un petit tour en annexe sur l’ile Cigogne nous permet de récolter l’apéro de bigorneaux et
d’admirer le fort Cigogne récemment rénové, en bien meilleur état que lorsque Camille y
encadrait avec les Glénans il y a… plus de 20 ans… Ancêtre va…
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Pour une toute dernière fois… où est Saltimbanque ?
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Dernier coucher de soleil pour Saltimbanque...
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La scène est prête pour notre dernière soirée à bord : un chaud soleil, des bigorneaux, un
cadre de fou, Saltimbanque ne méritait rien de moins.
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30 juillet : Iles de Glénan – Belon (13M)
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Aujourd’hui nous rentrons à la maison, dans la rivière du Belon, là où Camille a grandi, là d’où
nous sommes parties faire le tour de l’Atlantique et là où nous en sommes revenues.
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Départ dans le petit vent matinal, qui nous permet de traverser tout l’archipel à la voile,
dernier petit plaisir d’élégance pure… Le vent tombe assez vite toutefois et nous terminons
la route au moteur.
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C'est beau aussi avec la lumière du petit matin!
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Voilà déjà la pointe de Trévignon, puis le passage entre l’ile Verte et Raguenez. Nous y
pêcherons 3 poissons, et y verrons notre dauphin quotidien. Le phare de Port-Manec’h grossit,
ainsi qu’une… bouée verte ??? L’entrée dans la rivière du Belon est balisée à présent ?? Nous
sommes vraiment parties longtemps… 11 ans exactement, et avons visité de nombreux pays depuis :
l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Pologne, la
Lettonie, l'Estonie, la Finlande, la Russie, Åland, les Shetland, l’Ecosse, et l’Irlande. Tous
s’envolent
sur le pataras de Saltimbanque qui embouque ainsi pavoisé notre chère rivière.
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Une fois de plus Saltimbanque embouque la rivière du Belon
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Une fois de plus riche de tant d'aventures et de tant de pays visités!
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Pleins d’usage et raison, et de milles sous la quille, nous retournons ainsi dans notre petit
village. Heureux qui comme Saltimbanque a fait un beau voyage…
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