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Guadeloupe (et les Saintes) |
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Escale de nouveau française, entre copains et famille.
Plus de photos dans notre page "Photos".
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54 milles navigués
8029 milles parcourus depuis le départ
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9 mars 2012 : Portsmouth – Les Saintes (24 M)
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Ça devient une habitude, le vendredi, c’est le jour de la fenêtre météo ! Et pourtant les violentes rafales qui balayent le mouillage de Portsmouth ce matin ne nous incitent pas à nous lever… effet très local toutefois, le vent tombe complètement dès l’abri de la pointe des Cabris, puis s’établit à 20 – 25 nœuds, comme d’habitude, une fois dans le canal.
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Arrivée en vue des Saintes…
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Mais à présent nous ne tirons plus de bords de près pour aller d’une île à l’autre, nous avançons gentiment au travers, ça change la vie. Et Saltimbanque adore cette allure un peu débridée : nous filons à plus de 6 nœuds de moyenne et arrivons bien vite en vue du petit archipel des Saintes, au sud de l’île de la Guadeloupe. Nous contournons l’île de Terre-de-Haut par le Nord-Est afin de nous positionner au vent de tous les mouillages. L’approche est superbe, le long de pointes de roches en dentelle.
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Arrivée dans la grande baie sous le soleil
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Entrée dans la troisième plus belle baie du monde, rien que ça (oui il y a un classement officiel) ! Le mouillage y est à présent interdit, il faut s’amarrer à l’une des (très) nombreuses bouées. L’inconvénient des traversées le vendredi est que cela nous oblige à vite descendre à terre faire nos formalités d’entrée dans chaque nouveau pays visité. Nous prenons donc un coffre temporairement et nous accomplissons de cette corvée auprès de la société LSM sur la rue principale à droite en débarquant (qui facture 1 euro pour la clearance sur ordinateur, grrrr…)
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Un petit sorbet coco maison plus tard, nous retournons à bord et partons mouiller un peu plus à l’ouest de Terre-de-Haut, derrière le Pain de Sucre. Alors qu’on contourne la pointe, un petit voilier arborant fièrement un « Navik » à sa poupe. Mais c’est Ster-Vraz ! Nos amis de l’est de l’Atlantique perdus de vue depuis le Cap Vert ! Ça ne rate pas, un peu plus loin nous identifions Traou-Mad, également vu pour la dernière fois à Mindelo. Génial, on se mouille pile entre les deux, pas de jaloux ! 8m de fond, principalement du sable recouvert d’algues, mais attention à quelques rochers. Toutes les commodités sont en ville, 30 min de marche le long d’une jolie route.
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Le Pain de Sucre abrite tant bien que mal le mouillage de la houle de NE
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A peine l’ancre posée, Eric de Traou-Mad vient en annexe nous saluer, et nous invite à manger pour la soirée. Euh, oui d’accord, mais vous avez assez pour nous ? « Bah, répond Eric, si on avait su que vous veniez on aurait pris 2 langoustes de plus, on n’en a que 8 pour 5 du coup… » Et voilà comment on se retrouve quelques heures après l’arrivée à déguster un fabuleux curry de langouste avec des amis et quelques verres de rhum dans le cockpit d’un Idylle 38 !
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10-11 mars 2012 : escale aux Saintes
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Le lendemain on ne posera pas un pied à terre. Au réveil vers midi nous partons en chasse ! Julien (Ster Vraz) et Eric de Traou Mad, tout équipés et prêts pour le combat viennent nous chercher avec leurs annexes respectives, pour nous emmener sur le lieu de leurs exploits. Conscientes du privilège d’être ainsi initiées aux mystères des grands fonds, nous les suivons sagement, prenant des photos de nos héros subaquatiques. En deux petites heures 10 bestioles à antennes sont remontées des rochers entre 8 et 10 m. Pour 5 mangeurs, ça devrait suffire… Le courant forcit, et nous rentrons à la maison. L’après-midi est court mais fructueux : un petit coup de brosse sur la bougie du moteur d’annexe qui ne voulait pas démarrer et hop, ça remarche ! Puis vient encore une bonne soirée à l’excellente enseigne de Traou Mad – langoustes/mayo entre copains, un classique qui marche à tous les coups.
Nos aventures sont également relatées ici par Eric.
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Les pros sont déjà dans l’eau (ou presque), on arrive on arrive !
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Un gros z’iguane !
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Les langoustes c’est pas mauvais, mais à force de manger dehors notre frigo est vide – il est temps d’aller acheter de quoi prendre au moins un petit déjeuner décent (parce « langoustes –confiture de fraises », bof…). Et puis tant qu’on y est on fait un petit détour par le quai où accostent les ferrys. Une silhouette familière parmi les passagers qui débarquent, un grand sourire reconnaissable à des kilomètres : Laure retrouve une amie d’enfance, Amandine, en vacances en Guadeloupe. Presque une dizaine d’années sans se voir, et il fallait que toutes deux se trouvent de l’autre côté de l’Atlantique ! Avec Amandine et sa copine Anne (la dentiste – baroudeuse qui fait le tour des DOM-TOM) nous visitons Terre de Haut, depuis l’indispensable Fort Napoléon (et ses iguanes) à la plage du Pain de Sucre. Puis après un dernier jus de fruit chacune retourne sur son embarcation respective.
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La superbe vue depuis le fort Napoleon
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12 mars 2012 : Saintes – Basse Terre (anse à la Barque) (18 M)
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En prévision de l’arrivée des parents de Camille, nous allons nous positionner sous le vent de Basse Terre, dans un petit mouillage nommé Anse à la Barque, réputé pour être un des meilleurs abris de la côte et près duquel ils ont réservé un gîte. Cette semaine s’annonce agréable, avec un petit alizé de 12 à 15 nds et un grand ciel bleu comme dans les livres. Nous traversons à fond le canal des Saintes, Saltimbanque heureux de filer au travers dans peu de houle. La pointe sud-ouest de Basse Terre présente un petit phare et de jolis paysages qui pourraient être bretons. On avance encore un peu, avant de se retrouver scotchées dans la traditionnelle dévente sous le vent de l’île. Résigné, Nestor a déjà repris du service depuis 10 min, pout-pout-poutant gentiment… lorsque se lève une légère brise… d’ouest !! Une gentille brise stable de 3 bft, qui nous poussera sur les 8 derniers milles jusqu’au mouillage. Courant d’air créé par une sorte de cellule de convection engendrée par le haut relief de la Soufrière, ou brise thermique ? Tous les jours, de 9 à 17h, le vent souffle d’ouest entre les villes de Basse Terre et Bouillante, alors que l’alizé d’est balaie normalement le reste des terres. La nuit, le flux d’est domine de nouveau, plus faible.
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Tout cela est très intéressant, mais devient moins marrant quand on essaie de mouiller dans une anse ouverte… à l’ouest bien sûr. Le fonds de l’anse à la Barque est occupé par de nombreuses barques de pêche, et les 3 autres voiliers semblent être ici à l’année, sur leur coffre. Les fonds semblent un peu moins profonds sur la rive Sud, et c’est là que nous finissons par poser la pioche par 7m, sur du sable dur recouvert d’une couche de coraux morts. La tenue n’est pas très bonne et à cause des changements quotidiens de direction du vent notre pioche dérapera de quelques mètres, et la chaîne s’entortillera dans quelques rochers. Au moins, la nuit c’est calme, et on dort bien ! Aucune infrastructure à terre cependant : il faut marcher jusqu’au bourg suivant pour avoir une chance de trouver le wifi – et encore…
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L’Anse à la Barque
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Quant à nous, nous avions repéré un bar sur la plage de Petite Anse, prochaine crique au nord. L’ordi dans le sac, nous demandons à la propriétaire si elle a internet. Réponse avec un accent créole lent et chantant : « Intewnet ? euh, il y a bien le plongeur là… mais il est mort… ». Puis elle se tourne vers des touristes attablés autour de leur bière : « Et vous là, vous n’auriez pas intewnet sur vous là par hasard ? ». Bon tant pis, on s’amuse tellement qu’on reste quand même prendre un jus de fruit du coup.
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13 mars 2012 : visite de Pointe à Pitre et de l’aéroport
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Les parents arrivent à l’aéroport en fin d’après-midi, nous en profitons pour passer la journée à Pointe-à-Pitre avant de les retrouver. Première étape : aller à Pointe-à-Pitre. Un peu naïvement nous pensons qu’il suffit d’attendre sous l’arrêt de bus près du mouillage… erreur ! Deux bus passent… mais ne s’arrêtent pas. Une heure plus tard nous décidons de marcher vers le bourg de Vieux-Habitants pour tenter notre chance. Là une voiture s’arrête, deux jeunes qui habitent ici et font des reportages sur la région nous proposent de nous avancer. Super, on a le transport + la visite guidée, le long de la superbe route de la Traversée, qui relie l’ouest et l’est de Basse Terre à travers les montagnes du milieu. Arrivés sur l’autre rive, notre chauffeur (guadeloupéen de naissance mais d’origine bretonne quand même, alors ça va ;o) ) se gare devant un bus pour l’empêcher de sortir de son arrêt avant qu’on ait le temps de monter dedans… et hop en moins de 45 min nous sommes dans la capitale de l’île.
Autour de Pointe-à-Pitre (déformation de « Pointe de Peter », du nom du colon hollandais qui a le premier développé un petit marché de poissons dans le coin) s’étendent d’immenses zones commerciales (profitant du statut de zones franches) et des rangées de HLM. Le centre même a l’air délabré, il est peu recommandé de s’y attarder en dehors de la pleine lueur du jour… quelques belles maisons créoles (beaucoup à l’abandon) sont regroupées autour de la place principale, Place de la Victoire. On fait quelques courses dans les rues commerçantes du centre, avant de longer la baie vers l’est, pour rejoindre la marina. Heureusement qu’il est midi lorsqu’on traverse ce quartier aux allures de bidonville, où les nombreuses jeunes femmes alignées le long des murs ont l’air d’attendre quelqu’un d’autre que nous… un vendeur d’une boutique du centre a désigné le collier de Laure en disant « si j’étais vous je ne me promènerais pas avec ça ici… » : la dernière fois que quelqu’un nous a signifié (pour notre bien !) qu’on n’était pas les bienvenues dans un quartier c’était dans les bas-fonds de Valparaiso… Avec un soupir de soulagement on atteint le campus, puis la marina. On y croise des gens bien : Ster Vraz, Tim Jak, et d’autres transateux perdus de vue depuis un moment. On y trouve des accastlileurs bien achalandés, et un chantier où l’on reviendra sans doute, pour mettre à sec et caréner, dans quelques jours. Le wifi est accessible depuis tout le port et tellement rapide que le site est mis à jour en moins de 5 minutes !
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Ils sont tout blancs, recalent leur montre et envoient des textos de « bien arrivés », pas de doute les parents débarquent !
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On pique-nique, on traîne un peu, puis on retourne (en bus !) jusqu’au centre, prendre un taxi vers l’aéroport. Le vol est à l’heure, les parents de Camille débarquent, tout heureux d’être là – et Camille est toute heureuse de retrouver ses parents :o) Ils ont une voiture et nous ramènent au bateau avant de s’installer dans leur gîte avec vue sur l’anse à la Barque.
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14-19 mars 2012 : escale à Basse Terre avec les parents de Camille (anse à la Barque – anse des trois Tortues) (12 M)
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Dès le lendemain matin, c’est parti, en route pour l’aventure ! On fait quelques courses au marché et au supermarché de Basse Terre Ville : un caddie de boîtes de conserve en prévision de la transat’ retour – faut bien profiter de la voiture ! Un domptage progressif de son moteur asthmatique permet de s’élancer sur la route de la Traversée et d’atteindre le Morne à Louis (et son « point de vue » … qu’on devine à travers les arbres…) puis le parc des Mamelles où l’on déjeune. L’après-midi on attaque le programme rando avec une belle descente dans la forêt tropicale sur un sentier bien boueux, jusqu’au Saut de la Lézarde. Impossible de résister à l’appel de cette superbe cascade et de son grand bassin.
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Le saut de la Lézarde, on y lézarde quelques temps !
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« L’acomat boucan », ainsi nommé car on s’abritait dans ses racines pour boucaner le poulet tranquille
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On se perd un peu sur le chemin du retour, puis on finit la journée en douceur par le petit sentier de découverte de la forêt tropicale à la Maison de la Forêt. Plus facile d’admirer les grands arbres quand on n’a pas les yeux rivés sur les racines qui menacent l’équilibre de chaque pas. Retour au gîte et douche (la première à l’eau chaude pour Camille depuis octobre aux Canaries ! Commentaire de l’intéressée « wahoo, le savon mousse ! »). Pas facile de trouver un resto ouvert le soir dans les environs. Finalement un boui-boui au bord de la route de Vieux-Habitants nous servira l’habituel poisson ou poulet grillé / riz – lentilles.
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Deuxième jour de vacances en famille, sous la pluie… Sympa les tropiques, il y fait un temps de bretons ! Un temps parfait pour… visiter une distillerie de rhum ! La visite du domaine de Séverin est intéressante, mais nous apprécions surtout le petit tour à pied dans les jardins, à la découverte des cannelliers, balisiers et autres arbres tropicaux. Retour par la route nord de l’île : Sainte-Rose déserte en ce jour férié (c’est la mi-carême bien-sûr !), puis Deshaies où l’on voit de beaux bateaux au mouillage, Malendure et enfin la Petite-Baie juste au nord de l’anse à la barque où nous nous baignons. Premier essai de « snorkeling » pour les parents qui n’ont pas fait ça depuis des années. Les fonds sont moyens, avec tout de même quelques belles éponges et petits poissons, et beaucoup d’oursins que le père de Camille ira taquiner d’un peu trop près :oS
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Le moulin à eau historique du Domaine de Séverin
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Le lendemain, nous profitons de la voiture pour se rendre… au Décathlon ! Ça a l’air évident pour nous Français, d’avoir facilement une grande surface où acheter du matériel de sport à bon prix, mais c’est en fait extrêmement rare ailleurs dans le monde. Du coup tous les marins en escale ici se débrouillent pour s’y rendre et c’est ainsi que nous tombons sur nos amis de Traou Mad, en plein essayage de maillots de bains (c’est qu’ils s’usent vite quand on vit avec…) Eric nous donne son avis de pro sur le fusil de chasse sous-marine que nous convoitons et nous repartons équipée pour les prochains mois (nouvelles sandales, combis, fusil…)
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La mangrove en plein lagon, drôle de mélange des genres !
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On repart, en route pour Sainte-Rose où nous avons prévu de partir en excursion dans la mangrove. De nombreux prestataires proposent ce genre de balade sur place, nous choisissons la formule « en annexe ». Nous sommes par 4 dans des semi-rigides équipés d’un petit hors-bord et suivons le guide à la queue-leu-leu, lui dans un semi-rigide avec un gros hors-bord ! A la différence des autres formules en grosse vedette à moteur nous pouvons nous faufiler à l’intérieur des palétuviers de la mangrove, à la découverte des crabes, des huitres de palétuvier (non-comestibles ici) et des terribles yen-yens (un moucheron qui pique). Les parents sont aux anges, c’est bien plus impressionnant en vrai que sur les photos du site !! La mangrove pousse ici dans l’eau salée directement dans le lagon, une première pour nous qui n’avons rencontré ce genre de milieu qu’en bord de rivière ou en marigot saumâtre.
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Une fois sortis de la mangrove, moteur à fond nous partons vers la barrière de corail. On s’amuse à tour de rôle à surfer à pleine vitesse la vague d’étrave du bateau qui nous précède, la promenade est également très ludique ! (et humide…)! Une fois arrivés entre les patates de corail, plouf tous à l’eau, dans 2 m de fond au ras des récifs. Les parents désormais plus à l’aise avec leur matériel de snorkeling s’émerveillent devant les petits poissons multicolores, les lambis, ou la grosse murène. De notre côté nous faisons un peu nos snobs : le corail est en très grande partie mort, les poissons sont tous petits, que voulez-vous après les fonds magiques de la Dominique…
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Ok, il y avait un gros corail cerveau, d’accord…
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Camille et ses parents sur ce petit îlot corallien comme on les dessine !
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Avant de rentrer au port nous assistons au coucher des oiseaux dans la mangrove, principalement frégates, pélicans et aigrettes blanches. Puis nous accostons quelques minutes sur une petite île paradisiaque, au sable blanc et aux eaux transparentes. Retour au bercail au soleil couchant après 4 heures d’une balade somptueuse. Les parents sont ravis mais exténués, on ne s’attarde pas trop au restaurant du soir.
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Programme léger pour la journée suivante, petite balade en forêt dans les monts Caraïbes au sud de Basse-Terre, un tour à la pointe du Vieux-Fort où l’on admire la vue sur les Saintes, puis direction l’habitation de la Grivelière, une plantation de café à proximité de Vieux-Habitants. Le guide du routard nous prévient : la route d’accès est étroite et sinueuse… C’est peu de le dire ! Avec notre « voiture de oui-oui » nous gravissons avec peine les pentes, à fond en première. Arrivés en haut, aucune visibilité, la route redescend à pic et aaah il y a un virage à 90 degrés… Et ça continue, la route devient plus étroite on ne s’y croise plus, la visibilité reste aussi imprévisible. « Obligation de klaxonner » nous dit le panneau avant chaque virage étroit… Quand les yeux ne servent plus à rien, il reste les oreilles… Nous arrivons tout de même vivants au sommet, prêts à dévorer tout ce que le restau de l’habitation voudra bien nous servir. Mais mauvaise surprise celui-ci est fermé pour travaux… Ah non on ne redescend pas manger dans la vallée, ça sera sandwich pour tout le monde ! La visite de la plantation est par contre très intéressante, nous découvrons les mystères de la culture du café et dans une moindre mesure de la vanille et du cacao.
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Un plant de café, les « cerises » sont encore vertes, elles deviennent rouges à maturité.
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Retour au gîte des parents au-dessus de l’Anse à la Barque où Saltimbanque est toujours mouillé. Piscine, douche, internet, on renoue avec le confort de la vie à terre pour une soirée.
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Tranquille la voile aux Antilles !!! (enfin, il ne fallait pas venir ne serait-ce que 5 jours plus tôt :oS)
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Dimanche, c’est nous qui recevons, nous partons en balade sur Saltimbanque. Le vent est faible, toujours d’ouest la journée dans ce coin là et Saltimbanque glisse doucement sur un plan d’eau lisse. Conditions idéales pour reprendre contact avec un voilier, mais les réflexes reviennent vite et les deux parents de Camille se relayent derrière la barre et l’appareil photo successivement. Arrivés à proximité de Malendure, le vent change de 180° et repasse à l’est (direction qu’il n’aurait jamais dû quitter !!) Conditions classiques sous le vent d’une île : le vent est faible et rafaleux, ça devient un peu sportif mais toujours très agréable. Nous faisons le tour de l’île Pigeon où se trouve la réserve Cousteau. Les fonds ont l’air superbe mais à 8m de fond minimum, c’est un peu trop en apnée. Nous repartons vers le sud, retouchons notre bonne vieille brise thermique d’ouest et mouillons dans l’anse des 3 Tortues. 6-7m de fond sur du sable de bonne tenue, par contre il n’y a pas beaucoup de place et on n’est pas très loin des rochers. Le site idéal de snorkeling donc !
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Les fonds sont enfin à la hauteur de nos espérances ! Nombreux coraux de toute forme et de toute taille, poissons multicolores en tout genre, un vrai bonheur ! Laure part inaugurer notre nouvelle arme et ramènera ses premières prises (2 poissons-soleil et 1 poisson – écureuil) Camille essaye sa nouvelle combi et bat son record d’apnée (7m !) et son père en maillot de bain seul restera près d’une heure dans l’eau : « j’avais froid mais je voulais pas sortir c’était trop beau ! »
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Côté nord de la pointe des 3 tortues, fonds plutôt jolis et poissons très nombreux
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Retour au mouillage de l’Anse à la Barque, nous préparons une tarte à la coco et les poissons pêchés l’après-midi puis partons dîner au gîte pour notre dernière soirée en famille. Les parents de Camille repartent le lendemain, non sans nous avoir fait profiter une dernière fois de leurs commodités (eau courante, machine à laver…)
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La pêche du jour de gauche à droite : poisson-soldat, perroquet et baliste « bourse jaune »
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Nous revoilà seules après une semaine bien remplie. Un petit tour par les rochers du mouillage pour assurer notre pitance du soir, on devient de terribles prédatrices pour les poissons du coin ! Et puis pour retrouver notre rythme, rien de tel que de repartir en mer ! Cap sur Marie-Galante, mais ça c’est une autre histoire…
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