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Lanzarote & Las Palmas
 
-- 27 septembre au 2 octobre 2011 --
 
Encore plus aride que Graciosa, c’est possible ! Lanzarote est un champ de lave où la vie a repris ses droits tant bien que mal... A l’opposé de Las Palmas de Gran Canaria où là c’est la nature qui a bien du mal à trouver sa place !
Paysages lunaires et champs de lave noire dans notre page "Photos".

145 miles navigués
3073 miles parcourus depuis le départ
Nos escales : Puerto Naos à Lanzarote (sur coffre), Las Palmas de Gran Canaria (mouillage)
 
27 Septembre : Graciosa – Puerto Naos (29 miles)

Vue panoramique de l’île de Lanzarote
Et oui il a bien fallu se résigner à quitter la Graciosa, en route pour sa grande sœur Lanzarote quelques miles au sud. Nous partons tôt le matin pour éviter les rafales qui l’après-midi s’engouffrent quand même pas mal dans le petit chenal entre les deux îles (el rio), et tirons des bords serrés avec notre bon vieux foc, ça faisait longtemps ! Un petit oiseau nous accompagne bien blotti contre notre radeau de survie. En sortie du chenal nous sommes rattrapés par un 40 pieds de voyage qui lui a fait ça au moteur et n’a pas même encore sorti la grand-voile de son sac...
Finalement nous renvoyons toute la toile dès la sortie du passage et mettons le cap sur Arrecife au grand largue dans un petit vent de nord-est à 4 beaufort bien sympa. De façon surprenante nous maintenons un bon écart avec le 40 pieds. Le décor est impressionnant, des cônes volcaniques dépassent de la falaise, soulignés par les petites maisons blanches éclatantes par-ci par-là. Plus près du bateau, deux formes claires passent dans l’eau, puis des ailerons et des becs émergent : de drôles de dauphins, au nez aplati et tout couverts de cicatrices : des dauphins de Risso :o)
Dauphins de Risso (la photo n'est pas de nous)

« N’empêche on l’a quand même bien eu ! »
Il nous faut abattre un peu plus pour suivre l’île, maintenant plus aucun scrupule nous affalons directement la grand-voile et fonçons sous génois seul cap direct sur Arrecife. Cette dernière manœuvre finit de sceller notre régate avec le 40 pieds qui ne peut pas suivre, incroyable ! Mais nous n’avons guère le temps de savourer cette victoire inexpliquée car le vent monte et nous arrivons très vite vers le port.
D’après notre guide « les îles de l’atlantique », la bible par ces latitudes, il y a 3 ports à Arrecife : un port commercial (Puerto Marmoles) qu’on oublie direct, un port très bien abrité mais très sale avec 2 petits pontons pleins et aux fonds encombrés de débris (Puerto Naos), et un mouillage très joli mais sur fond de roches de très très mauvaise tenue (Arrecife).

Nous avions choisi Puerto Naos sur ces indications, nous tenant prêtes à mouiller avec un « orin », une ficelle supplémentaire qui nous permet de récupérer l’ancre plus facilement si elle est engagée sous un débris. Quand on arrive on trouve des pontons délabrés laissés à l’abandon et des bateaux en plus ou moins bon état sur coffre partout dans la rade...Pas très engageant en effet, où va-t-on bien pouvoir mettre notre ancre là-dedans ??
Un local nous fait signe de prendre n’importe quel coffre libre. « Mais il n’est à personne ? » « No, no, no hay problema ! » Vu l’état des fonds et les rafales qui forcissent et font souffrir notre moteur nous prenons le coffre, pas très rassurées car il ne tenait qu’une petite barque de 5m avant nous... est-il assez costaud ? Nous n’avons aucune envie de plonger dans l’eau de ce port de pêche pour aller voir...
Vue de Puerto Naos, pour une fois Saltimbanque n’est pas le plus petit bateau !

Notre annexe sur le ponton délabré et laissé à l’abandon
Bon, quand est-ce qu’on part de ce coin pourri ? Notre voisin, Léo, commence à discuter avec nous : il est argentin, a bourlingué sur son 9 m depuis le Brésil et repartira, en janvier peut-être. Il vit sur son bateau et connaît tout le monde ici. Il nous explique que la mairie s’est fâchée avec les propriétaires de la « marina » et leur a coupé l’eau et l’électricité avant de finalement expulser tous les voiliers il y a un mois. Les pontons sont abandonnés (et voués à une destruction imminente) mais il a encore des clés des grilles et nous en prête une spontanément, c’est plus facile pour votre annexe qu’il nous dit !
Cet endroit est bizarre mais les gens ont l’air sympa ! Et serviables : tous se détournent de leur route pour nous conseiller qui une bouée à prendre, qui une combine pour faire le plein d’eau... La plupart des bateaux sont habités, squattés, ou abandonnés on ne sait pas trop ; en tout cas mouillés pour plus de quelques jours. Il y a un autre bateau de voyage, un Maramu italien mouillé un peu devant nous. Nous débarrassons quand même le pont de tout ce qui peut tenter et cadenassons systématiquement notre annexe, notre guide nous mettant en garde contre les vols assez fréquents dans le coin.
Quant au 3ème port, le mouillage d’Arrecife, nous sommes allées le voir à pied. Le cadre est plus joli qu’à Naos mais pas du tout abrité du sud et moins bien de la houle. Les fonds ont l’air horrible, façon dalle de pierre plate, mais il y a quelques coffres reliés à des bidons de 5 litres. Nous ne savons pas du tout ce qu’ils valent, ils sont apparemment gratuits. C’est clairement là que vont la majorité des bateaux de voyage.
Bord de mer d’Arrecife, on voit les bateaux mouillés au fond près de la digue.

Notre salle de bain du jour ! (on voit aussi notre petit bureau avec internet, c’est la grosse tour au fond :o)
A Puerto Naos on ne paie rien, car il n’y a rien non plus comme équipement. Parmi les besoins basiques, internet est le plus facile à satisfaire : le wifi du Gran Hotel émet fort et clair jusque dans le parc mitoyen. La douche nous est offerte par la municipalité, sur la plage à côté. Reste l’eau : remplir ses réservoirs est un problème dans cette île désertique. Plusieurs astuces nous sont indiquées, à l’extérieur d’un chantier, ou dans un jardin public... en fait nous profiterons de notre voiture de loc’ pour remplir quelques bidons dans une station-service.
Nous ne regretterons finalement pas notre choix car l’ambiance « baba cool » qui règne à Puerto Naos nous change des pontons standardisés des marinas traditionnelles et des mouillages de bateaux de voyage bretons et anglais. Le dernier soir, Stephano (l’italien du Maramu) nous invite à bord ainsi que Léo et sa copine. On mange des pâtes et on raconte des histoires de marins, Stephano parle en italien, Léo en espagnol, nous en ce que l’on peut : quelques mots d’anglais et pas mal de mimiques, on se comprend très bien et on rit beaucoup.
28-29 septembre : Lanzarote
Notre première mission à Lanzarote est de faire notre entrée officielle aux Canaries. D’après nos guides l’archipel possède un statut particulier comme Gibraltar ou les îles anglo-normandes et est seulement à moitié dans l’UE, ce qui nécessite d’aller se présenter devant la police aux frontières avec les passeports et les papiers du bateau.

Le bureau de police est dans l’enceinte du port de commerce, à 3 bons kilomètres à pied de Puerto Naos. Suivant le conseil de Stephano nous nous approchons en annexe, c’est plus rapide... enfin ça aurait été plus rapide si nous n’étions pas tombées en panne d’essence sur la route, c’était plus loin que ce qu’on pensait et le moteur de l’annexe consomme décidément beaucoup. Quelques coups de pagaie plus tard suivis de 15 minutes de marche entre des entrepôts, nous trouvons enfin le bureau des policiers. Ils sont surpris de nous voir : « Mais ma ptite dame, vous êtes dans l’espace Schengen, pas besoin de tampon sur le passeport ! » « Et pour le bateau ? » « Non non rien à faire non plus » Et bah 1L d’essence et 2 km à la pagaie pour rien dites...
Deuxième mission du jour, les courses ! C’est notre premier supermarché aux Canaries, nous apprécions les fruits exotiques, notamment les « chirimoyas » (anones en français) dont nous raffolons depuis notre voyage au Chili. Par contre tout est assez cher, bien plus cher qu’à Madère... De retour au bateau, mission « décafardisation » : ces délicieuses petites bêtes pondent partout et l’on risque d’en ramener à bord avec ses courses, charmante perspective... Alors on lave les fruits et légumes avant de les faire sécher au soleil, on jette tous les cartons et on nettoie bien les bouteilles et les boites avant de les ranger à bord. On pulvérise également nos aussières à l’insecticide quand nous sommes au ponton, des fois qu’ils aient l’idée de jouer les funambules pour monter à bord...
Nature morte intitulée « séchage de fruits en cockpit »

Le frigo, la viande est tout en dessous contre la coque, les produits plus tolérants sont au-dessus.
Autre compagnons désagréables : les mouches ! Elles viennent avec les fruits dès que ceux-ci mûrissent un peu, et peuvent également coloniser le « frigo ». Enfin nous l’appelons ainsi pour le côté psychologique, il ne s’agit que d’un coffre à fond de cale qui par contact avec la coque reste à la température de l’eau. Ah ça jusqu’au Portugal ça marchait bien, mais depuis que l’eau a dépassé les 15 degrés, nous devons nous adapter. Le beurre, les œufs, et les yaourts se gardent très bien sans beaucoup de précautions, la confiture également. Le fromage, c’est déjà plus délicat (mais qui d’autre peut s’enorgueillir d’avoir sa propre cave maturative de reblochon dans son salon hein ??!!) La viande ça devient problématique, à surveiller de très près. Le lait ne se conserve que 12 à 24h. De manière générale il faut emballer tout produit ouvert dans du film plastique et/ou le mettre dans un Tupperware : le contact avec l’air accélère la moisissure et en plus ça protège de mouches... Au Portugal on trouvait un merveilleux poulet cuit et fumé vendu sous vide : il se conservait plus d’une semaine à bord. Malgré nos précautions il nous arrive de perdre de la viande, mais nous n’avons (presque) pas de mouche !
Avec tout ça il est tard, nous ratons le coche pour notre dernière mission de la journée : compléter notre stock de cartes pour le reste du voyage. Le principe est simple, économique et complètement illégal. La boutique de photocopie d’Arrecife possède un grand stock de cartes marines du monde entier, vous entrez, passez dans l’arrière-boutique, et plongez pendant plus d’une heure dans ces archives. Quand vous avez trouvé votre bonheur, vous passez à la photocopieuse : 2,70 euros la carte soit 10 fois moins cher qu’une carte neuve ! Le lendemain nous repartirons de cette caverne d’Ali Baba avec 11 nouvelles cartes :o)

Pour finir notre séjour à Lanzarote, nous louons une voiture pour faire un tour dans l’île. Sitôt sorties de la capitale, nous tombons dans un décor lunaire. L’île a subit de très violentes éruptions volcaniques en 1730 et toute sa partie sud-ouest est recouverte de lave noire. Par endroit la vie a repris ses droits et les plantations de vignes se sont développées. Ailleurs le minéral a tout noyé, rien n’a poussé en 300 ans, la terre apparait comme labourée, ouverte.

Plantation de vigne dans la lave

Ici par contre rien ne poussera plus à part quelque lichen
Faire pousser quelque chose sur cette terre ruinée n’est pas une mince affaire. Ici on cultive la vigne, notamment pour le vin de malvoisie (le vin des corsaires du temps jadis !). Les plants sont installés dans un petit trou creusé dans du gravier de lave (qui joue un rôle de régulateur thermique et d’humidité), et protégés du vent par un petit muret en pierres volcaniques. Le paysage est donc uniformément noir, souligné par de petites virgules vert intense !

Notre tour nous fait également traverser le parc de Timanfaya, qui concentre les volcans responsables de l’éruption de 1730. Paysages grandioses mais accessibles uniquement en voyage organisé. Pour fuir les cars de touristes rencontrés sur la côte ouest, nous finissons la journée à la playa Quemada, petit port préservé où nous nous baignons dans une eau très claire entre quelques barques de pêche… on n’est quand même pas malheureuses :oP

Les montagnes de feu ne dorment que d’un oeil

Playa Quemada, un havre de tranquillité
30 septembre – 01 octobre : Lanzarote – Las Palmas (116 miles)
Dernier jour de septembre, il est temps de partir vers l’ouest ! Nous comptons faire route directement sur Ténérife sans passer par Fuerteventura et Gran Canaria : nous voulons avoir du temps pour les îles de l’ouest qui nous attirent beaucoup – et puis il faut bien se garder des terres à découvrir pour notre prochain tour du monde ;o)

Départ aux premières lueurs du jour, la météo prévoit du bon vent de Nord-Est le 30 mais qui mollit dans la nuit et reste faible à nul les 1er et 2 octobre au moins. Nous espérons donc avancer le plus vite possible en début de période pour enquiller au moins 100 miles à la voile et finir les 50 dernier au moteur.

Notre première coryphène, elle finira tout simplement à la poêle avec un peu de beurre et un filet de citron !
Malheureusement toute la matinée sera très calme, à 3 nœuds de moyenne parfois à la voile, souvent au moteur. Le bon vent de nord-est est en fait mou de sud, sans doute un effet de côte, et nous nous traînons. Tiens petite consolation il semble qu’un poisson ait mordu à notre petite ligne. Ah oui on ne le connaît pas celui-là. Mais mais... mais pas de doute c’est bien notre première dorade coryphène !! Ce poisson si mythique pour nous navigateurs en quête de transatlantique ! Bon certes elle n’est pas bien grosse, mais elle est drôlement bonne, la chair est ferme mais pas du tout sèche comme le thon. C’est plus compliqué à dépecer par contre, et ça fait de ces bonds dans le cockpit à la remontée !
Doucement mais sûrement nous nous approchons du chenal entre Lanzarote et Fuerteventura, où notre guide parle de forts effets Venturi : le vent est accéléré par le rétrécissement entre les îles et peut doubler voire tripler en force. Les vents de 30 à 40 nœuds sont fréquents. Devant la mer blanchit, alors vite on prend 2 ris et on enroule du génois. Mais rien du tout! La mer est hachée au possible mais pas un souffle !! Nous peinons au moteur dans le bouillon entre les ferries avant qu’enfin le vent ne se lève (de nord-est) à 16 – 17 nœuds. On avance à plus de 6 nœuds, mais il est déjà près de 15h...
Une fois sorties du cône de Venturi, le vent s’établit au nord-est 3 – 4b et montre clairement une volonté de mollir vite... Alors prises de pitié pour Nestor, nous incurvons notre route, cap sur Las Palamas à Gran Canaria qui est 35 miles plus près que Ténérife. Malgré nos efforts pour tenir le spi le plus longtemps possible, il travaillera quand même près de 12h, merci Nestor !
Mmm, c’est calme...
Au petit matin nous croisons un banc de cétacés d’une quinzaine d’individus. Notre guide des mammifères marins nous renseigne : ce sont des globicéphales tropicaux ! Quelques minutes plus tard nous observons un dauphin assez bizarre avec un petit aileron dorsal fuyant et une mâchoire très longue et très pointue qui rappelle presque celle du crocodile, c’est un sténo rostré, si si ! On croise également de nombreuses tortues en approche du port par mer d’huile.

Globicéphales tropicaux, remarquez la bosse sur la tête et la dorsale recourbée vers l’arrière

Sténo rostré, on n’a pas été assez rapide sur le déclencheur pour prendre le bec très impressionnant
Une fois passés deux quais commerciaux, des containers, des chalutiers géants et deux marinas, nous posons l’ancre à Las Palmas, devant une petite plage cernée par une autoroute et des gratte-ciels : Saltimbanque est mouillé devant la 8ème ville d’Espagne.
Où est Saltimbanque ? Indice : entre les parasols et les containers...
1-2 octobre : Las Palmas
Comment le dire gentiment ? Las Palmas est moche. Gigantesque, tentaculaire, puante, bruyante, grouillante ; seulement des gratte-ciels aussi loin que porte l’œil le long de l’autoroute du bord de mer...

« Promenade » de front de mer
La ville se targue de posséder une belle plage au nord. On l’a parcourue dans tous les sens (en quête – vaine – d’un bar équipé de wifi) : elle s’est révélée l’image parfaite de votre pire cauchemar d’enfer balnéaire, remplie d’allemands et d’anglais cuits à point dans leur embonpoint, étalés partout parmi les enfants braillant.
Et le centre historique alors ? il doit bien y avoir quelques vieilles maisons dans le coin quand même ! Certes – à 5 km du port. Pour y aller vous avez le choix entre les avenues pseudo-commerçantes désertes entre de glauques immeubles des années 70 – et la « promenade » en front de mer, un trottoir étroit et bondé coincé contre la mer par une autoroute... Une fois au « centre » vous vous rendez compte que c’est dimanche et que tout est fermé bien sûr. Cela demande un peu de travail pour trouver une ou deux maisons typiques à photographier. Il y en a une qu’on ne peut éviter cependant : la « casa Colomb ». Il paraît que le Grand Homme aurait séjourné là avant de traverser. En face, la petite église affiche sur une grand panneau qu’Il a prié ici. Il semblerait que l’air lui-même ait été sanctifié par la présence du Découvreur. Du moins la tradition populaire veut qu’il ait séjourné ici... et la tradition populaire est une référence historique indiscutable n’est-ce pas.
Bon, vous l’avez compris : on n’a pas aimé Las Palmas. Le seul intérêt de cette escale est que nous avons pu y poursuivre notre mode de vie bohème : mouillage gratuit, wifi dans la rue, douche et plein d’eau sur la plage... de vrais saltimbanques nous devenons :o)
Et en tant que quelles nous ne pouvons rester en place très longtemps : dès que le vent soufflera, on repartira...
 
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Vos messages:

Thierry & Hélène - 18/10/2011 17:57:16
Toujours très sympa à lire. Continuez à nous faire rêver.
Bises

la mamou - 12/10/2011 10:35:35
alors , Laure , tes impressions sur le kite surf ???

Lily - 11/10/2011 12:14:43
Excellent ce passage ! J'aime beaucoup l'idee du frigo. En esperant que vous arriviez quand meme a vous preparer de bons ptis plats !
Gros bisous a vous 2

caro osorio - 11/10/2011 04:39:48
sienti el vienti calido y fresco al leer estanpagina!! gracias por compartirlo con nosotros!

Eric&Sandrine TRAOU MAD - 10/10/2011 14:53:22
Merci pour les infos sur Las Palmas, on va éviter ce panier de crabes !
Nous, teck cu cockpit refait et départ vers Graciosa dès que le vent le veut bien...
Biz

Eric&Sandrine TRAOU MAD - 10/10/2011 14:51:40
Merci pour les infos sur Las Palmas, on va éviter ce panier de crabes !
Nous, teck cu cockpit refait et départ vers Graciosa dès que le vent le veut bien...
Biz

Hans en Remco - 09/10/2011 11:48:54
Dames, jullie weten toch wat the place to be is op Gran Canaria...
misschien ook niet top, maar bet dan Las Palmas....
Geniet ervan

Frérot - 09/10/2011 07:02:57
Bien sympa tout ça :)

mum - 07/10/2011 16:33:27
il y a tout de l'émotion , de l'humour de la poésie ,du suspens,tout est parfait!

SUdad - 07/10/2011 par email
Bon, le message précédent étant resté dans l'oubliette, on va en retricoter un autre. Pas le même, d'ailleurs, tiens. Une nouvelle fois, vous nous en baillez de belles. Sûr que les cafards et les mouches, on s'attarde pas. Mais comme vous devenez de vraies saltimbanques, sous l'influence de votre monture, vous devez vous accommoder de pas mal d'inconfort. Question promotion de Lanzarote et de Las Palmas, sans vouloir vous décevoir, c'est pas gagné. Vous arrive-t-il de vous souvenir que vous aviez une autre vie bien différente avant ? Vous vous en f... ? Bien raison. D'autant que vous n'en êtes qu'au début. Vous avez une grande Atlantique à conquérir, avec des îles paradisiaques de l'autre côté. Bon, vous avez encore tellement de choses à vivre, pour nous les raconter. On attend. Au boulot. Bises.

la mamou - 06/10/2011 11:20:38
génial génial
trop génial !!!!

 
 
 
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