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Prénom : Laure
Née le : 7 mai 1982
Vareuse : rouge
Formation : ingénieur, spécialiste des marchés de l'énergie renouvelable ou pas
Dernière profession : Bio fuel manager aux Pays-Bas
Passions dans la vie : être dans l'eau et courir le monde
Où se voit dans 10 ans : dans l'eau mais ailleurs
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Prénom : Camille
Née le : 8 avril 1982
Vareuse : jaune
Formation : ingénieur, spécialiste en hydrodynamique et en paravanes
Dernière profession : Project manager en France
Passions dans la vie : être sur l'eau et faire de la musique
Où se voit dans 10 ans : sur l'eau n'importe où
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Nous nous rencontrons par le hasard de nos études communes en 2002 et naviguons ensemble depuis 2005. Nos buts sur ce départ : trouver autre chose, vivre une aventure hors du commun, rencontrer des gens et des cultures différentes, voir des paysages lointains, apprendre le portugais, traverser l'atlantique en bateau etc etc.
Mais malgré ces nombreuses ambitions communes nous avons toutefois nos personnalités bien à nous...
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Conçue sur un bateau comme le veut la légende familiale, ma première expérience extra-utéro en voilier se déroule en Bretagne alors que j'arrose mes 3 mois à grandes rasades de lait maternel !
Je suis donc tombée dans la marmite quand j'étais petite, heureusement au sens figuré du terme (brrrrr elle est bien trop froide !!!!)
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C'est malin... on voit le résultat maintenant !! Bretagne sud, été 1982
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Escadre de Glénans 5,70 dans l'archipel de Bréhat, Octobre 2006.
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A 16 ans je rejoins l'école de voile des Glénans. Une bonne première expérience en Bretagne sud, confirmée par un deuxième stage à Paimpol, ma base favorite. Le paysage est magnifique. Les gens parlent sécurité, périmètre de nav, anticipation et sens marin. Je me sens en famille dans cette école de voile où l'humilité et la stratégie prennent le pas sur la surface de toile à tout prix et les combinaisons fluos. Je deviens monitrice fédérale 1er degré en 2001 puis 2ème degré en 2005. Jusqu'en 2008 j'encadrerai régulièrement aux Glénans.
Et même depuis que je navigue sur Saltimbanque j'ai toujours plaisir à retrouver mes amis Paimpolais et à encadrer bénévolement afin de transmettre ma passion et ma façon de naviguer. |
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Partir en bateau ? Je ne pense qu'à ça depuis environ 15 ans... De « Cap Horn à la voile » de Moitessier à « Possibles Rêves » de Catherine Chabaud, je stratégise mon plan machiavélique pour rejoindre mes aînés dans la traversée océanique...
D'abord acquérir de l'expérience, puis de la compétence théorique et technique, faire des économies, acheter un bateau. Et le plus dur, assumer son rêve pour en faire un projet ! On y est, y a plus qu'à, on est prêts, on est près, je préfèrerais pas trop de près d'ailleurs...
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La photo kitch-à-souhait : Camille à la barre de son bateau, cheveux et Gwenn-ha-Du au vent... Salcombe, Mai 2008
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Notre bateau est Saltimbanque, son capitaine est un clown... Alderney, Juillet 2009
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Il suffit de dire "Bateau", et ses yeux clignotent. Ca loupe jamais, même au détour de la conversation la plus rébarbative, même dans le noir (ca doit être pratique pour lire la nuit...). Essayez, vous verrez, c'est un peu comme ces paris débiles de potaches qui doivent placer "tracto-pelle" dans leur dissert' de philo au bac - ca fait 8 ans que je joue, et je gagne a tous les coups :o)
Camille n'aime pas la voile : elle la vit. Une partie d'elle, la partie vitale, essentielle, est en permanence en bateau, même lorsqu'en apparence elle est tassée au fond du métro parisien. L'alternance des saisons est visible a son entrain, l'été elle se gorge d'énergie sur le pont, l'hiver elle entre en hibernation.
Dans sa manière d'interagir avec le monde également elle reste avant tout un marin, qui aborde prudemment une côte et scrute la vie depuis le pont, toujours prête a relarguer les amarres très vite au cas où le monde devienne trop méchant.
Notre bateau est Saltimbanque, son capitaine est un clown. De toute situation de stress ou de tension elle se sort par une pirouette. Et surtout, elle fait, par son intelligence et son humour, clignoter aussi les yeux des autres...
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L'élément de Camille est l'air, le mien est l'eau. Je ne peux pas voir une étendue d'eau sans plonger au moins un bout de doigt dedans. L'eau est multiforme et insaisissable. On peut la toucher mais jamais la retenir. Elle est partout, essentielle, vivante...
J'ai grandi à Bordeaux, à portée de la brise océane. Mes parents aiment à raconter qu'avant de savoir marcher, je rampais vers la mer, d'où qu'on me pose sur la plage, cachée derrière un parasol ; un petit crabe vers les vagues. Tous les étés sur la cote Atlantique je ne sortais de l'eau que pour monter sur une planche ou un catamaran.
Ce n'est que ces cinq dernières années, avec Camille, que j'ai découvert la croisière. Cette activité moins sportive - et surtout moins humide ! - permet en revanche d'aller plus loin...
Ce qui tombe plutôt bien car la seule chose que j'aime autant que nager c'est voyager. Partir, plus loin, toujours ailleurs. Arriver par la mer dans un nouvel endroit, un nouveau pays dont je ne connais pas (encore...) la langue... partir a la découverte des paysages et des habitants... et repartir, il y a tellement d' « ailleurs » à voir !
Enfin et de manière essentielle faire de la voile c'est être dehors, au contact de la nature, c'est vivre grâce à elle, en la respectant.
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Vacances au Mouleau, été 1983.
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Laure c'est un peu comme une super-baballe ! Toujours bourrée d'énergie elle rebondit dans tous les coins de la pièce où on a eu le malheur de la lâcher : ailleurs, plus loin, plus vite, plus haut... et tout comme le chaton essoufflé qui court toujours derrière ne s'avouant pas vaincu par cette proie fluo qui sent même pas la souris, il n'est pas toujours de tout repos de la suivre!!!! (en général le chaton finit par s'endormir et moi aussi, alors c'est à elle de prendre le quart...)
A bord Laure est notre source d'énergie, celle qui nous fait partir du port même quand le vent est frais, celle qui nous fait envoyer le spi alors que nous pouvions aussi faire une sieste au soleil peinard, celle qui nous aide à ne pas nous contenter de l'à peu près.
Sa phrase préférée : « Non, j'ai pas froid, je suis pas fatiguée et je n'ai pas besoin que tu m'aides !! » J'appréhende déjà le moment où elle voudra grimper 5 fois d'affilée en haut du mât au milieu de l'Atlantique car elle aura besoin de faire de l'exercice... (enfin je préfère ça plutôt qu'elle me propose de nous accompagner à la nage...)
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« Je te dis que je me débrouille toute seule ! », large des Pays-Bas, juillet 2010.
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« Youpie, on va traverser la Mer du Nord, c'est super ! » Oosterschelde, Mai 2010, 5 degrés, 6 beaufort...
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Laure est aussi le membre social de l'équipe ! Alors que je peux vite me contenter de relations exclusives avec Saltimbanque et la Mer, elle a besoin d'aller au devant des autres. Moins intimement passionnée de voile que moi, elle prend d'avantage ce périple comme un moyen écologique d'assouvir son désir de voyage et de rencontre avec d'autres langues et d'autres cultures. Les rôles sont donc clairement définis : je finis d'amarrer le bateau et elle s'occupe de faire la causette avec le voisin, en général dans la langue du voisin s'il vous plait ! Par contre va falloir apprendre le dauphin et le coryphène pour avoir quelqu'un avec qui causer au milieu de l'Atlantique tu sais ?
Pour finir elle n'oublie jamais de mettre la ligne de pêche à l'eau lorsque les conditions sont bonnes, nage extrêmement bien ce qui est bien pratique en cas de bout dans l'hélice, dommage que par contre elle laisse systématiquement échapper tout ce qui ressemble de près ou de loin à une vis... ;o) Mais elle se rattrape bien en nous faisant des délicieuses quiches avec tout ce qui lui tombe sous la main !!!
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