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Martinique
 
-- 19 février au 1er mars 2012 --
 
Retour en France, à la fois sous la chaleur Martiniquaise pour Camille et sa sœur, et sous les frimas Bordelais pour Laure, pour cette escale atypique.
Plus de photos dans notre page "Photos".

44 milles navigués
7915 milles parcourus depuis le départ
Nos escales : Le Marin (mouillage), Grande Anse d'Arlet(mouillage), Pointe du Bout (marina), Anse Mitan(mouillage), Saint-Pierre (mouillage)
 
19 au 22 février : escale au Marin
Nous mouillons dans l’immense baie du Marin en plein carnaval. Pétards, chars, défilés en tous genres, la vie s’arrête pendant 5 jours pour les festivités. Impossible de faire des courses, du gaz, ou même tirer du liquide, seule compte la célébration de « Vaval », le bonhomme carnaval qui est couronné le samedi dans la joie et la liesse et est brûlé le mercredi (des cendres, le bien nommé) dans le deuil.
L’église du Marin, si française, côtoie le carnaval aux couleurs martiniquaises

Ambiance Far-West avec vue sur mer...
Le lundi, c’est l’événement dans la ville du Marin : toutes les communes du sud de l’île convergent vers le bourg pour la « grande parade du sud ». La circulation s’annonce impossible et nous quittons le port à la première heure avec notre voiture de location. Direction la pointe Sud-Est de l’île et sa fameuse « savane des pétrifications ». Magnifique balade débutant au cœur d’un paysage aride au possible, puis débouche sur des anses splendides au sable blanc et la mer turquoise à souhait. C’est que ça nous manquait presque depuis avoir quitté les Grenadines ! Dans la mangrove nous croisons des crabes rouges inconnus ainsi que des énormes bernard-l’hermite très antipathiques.
Mais en ce lundi soir nous avons un rendez-vous à honorer à l’aéroport de Fort-de-France... A proximité, nous passons voir la « marina » de Cohe du Lamentin. Quelques bateaux végètent sur des pontons branlants, le lieu est à moitié squatté à moitié à l’abandon et les fonds semblent très envasés, bref ça n’a pas l’air très simple d’y venir en bateau...

Avec tout ça l’heure fatidique approche, il est temps d’effectuer un échange d’équipières à l’aéroport : Aline, la sœur de Camille vient passer une semaine de vacances au soleil tandis que Laure retourne quelques jours en métropole voir sa famille. Il a fallu retrouver notre équipement « Mer du Nord » au fond des coffres pour l’habiller en prévision du froid européen !

Les deux sœurs, la encore-blanche et la déjà-bronzée, autour d’un jus local de bienvenue
Retour au Marin sur une route déserte dans notre sens et embouteillée sur des kilomètres dans l’autre, retours de carnaval... Aline découvre les joies de l’annexe (humide !), l’accès à bord (acrobatique :oS), la vie sur un bateau (instable...). Mais calée par un bon poulet boucané et vaincue par le décalage horaire elle passera une très bonne première nuit à bord !

Mardi, petit déjeuner dehors au lever du soleil, puis en route pour la presqu’île de la Caravelle au nord-est de l’île. Direction le François, puis le Robert, ne pas tourner vers le Saint-Esprit mais faire route sur la Trinité, et vous y êtes ! La balade faisant le tour de la péninsule est superbe et offre un vaste panel des paysages locaux : forêts, falaises, lande, minéraux, mangrove (et toujours ses charmants bernard-l’hermite)... Au détour du sentier nous débouchons sur la magnifique baie du Trésor. Quelques bateaux mouillés à 2m de la plage, une eau plate et chaude, premier bain tropical pour Aline, pique-nique au soleil, la métropole semble bien loin !

Aline avec vue sur la baie du Trésor

Plage du Trésor, c’est le pied !

Rhum vieillissant paisiblement sous la chaleur tropicale
Au retour nous visitons l’habitation Clément. Cette ancienne distillerie a été transformée en « centre d’interprétation du rhum », à mi-chemin entre la rhumerie et l’écomusée. La visite est très instructive, entre chais qui sentent fichtrement bon, anciennes machines à écraser la canne à sucre, maison créole typique et bien sûr la dégustation en fin de visite. On goute du rhum vieux qu’on ne se paiera jamais : la cuvée 1952 se vend 820 euros les 75 cl, avis aux amateurs ! (après tout c’est juste le prix d’un winch neuf :oS)
Fin de cette journée bien remplie autour d’une assiette créole au restaurant du port, le Mango Bay. Ambiance sympa et internet gratuit à très bon débit. Parfait pour regarder la météo pour les jours à venir. Elle n’est pas bonne, beaucoup de vent en perspective...

Deuxième nuit à bord pour Aline, temps pour l’instant toujours très calme, à peine un petit grain à 2 heures du matin. Camille se lève par habitude mais sûre du mouillage ne fait qu’un tour de routine. Juste avant de se recoucher, une ombre inhabituelle à l’avant l’interpelle. Horreur il y a un catamaran à 3 mètres de l’étrave !!!! (Ca devait arriver un jour, tant qu’à faire j’aurais préféré un autre :oS ) Réveil en sursaut de la petite sœur, puis de l’équipage du cata à grands coups de « debout là-dedans vous chassez ! » Entièrement nu le skipper du cata sort en trombe et tente de se dégager mais ne parvient pas à éviter notre orin. Résultat il emmène notre mouillage en voulant remonter le sien, et nous chassons à notre tour. Bon Aline il va falloir que t’apprennes vite là ! Et au milieu de la nuit dans un demi-sommeil nous voilà à remonter l’ancre (et son orin...), Aline dirigeant très honnêtement Saltimbanque sur les indications de Camille qui avale les 30m de chaine du plus vite qu’elle peut. Victoire on ne rentre pas à notre tour dans le bateau de derrière, il s’en est fallu de peu... On remouille à l’aveuglette comme on peut. A la lumière du jour nous réalisons que nos alignements de la veille sont toujours valables, nous avons posé l’ancre exactement au même endroit !

Pendant ce temps-là, à Gradignan, Laure dort du sommeil continu des terriens qui n’ont pas à surveiller l’ancrage de leur maison, sous 2 grosses couvertures. A son réveil elle nous communiquera une météo complète : le vent ne devrait pas dépasser 5b aujourd’hui, nous pouvons donc partir l’esprit –relativement- tranquille, le mouillage même récent devrait tenir.

Cette fois nous partons explorer le nord-ouest de l’île, côté montagne Pelée. Le volcan est entièrement dans les nuages et nous lui préférons la « trace des jésuites », un sentier de randonnée qui s’enfonce dans la jungle tropicale. C’est humide, vert, luxuriant, les « palmi-fougères » côtoient les balisiers, lianes et tous ces arbres si hauts que la canopée bloque à la fois la lumière et la pluie qui tombe à intervalles réguliers. Aline est aux anges, ses coups de soleil aussi.

Fougère arborescente, que l’on appelle entre nous « palmi-fougère »

Un balisier
Sur la route de Fonds-Saint-Denis nous croisons la cascade de saut-gendarme, sans grand intérêt, puis partons à pied vers le début du canal de Beauregard. Belle descente le long d’une petite route bordée d’arbres fruitiers exotiques, puis nous nous engageons sur le sentier. Il s’agit d’une véritable levada comme à Madère, avec son tunnel, sa margelle glissante et plus loin ses à-pics. Nous faisons demi-tour assez vite après avoir eu un bel aperçu du paysage.
Et non on est en Martinique et pas à Madère ! Aaaaah Madère... quand on avait encore l’Atlantique sous le vent...

Saint-Pierre, les voiliers mouillent entre les épaves, témoins de l’éruption de 1902
Petit tour à Saint-Pierre, mais la ville est in-garable à cause du carnaval. Nous continuons vers la plage suivante. Ambiance « sable noir », eau limpide et vue sur les volcans, c’est pas mal non plus ! Retour au Marin, ouf le bateau n’a pas chassé. Pour fêter ça nous allons déguster une brochette de lambis sur la plage, presque les pieds dans l’eau.
 
 
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23 février : Marin – Grande Anse d’Arlet (17 M)
Ca souffle fort ce matin sur le mouillage du Marin. La météo par VHF et par téléphone avec la station de Gradignan est formelle : ça va forcir de plus en plus et le week-end s’annonce à la limite du coup de vent... Si l’on veut naviguer, il faut partir maintenant et vite aller chercher l’abri sous le vent de l’île.
Après quelques courses (oui, carnaval est fini depuis la veille au soir !) et emplettes de souvenirs, nous levons l’ancre (sereinement ce coup-ci), déroulons juste un petit bout de génois et mettons le cap à l’ouest. Sous cette toile très maniable la navigation se passe bien malgré la bonne brise et la houle qui forcit pas mal au niveau du rocher du Diamant. Elle contourne la pointe et nous accompagne jusqu’aux Anses d’Arlet. Du coup nous allons mouiller côté sud de la Grande Anse pour être bien abrités.

Les « Timjak » nous ont prévenues via notre blog qu’ils seraient dans le coin. On les cherche un peu, mais c’est finalement un Moody qui retient notre attention : les « 3 gouttes » que l’on n’avait pas revus depuis le Cap Vert ! Après nos amis du Jurançon « Michelina » croisés la veille au Marin, il semble que l’on ait rattrapé le groupe des transateux à présent !

« Pa ni pwoblem, tout est sous contrôle ! »

On ne vous a pas menti, Aline saute bien à l’eau !
Sitôt la pioche posée, Aline saute à l’eau à la découverte des poissons tropicaux. Camille fait de même 10 minutes plus tard pour aller voir la qualité du mouillage et organiser l’apéro du soir. En chemin on tombe sur une grosse tortue, toujours magique...

Le soir Manu, Sophie et Léo nous rejoignent à bord échanger les dernières nouvelles autour de quelques verres. Le vent monte, monte, atteint probablement plus de 30 nœuds. Nous ne sommes pas très rassurés mais les bateaux tiennent, c’est quand même rudement costaud un mouillage quand il est bien posé sur un sol de bonne qualité...
Pendant ce temps-là, à Gradignan, Laure avance doucement la finalisation de l’article sur les Grenadines en regardant une image qui s’agite dans une boite en plastique noir, une télé qu’on appelle ça je crois...
24 février : Grande Anse d’Arlet – Pointe du Bout (10 M)
Au petit matin, Aline retourne dans l’eau pendant que Camille prépare le bateau pour la navigation au près à venir. La plongée s’avère splendide, étoiles de mer, coraux et tortues brillent dans le soleil, il faut presque la sortir de force de l’eau au bout d’1h15 de snorkeling !

Grande-Anse d’Arlet, un magnifique site d’observation des fonds

Avec même des tortues comme aux Tobago Cayes !
En prévision du vent fort de ce week-end, nous avons prévu d’aller au ponton à la marina de la Pointe du Bout, juste au sud de Fort-de France. La navigation sous 2 ris – foc est sportive. Tant que l’on est près du Cap Salomon, le vent est très variable avec des rafales parfois violentes. Une fois en baie de Fort-de-France le vent accélère et s’établit à un bon 6b, le clapot est court et pénible. Malgré tout Saltimbanque fonce et tire de très bons bords, nous arrivons à hauteur de la marina.
Au téléphone, la nana du port nous avait fait peur : normalement il faut venir voir la place en voiture avant pour être sûr, le port est vraiment très étriqué il n’y a pas de place pour manœuvrer, les places sont sur pendilles etc. Bon on entre prudemment, c’est pas très grand mais bien assez pour nous. On prend une place en bout de ponton comme personne ne répond à la VHF. Quelques heures plus tard on nous déplace sur une place gigantesque, elle aussi avec ponton latéral, c’est Byzance !

Quel luxe de pouvoir descendre du bateau sans annexe ni sac étanche ! Et de ne pas sursauter à chaque rafale ! On s’offre une bonne baignade à l’anse Mitan pour fêter ça :o)

Pendant ce temps-là, à Gradignan, Laure sans doute nostalgique des plans d’eau ventés des Grenadines dégote enfin le kite surf de ses rêves en Gironde... Il va falloir faire un peu de place à côté de la guitare !

Coucher de soleil sur l’Anse Mitan
 
25-27 février : escale à la Pointe du Bout

Non non ce n’est pas du Playmobil, c’est bien taille réelle !
La Pointe du Bout a pour intérêt principal d’être près de plein de sites intéressants, parce qu’en soi ce complexe d’hôtels et de boutiques touristiques en style néo-créole kitch ne nous inspire pas plus que ça. Qu’importe, notre voisin de ponton est la vedette qui dessert Fort-de-France en 15 minutes, nous voilà donc rendues dans la capitale.
La ville est urbaine à souhait, pas très jolie, pas très typique. Quelques monuments se détachent bien sûr : la bibliothèque Schoelcher, la cathédrale Saint-Louis, le nouveau quai ou « malencon ». Quelques marchés, donc le marché couvert très touristique mais où l’on trouve tout de même quelques spécialités à ramener. Malheureusement il y a peu de fruits exotiques ici. Où sont passées les mangues, papayes, corossols, caramboles ? A part les bananes et les melons ici on ne trouve rien, il parait que ce n’est pas la saison ! C’est bien décevant... Déjà que l’eau est parfois bien frisquette...
La bibliothèque Schoelcher, montée à Paris pour l’exposition universelle de 1889 et remontée ici pièce par pièce.
Dans les environs de la pointe du Bout, le petit bourg des 3 ilets est accessible à pied depuis la marina. Là naquit la future impératrice Joséphine. Elle y serait également décédée et enterrée en 1791 et aurait envoyé sa petite sœur en métropole épouser Napoléon à sa place, mystère de l’Histoire... Après une petite pâtisserie en bord de mer nous repartons (toujours à pied, le bus ne s’étant pas arrêté pour nous grrrr....) pour l’anse à l’âne. Jolie plage où nous espérons faire une belle plongée en masque – tuba, mais nous sommes un peu déçues par les rochers. Peu de corail et de poissons, sauf dans une épave à 5m de la plage qui grouille de vie. Retour à l’anse Mitan par le chemin côtier, pas facile à trouver mais un sacré raccourci !

A l’anse à l’âne, la vie est dure...
Pendant ce temps-là, à Gradignan, Laure prépare son sac pour revenir à bord...

L’anse Dufour, aussi jolie au-dessus qu’en-dessous de l’eau !
Lundi 27, dernier jour de vacances pour Aline :o( Nous louons une voiture et allons visiter la « savane des esclaves » au 3 îlets. Visite guidée très pédagogique sur les plantes locales et leurs différents usages. Après les plantes, ce sont les poissons et coraux que nous allons découvrir à l’anse Dufour. Le site de snorkeling est pour le coup très beau, les coraux sont superbes et à faible profondeur, beaucoup de poissons tropicaux et malheureusement quelques méduses... La plage est de sable blond, l’eau d’une clarté toute antillaise, un parfait concentré de Caraïbes ! Juste à côté l’anse Noire est recouverte de sable noir comme son nom l’indique. Moins de poissons, mais un pélican nous fait l’honneur de survoler longuement la baie juste avant notre départ, dernière belle surprise pour Aline qui reprend avec tristesse l’avion pour la métropole. Quelques minutes plus tard Laure débarque, en pull mais encore bronzée, son kite surf sous le bras !
 
28 février : Pointe du Bout – Anse Mitan (1 M, doucement la reprise !)
Le temps ne s’arrange toujours pas : vent fort, pluie, grains, mer frisquette brrrr... On sent qu’on est très au nord dites-donc... Petite balade matinale au spot de kite des 3 îlets (à l’hôtel Carayou) dans l’espoir de tester le matos tout neuf. Déception il n’y a pas de plage, il faut partir d’un ponton, c’est un peu technique pour Laure qui reste débutante et découvre son aile.

On ne s’attarde donc pas à la marina, la place n’est pas très chère (14 euros /jour pour nous) mais le personnel est très stressé n’ayant pas l’habitude de recevoir des visiteurs. Départ au moteur, on hisse un petit bout de GV dans le port pour aider Nestor à étaler car le vent souffle furieusement dès le chenal. Dans un bon 6b et un clapot formé nous rejoignons le mouillage de l’anse Mitan au moteur appuyé à la GV. Pas très élégant mais ça fait tourner Nestor après les travaux de ces derniers jours (changement du filtre à air, resserrage du presse-étoupe, plein de diesel à la couleur louche...) Mouillage au sud de la baie par 3,5m d’eau sur fond de sable et d’herbes de bonne tenue, idéal pour une après-midi tranquille entre baignade, repos et prise de météo.
 
29 février et 1er mars : Anse Mitan – Saint Pierre (16M)
Départ pas trop tôt le matin (oui on est quand même en vacances) pour le nord de l’île, Saint-Pierre, le « petit Paris des Antilles » ravagée au sommet de sa gloire par l’éruption de la montagne Pelée en 1902. La navigation est plus facile que ce que nous avions craint, beaucoup de vent au début puis les conditions classiques sous le vent des îles : calmes plats suivis de rafales catabatiques violentes. Nous sommes toutefois relativement épargnées par la pluie et arrivons en baie de Saint-Pierre en début d’après-midi.
Arrivée à Saint-Pierre, la Montagne Pelée est et restera dans les nuages...

Sisi, un gros ferry vient s’amarrer tous les 2 jours à ce petit quai !
Les copains et la carte marine nous avaient prévenues, les fonds tombent à pic, on est obligés de mouiller dans au moins 15m d’eau. On s’approche de la plage le long du petit quai, près, très près, parfait 5m de fond et juste une petite place pour petit Saltimbanque. Super, trop facile même, où est le piège ? Il arrivera le lendemain en notre absence sous la forme du ferry venant de Guadeloupe ! En fait on ne sait pas comment il a réussi à nous éviter pour s’amarrer :oS Mais bon c’est passé et nous sommes très bien mouillées pour tenir les violentes rafales de la nuit.
Le soir et le lendemain visite de la ville. Nous faisons même une fois n’est pas coutume un tour guidé (en petit train, sisi...). Très instructif, on revit les derniers instants de cette ville lumière (qui avait déjà l’électricité et le téléphone depuis 1890 environ !). Il faut imaginer que c’est la ville la plus riche et la plus puissante de tout l’arc Antillais qui en 70 secondes a été pulvérisée, faisant près de 30 000 morts, la quatrième plus grave éruption volcanique de tous les temps. (mode wikipedia off) Depuis la ville est repartie mais reste une petite bourgade bien moins développée que le sud de l’île.
Les ruines de Saint-Pierre
Mais la pluie continue de tomber sans interruption... Un temps parfait pour... un petit restau et une lessive (avec séchage...) Demain la météo prévoit quelques heures de répit dans les Alizés qui soufflent toujours très fort depuis une semaine déjà, l’occasion de passer d’une île à l’autre, rendez-vous en Dominique !
 
 
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Vos messages:

la mamou - 05/03/2012 10:12:36
toujours aussi chouette !!!
nous préparons les valises avec enthousiasme !!!

Kariine - 04/03/2012 23:30:46
Aaaah, on sait recevoir sur Saltimbanque: ce n'est pas Aline qui a dû remonter les 30m de chaine en plein sommeil...
mais bon ça soufflait un peu fort et Camille aurait pu commander du beau temps au lieu de s'empiffrer des glaces ;o)

 
 
 
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