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Guyane
 
-- 24 décembre 2011 au 05 janvier 2012 --
 
« Vous allez en Guyane ??!! Mais pourquoi ?? »
C’est généralement la réaction des transateux en route pour les îles des Caraïbes quand nous annoncions notre prochaine destination à Mindelo. En général nous répondions que le but était de toucher l’Amérique du Sud, et ainsi traverser réellement l’océan entre les deux continents, l’Afrique et l’Amérique. C’était aussi beaucoup pour sortir des sentiers battus et ne pas faire comme tout le monde. Sans attente particulière donc, nous avons adoré ce département équatorial, si différent de tout ce que nous avions vu alors...

Plus de photos de la forêt vierge dans notre page "Photos".

43 milles navigués
6751 milles parcourus depuis le départ
Nos escales : : Degrad des Cannes (ponton), Ile Royale (mouillage), Ile Saint-Joseph (mouillage)
 
24 décembre au 03 janvier 2012 : au port de Degrad des Cannes
La marina de Degrad des Cannes a mauvaise réputation sur Internet : pas entretenue, squattée, pleine, voire dangereuse... Bon, après mure réflexion nous la choisissons tout de même comme point d’atterrissage, et bien nous en a pris, nous avons été accueillies comme encore rarement sur la route.

La marina, dans la forêt, après le port de commerce à droite
En effet beaucoup de bateaux sont habités à l’année par des navigateurs qui s’arrêtent quelques temps en Guyane pour travailler. Dès notre arrivée les uns viennent nous aider à nous amarrer, les autres nous amènent une baguette de pain de bienvenue, nous prêtent la clé des sanitaires... Quand le clapot forcit dans un grain, Alain nous offre de se mettre à couple de lui à l’intérieur du bassin où nous serons mieux abritées. A peine amarrées nous sommes invitées à un barbecue de poisson ramené par le voisin Bubu ! Nous pouvons également nous brancher au quai, utiliser les tuyaux d’eau des voisins, leur machine à laver...

Une machine à laver ? Oui, bien sûr, au bout du ponton...

Grand séchage entre deux grains
Tout le monde nous file un coup de main sur les pontons : Tara nous donne les derniers « Voiles et Voiliers », Molokoï nous prête un guide de Guyane et un hamac, Clovis une carte des Iles du Salut que nous décalquons, Ratafia des cartes numériques et un logiciel de marées etc.

Et nos bricolages avancent à grande vitesse grâce à toutes les bonnes volontés. Nos seules casses pendant la transat ont été le bloc de bois support du pilote électrique, un peu d’usure sur le génois à l’endroit où il frotte sur le balcon au portant, et un faux contact dans les feux de mât. Bubu a une machine à coudre et nous fait une pièce, c’est réglé pour le génois. Jean-Marc nous trouve de l’ébène vert de Guyane imputrescible, Alain nous prête sa perceuse puissante et son foret de 12 et voilà un bloc de pilote tout neuf ! Nous montons également le coupleur – séparateur de batterie neuf reçu à Mindelo, c’est la fin de l’ère « pince-crocodile », nos batteries se rechargent de nouveau automatiquement ! Restent les feux de mât... mais on vous rassure on a des feux de secours à pile !

Autour des pontons on trouve des poissons rigolos
La marina n’est en effet pas franchement gérée et on ne paye rien. Par contre eau et électricité sont disponibles. Il y a un bloc sanitaire mais petit et peu pratique, nous adoptons vite la coutume locale : douche au tuyau sur les pontons. L’inconvénient majeur de la marina est qu’elle est située à 15 kilomètres de Cayenne sans aucun moyen de transport pour s’y rendre. Nous louons donc une voiture pour la durée de notre séjour afin d’être plus autonome. Les meilleurs tarifs se trouvent à « Cayenne location », route de Baduel : à partir de 15 euros par jour vous pouvez louer une (vieille...) voiture. Pour internet, à part les cybercafés en ville, on nous a signalé un wifi sur le parking du Géant et un autre devant la mairie de Matoury et de Remire, à vérifier... Les formalités se font aux douanes du port de Commerce de Degrad des Cannes à 1km du port. Le premier bistrot est également à 1 ou 2 km du port, il ne faut pas avoir une envie de bière fraiche trop pressante à l’arrivée :o)

La marina, le parking, la forêt – et rien d’autre
L’entrée de la rivière est très bien balisée et ne pose aucun problème, si ce n’est le fort courant qu’il faut bien anticiper. Méfiance en saison des pluies comme nous étions le fleuve peut charrier de gros bouts de bois (parfois l’arbre entier plutôt que de sa branche...) Au final nous sommes ravies de notre choix, surtout que l’alternative (la rivière de Kourou) nous a semblé moins facile (entrée plus délicate, plus de courant, mouillage et non ponton etc.) Seuls les moustiques sont pénibles, mais difficile d’y échapper dans le coin, nous sommes de nouveau sous traitement préventif contre le paludisme pour notre séjour sud-américain.

Vue depuis notre fenêtre
 
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24 décembre au 03 janvier 2012 : les visites
Nouveau continent, à la rencontre de nouveaux inconnus... comme en Galice, à Porto Santo, à Graciosa, à Dakar, on a la sensation de débarquer sur une autre planète. Toutes nos références de paysages, de végétation, de faune, de climat sont remises à zéro, et c’est reparti pour une grande phase de découverte et d’adaptation. A chaque pas on tombe en arrêt devant une fleur étrange, devant un arbre impressionnant, à l’écoute de bruits incongrus – comme le chant de ces gros grillons que Laure pensait être des scies électriques sur un chantier quelconque, dans un Cayenne déserté à l’heure de la sieste.

La place des Palmistes
Nous trouvons à Cayenne le charme d’une petite ville coloniale, des bâtiments en tôle et bois, tous joliment peints, une place plantées d’impressionnants palmiers, et beaucoup beaucoup de magasins chinois. Quelques sites valent le coup d’œil (le petit fort, le vieux port près du marché), mais la plupart des quartiers sont simplement commerçants et certains (au sud du marché) sont carrément à éviter, une délinquance est en train de s’y développer, influence peut être du Brésil tout proche...
Mais pas de problème à l’extérieur de la ville. Nos premiers pas hors de la marina nous conduisent à la plage du Mahury, sur une route côtière bordée de villas et de petits snack-bars tout décorés en ce 25 décembre. Des cocotiers sur une plage de sable orange. On est contentes d’être ici !
Plage le long du fleuve

Arbre à boulets de canon
Une fois motorisées nous nous rendons sur les sentiers de randonnée en général bien balisés. D’abord autour de Cayenne : dans les Salines de Montjoli nous apercevons des iguanes et ramassons nos premières noix de coco. Le sentier du Rorota nous offre des paresseux, et de splendides papillons bleu métallique appelés « morpho ». On découvre également les arbres gigantesques de l’équateur : cocotiers bien-sûr, palétuviers blancs et rouges, arbre à boulets de canons, bois du diable, arbre à cajou etc.
Le lendemain c’est en canoë que nous explorons la crique Gabriel. Le long de la rivière, des cacaoyers retiennent notre attention, ainsi que ces majestueux arbres dont les hautes racines forment d’élégantes draperies. Puis la crique traverse un bout de savane, on imagine les caïmans dans les herbes hautes... enfin nous faisons demi-tour dans une forêt inondée, enchevêtrement de racines reflété par un miroir d’eau omniprésente dans une fantasmagorie de contes de fées.
En canoë au milieu des marais

Le centre de spatial de Kourou
La Guyane c’est aussi la base de lancement d’Ariane. Direction Kourou, pour une visite (gratuite !) du centre spatial et des installations. Le groupe est restreint en cette veille de Nouvel An et le tour moins long que d’ordinaire (on ne va pas sur le pas de tir lui-même). Mais l’enthousiasme des guides et leur passion communicative compensent largement ! On est ravies de la visite de la salle de lancement, et du point du vue sur les installations d’Ariane – excellent poste d’observation de mygales locales également :o)
La ville de Kourou nous enchante moins, cité-champignon qui rappelle furieusement les banlieues dortoir d’Île de France – et a été construite à la même époque d’ailleurs. Quelques bateaux sont au mouillage dans le fleuve, d’autres au ponton ou en train de disparaître dans la vase. On est contentes de ne pas être ici ! C’est jour de marché, on en profite pour refaire le plein de papayes vertes (très bonne alternative à la courgette) et mûres, de patates douces, de mangues... la découverte du jour est une botte d’haricots verts, longs de 60cm, qui ressemblent à un train de haricots « normaux » collés bout à bout (plus rapides à éplucher !). Déjeuner rapide sur un stand à l’étage du marché, d’un ragout aux épinards et côtelette de porc épicée.
Le lendemain, dernier jour de l’année, tout le monde se prépare à fêter bruyamment le réveillon. En sauvages que nous sommes (devenues), nous saisissons l’occasion pour aller nous réfugier au fond de la jungle, sur le sentier Molokoï (plus long sentier tracé de Guyane avec ses 18km). Départ du bourg de Cacao sous la pluie, qui nous accompagne quasiment sans interruption pendant les 4h30 que nous mettrons pour parcourir les 8km jusqu’au « carbet » de mi-parcours (nuitée à réserver avant de partir et payer un droit d’utilisation de 5 euros). Moins de 2km/h, sans autre pause que les franchissements de rivières en crue ou de contournement de troncs d’arbre tombés, nous sommes déçues par notre moyenne – pourtant sur terrain plat ! On avance deux fois moins vite en jungle que pour gravir le Teide... Cette plante s’appelle une « sensitive »
Qu’importe, le but est atteint : nous sommes au « carbet » (terme guyanais qui désigne un toit abritant de la pluie). Et nous sommes tranquilles, absolument seules avec la rivière et la forêt pour nous – on partagera notre toit avec deux ou trois crapauds à la tombée du jour, qui en échange nous débarrasseront des ennuyeuses termites volantes. On se sèche, on installe les hamacs, on déballe nos affaires... une pile de bois a été mise au sec, on allume un feu ! Les toasts de foie gras sont grillés au feu de bois... pas prêtes d’oublier ce réveillon !

Promenons-nous dans les bois...

Miam les toasts au feu de bois
Le lendemain le retour, moins arrosé, nous paraît moins long. On profite plus des arbres gigantesques, d’où chantent en permanence des oiseaux invisibles. Des grenouilles fuient sous nos pas, un petit serpent et une grosse scolopendre nous laissent passer sans bouger (pas rassurées !). Le plus amusant reste l’espèce de mimosa appelé « sensitive » dont les feuilles se replient instantanément quand on les effleure ! De retour à Cacao, on y déjeune sur le marché (qui a lieu le dimanche), où l’on trouve surtout de la nourriture et des articles d’artisanat Hmong. Cacao a été donnée aux réfugiés Hmongs (ethnie laotienne alliée des français qui a dû fuir le Laos communiste dans les années 1970-80). Ce sont les Hmongs qui produisent la plupart des fruits et légumes du département.

Malgré nos diverses excursions, nous ne visitons qu’une infime partie de la Guyane, le plus grand département français. Nous ne sommes pas les seules, 1/3 du territoire environ n’a pas encore été exploré ! Au cœur de la forêt, on trouve également de l’or. Source de tensions à la frontière brésilienne, l’activité n’est pas visible depuis Cayenne. Sauf quand cet hélicoptère passe au-dessus du port, un grand sac plein de liquide suspendu en dessous. « Ah, c’est de l’eau pour éteindre un incendie de forêt ? » demande-t-on naïvement sous une pluie battante. « Non non, le ravitaillement en gasoil pour les orpailleurs ! » Qui a dit « safety first » ?

La Guyane c’est vert et marron...

... ou bien tout gris
Une semaine cela passe bien vite ! Il faut déjà rendre la voiture (après un dernier plein de courses – on est encore émerveillées de trouver du comté et du beurre breton) et prendre congé de nos voisins. A l’heure où le courant renverse, on vise une éclaircie entre deux grains pour larguer les amarres : au revoir Cayenne – on a déjà envie de revenir!

Cayenne était le point le plus méridional de notre itinéraire (4°50 N), et à peu de choses près le point de la route le plus éloigné de Bretagne. A partir de maintenant notre étrave pointera inlassablement le nord, heureusement on y met encore pas mal d’ouest !
 
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3 au 5 janvier: les îles du Salut (43 M)
A une dizaine de miles au large de Kourou, trois îles de rochers émergent d’une côte mouvante en bancs de vase. Initialement nommées les îles du Diable à cause des forts courants qui les bordent, elles servirent de refuge aux premiers colons français (autour de 1783) : la majorité d’entre eux ayant été décimés par les maladies, les rescapés trouvèrent sur ces îles un climat plus vivable et presque pas de moustiques, et les rebaptisèrent « îles du Salut ». Epargnées par le plus gros des pluies, les îles couvertes de cocotiers et baignées dans une eau (presque) claire semblent effectivement un petit coin de paradis... jusqu’à ce que l’administration de l’Empire n’y installe le bagne, fermé seulement après la deuxième guerre mondiale, où Seznec et Dreyfus entre autres ont été prisonniers.

Notre carte pour les îles du Salut
Curieuses de découvrir ce lieu mythique, nous profitons de conditions relativement agréables pour cette courte nav’ de 8 heures à plus de 5 nœuds (vive le courant !). Tirer des bords pour sortir du fleuve Mahury sous la pluie n’est pas amusant certes, mais grâce aux renseignements de nos voisins nous n’hésitons pas à dépasser les bouées sur le côté ouest du chenal pour allonger nos bords (il y a toujours plus de 3 m à marée haute à partir de la bouée D13), ni à passer au sud de l’îlet du Père. Une fois dégagées, c’est tout droit : Laure barre pour oublier qu’elle aurait presque le mal de mer (c’est l’inconvénient du ponton !). On arrive à l’heure du dîner (espagnol...) dans l’anse des Cocotiers au sud de l’île Royale, l’atterrissage se fait sans souci guidées par le phare et les indications de la carte décalquée. Il n’y a pas d’autre voilier dans la baie, nous décidons de prendre un coffre pour la nuit et d’attendre d’y voir plus clair au lever du jour pour aller mouiller avant que les catamarans à touristes (propriétaires des coffres) n’arrivent.
La pioche tombe sur 3m de vase molle, sous un soleil de plomb, cernés par les cocotiers. Notre premier mouillage tropical depuis bien longtemps ! Certes il pleut moins qu’à terre, mais il fait une chaleur difficilement supportable (36,5° dans le bateau, record battu !). Quel bonheur de pouvoir sauter dans l’eau pour se rafraichir ! A terre nous tombons rapidement sur un petit singe aux mains jaunes, pas très craintif. Puis nous croisons de nombreux agoutis, gros rongeurs à la tête de rat et au gros derrière orange. Ils raffolent des noix de cocos innombrables qui jonchent le sol. Nous en profitons pour faire nous aussi des réserves de noix : les noix sèches se ramassent par terre il n’y a qu’à se baisser, une fois débourrées on y trouve la classique noix de coco qui renferme un peu de jus et une chair blanche sucrée qui se mange telle qu’elle ou se presse pour extraire le lait de coco (bon mais laborieux !) ; les noix vertes se cueillent directement sur l’arbre à la machette (pas si facile !) et renferment l’eau de coco qui se boit nature.

Mouillage tropical

Aah, ce Saltimbanque...

Au moins ils ont une belle vue
Quelques bâtiments du bagne ont été restaurés et se visitent. Les ruines des cellules témoignent des conditions de vie des bagnards, tandis que les cases des gardiens juste à côté sont de jolies bâtisses encore parfois habitées. L’église est simple mais belle, décorée par un détenu peintre-faussaire. Les ruines de l’hôpital sont très impressionnantes juste à côté du phare. Quelques bâtiments ont également été transformés en auberge, on peut installer son hamac dans les anciennes cellules... Drôle d’idée pour commémorer un lieu de détention où 50 000 des 70 000 détenus envoyés mourront, l’espérance de vie sur place ne dépassant pas les 4 ans. Mais il faut avouer que les îles sont parfaitement paradisiaques en dehors de leur lourd passé !
Nous passons les heures chaudes de la journée à bord (enfin dans l’eau à côté du bord) et voyons avec bonheur les touristes se regrouper sur la jetée. « Allez les touristes, on rejoint son catamaran, allez allez !» A 16h l’île est pratiquement déserte, nous retournons à terre en faire le tour par le sentier côtier. Très beaux points de vue dans une lumière rasante, le sous-bois est plus sec qu’à terre, on y est bien... Nous voyons notre deuxième singe de la journée, tout marron lui. Pas impressionné par notre présence, il dévale d’un arbre malicieusement, entre dans un buisson et hop en ressort avec un œuf frais ! Il le dégustera ensuite lentement juste au-dessus de nos têtes !
Les singes mangent des œufs !
S’en suivra une bonne soirée à bord, dans notre mouillage tropical désert, à jouer avec nos noix de cocos. Après 2h30 de travail, nous avons extrait ½ bol de lait de coco que nous dégustons avec un peu de sucre et de grog de Santo-Antão. En plus Laure réalise qu’elle aime la noix de coco fraiche, beaucoup plus sucrée que les noix sèches qu’on trouve en Europe. Bonne nouvelle pour Camille qui elle adore ça !!

Aaaaahhh les cocotiers...

... et leurs délicieuses noix !
Le lendemain, après une bonne grasse mat’ et un bain matinal, nous relevons l’ancre pour la replanter à l’île Saint-Joseph juste en face. Pff, ces manœuvres ça donne chaud, plouf à l’eau ! Mais nous sommes vites embêtées par des petits poissons qui viennent voir si on ne serait pas comestibles des fois. Nous restons donc à bord, pas très envie de se faire grignoter les épaules ! La visite de l’île nous déçoit. En effet nous espérions voir les ruines du bagne, apparemment très belles sous les racines des arbres qui poussent à travers, mais malheureusement le site est à présent fermé au public, les ruines sont instables. Nous nous rabattons sur le chemin côtier qui nous offre une belle balade le long du rivage bordé de cocotiers

De retour à bord, Laure continue à débourrer des noix de cocos pendant que Camille se repose en prévision de la nav à venir, en route vers le Surinam, une Guyane aussi, mais hollandaise cette fois !
 
 
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Vos messages:

saltimbanque par iridium - 22/01/2012 09:32:55
BIEN ARRIVES A TOBAGO APRES 3J DE NAV EXPRESS! ILE SUPER MAIS QUEST CE QUIL PLEUT! BISOUS


Lisenn et Julien sur Ster Vraz - 21/01/2012 21:50:21
Sympa cette escale hors des sentiers battus! Quels dépaysement en effet! A bientôt dans les eaux turquoise des Antilles! Bises!

Traou Mad - 21/01/2012 14:18:37
Bon, c'est décidé, on y passera... mais pas tout de suite...

Biz a vous deux de nous deux ! :)

Florian - 19/01/2012 17:42:46
Bonne année!!!!
J'aime beaucoup la machette dans le dos, sur le sac à dos! Félicitations pour cette traversée! Miam les belles dorades!
Profitez bien!!!

ptithom3 - 16/01/2012 20:20:37
Avec un peu de retard, bravo pour votre belle traversée et vos récits. On vous souhaite que l'année continue aussi bien qu'elle a commencé.
Les PtitHom3

la mamou - 15/01/2012 14:02:00
juste pour voir si ça marche ...(mes copines n'arrivent pas à poster ...)

Michel CLAUDIE - 14/01/2012 11:35:06
Belle traversée belles balades en g. Bientôt les antilles vous allez vous régaler

Sylvia - 13/01/2012 21:15:51
Dus nu goed je Nederlands gaan oefenen :-) Klinkt alles heel ontspannend bij jullie. Echt een paradise lijkt het waar jullie zijn. Lekker kokosmelk - Pina Colada? Veel plezier

Didier - 12/01/2012 23:03:10
Ca faisait quelques temps que je n'étais pas venu sur le blog mais je viens de passer un bon moment à lire le récit de la traversée et le début de l'Amerique du Sud. Meilleurs vœux (un peu en retard) pour cette nouvelle année et plein de bonheur pour la suite du voyage.

hèléne et jp Lebrat - 12/01/2012 17:56:51
C'est magnifique, on admire

la mamou - 12/01/2012 17:19:40
hé bé ! .. même pas le temps de réponbre à l'articulet du blog , qu'un nouvel article arrive sur le book !
génial !!( brrrrr... les bestioles des forets détrempées ....pas trop mon truc , quand même ...préfère les dauphins ;-)) )


 
 
 
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