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Suriname
 
-- 05 au 17 janvier 2012--
 
Il fait chaud sous les cocotiers, dans un mini-bus roulant à gauche, bondé d’indiens et d’asiatiques... la radio chante en néerlandais! Les sonorités du plat pays résonnent sous le soleil du Suriname, l’ancienne Guyane néerlandaise devenue indépendante depuis 1975. Un même décor de jungle et de fleuve que sa voisine française abrite une population et une organisation du territoire bien différentes.

Plus de photos dans notre page "Photos"

245 milles navigués
6996 milles parcourus depuis le départ
Nos escales : : Hotel Torarica (tentative de mouillage), Domburg (coffre)
 
05 au 08 janvier 2012 : Iles du Salut – Domburg (245M)
Tout avait pourtant bien commencé. Départ du mouillage de Saint-Joseph à la tombée du jour, sitôt quitté l’abri de l’île Royale, nous sommes accueillies par un petit vent sympathique, 3 – 4 beaufort, au travers. Saltimbanque file près de 6 nœuds sur la surface, et le courant Guyanais nous pousse si bien que nous avançons entre 7,5 et 8 nœuds sur le fond, pas mal !
Mais vers 4h de matin, les grains montent, éclatent et nous laissent finalement sur une mer calme et sans vent... Bon, Nestor prend le relais pendant 7 heures, ce qui ne lui était plus arrivé depuis l’arrivée à Dakar ! Le courant mollit également et nous nous « trainons » à 4,8 nœuds. Dans l’après-midi le vent se relève et nous avançons tranquillement au travers. Nous sommes accompagnées par de nombreuses sternes, qui n’hésitent pas à se poser sur le bimini ou le panneau solaire. Une ça va, deux bof, trois bonjour les dégâts, on finira par les chasser avec bien du mal !
Une sterne, quand on trouvait encore ça mignon...

Beau spécimen de grain: d'abord le bourrelet de vent qui vous déferle dessus, puis la pluie intense...
En fin de deuxième nuit, même schéma que la veille, les grains montent et commencent à éclater vers 4h du matin. Mais ce coup-ci le vent ne faiblit pas, par contre il tourne de 90 degrés et vient à présent du Sud-Sud-Est, pile poil là où on veut aller. Pire, il semble que le vent vienne d’un secteur d’angle entier et pas d’une direction unique : nous sommes face au vent des caps 140 à 200, on n’a jamais vu ça ! Et en plus nous avons du courant dans la figure, nous tirons des bords à 180° d’angle mort ! Entre les grains le vent se calme un peu et nous progressons face au vent au moteur. Mais dès qu’un gros nuage approche, nous affalons tout sauf un petit bout de génois et éteignons Nestor qui ne peut rien faire dans 35 nœuds de vent, et on essaye de ne pas perdre trop de terrain.
A 9h, le moral est au plus bas, nous faisons du sur-place depuis 3h du mat’, complètement trempées, au milieu de nombreux cargos à l’entrée du chenal : on songe sérieusement à abandonner le Suriname et à repartir directement sur Tobago. En étudiant bien notre cap lamentable, Camille comprend que le courant portant au NE que nous subissons ne peut être dû qu’à la marée descendant du fleuve, même si nous sommes encore 20 miles au large. On garde espoir qu’à la renverse la situation s’améliore.
Et en effet vers 11h nous parvenons à avancer au moteur vers la rivière à plus de 3 nœuds sur le fond. Les grains ont la délicatesse de nous éviter et de se calmer un peu, le courant forcit et nous entrons finalement dans le fleuve Suriname. La vaste embouchure s’étend à perte de vue, nous suivons scrupuleusement les bouées : la première est un perchoir à frégates, la deuxième est occupée par des pélicans. Les rives sont plates et vertes, bordées de palétuviers dont les racines trempent dans l’eau délicieusement marron. De temps à autre on croise une barge ou un pétrolier, puis une raffinerie... serait-on de retour dans les eaux intérieures de Hollande ?
La bouée des frégates

Le mouillage du Torarica: en centre ville, mais de très mauvaise tenue
Nestor se porte bien et nous amène jusqu’au premier mouillage, devant l’hôtel Torarica. Une dizaine de bateaux sont mouillés là, dans un courant d’environ 3 nœuds. Nous avons pris la précaution de rallonger notre mouillage et avons 30m de chaine à poste. Première tentative : face au courant on pose l’ancre au fond, puis point mort pour reculer avec le jus. On recule, on recule... on recule, on recule, on recule toujours, même pas ralentis d’un pouillème malgré les 14kgs d’ancre et les 20m de chaine que Saltimbanque traine à l’avant.
Bien, Laure remonte le mouillage (14kgs + 20m de chaine) et on réessaye. Même résultat, on mouille dans du beurre ou quoi ??! Laure remonte encore le mouillage (14kgs + 20m). On mouille un peu plus lentement pour que la pioche s’enfonce et envoyons toute la chaine. Miracle on tient ! Mais à la renverse de courant, patatras, on chasse encore. Laure remonte le bazar (14kgs + 30m...) On mouille plus près de la côte d’après les conseils des habitués du mouillage. On tient. Le courant forcit, forcit, forcit, on ne tient plus. Laure remonte inlassablement le mouillage (14kgs + 30m :oS) et on mouille une cinquième fois à un autre endroit. On s’écroule de fatigue après nos 2 nuits pénibles en mer, mais avec un réveil 45 minutes plus tard pour vérifier qu’à la renverse, on ne chasse pas des fois...

Le "waterkant" de Paramaribo
Le mouillage tient ce coup-ci, mais nous n’en pouvons plus de sursauter à chaque rafale, pas question de descendre à terre dans ces conditions. Renseignements pris auprès des autres bateaux, il y aurait un coffre de libre à Domburg, 10 miles en amont. On attend la renverse, Laure remonte une dernière fois le mouillage (70kgs d’ancre et 130m de chaîne en moins de 24h, bravo !!!) et c’est parti. Evidemment la nav ne saurait être sereine : nous prenons un débris dans l’hélice, puis le moteur refuse de redémarrer, on se voit déjà à la dérive s’écraser contre les piles du pont ! (oui, on vous rappelle que mouiller n’est pas une option :oS) Ouf, Nestor redémarre, l’hélice libre on parvient à Domburg et on saute avec soulagement sur le dernier coffre libre. Saltimbanque est enfin en sécurité !

Saltimbanque et son coffre providentiel à Domburg.
Domburg est un petit village très tranquille (sauf le dimanche, jour de sortie des jet-skis), où l’on trouve tout l’avitaillement de base (nourriture, essence, eau, internet, argent etc.). Trois bouées sont en libre service, dont deux semblent occupées en permanence... on a eu de la chance ! Sinon l’ancrage est réputé plus facile car le courant est plus faible, les fonds de meilleure tenue et moins de clapot dans les rafales. L’eau du fleuve est douce ici (et à plus de 30°) = douche sans restriction tous les soirs ! Seul inconvénient : pour aller en ville il faut prendre le bus (horaires variables, entre 7 et 8h30 plus fréquents) et surtout ne pas manquer le dernier bus pour revenir, à 16h30 au terminus impérativement.
 
 
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8 au 17 janvier : escale au Suriname
Dès notre arrivée nous sommes accueillies par Henk, le collègue de Laure en vacances dans son pays d’origine pour quelques jours encore. Lui et son ami Ashok mettent un point d’honneur à nous faire découvrir les alentours. Le premier soir ils nous invitent à dîner en ville, dans un bon restaurant chinois – ça faisait longtemps qu’on n’avait pas mangé à l’intérieur, et avec l’air conditionné ! Le lendemain Henk nous retrouve après nos formalités d’entrée pour nous amener au centre-ville.

Notre très officielle clearance pour le Suriname.
Aparté à caractère informatif à propos des formalités d’entrée : contrairement à la plupart des pays, il n’y a rien à déclarer à la douane, ni clearance à obtenir pour le bateau, seuls les passeports doivent être munis d’un visa et tamponnés. A cet effet, nous avions acheté un « Touristenpas » (visa touristique) à l’ambassade du Suriname à Cayenne (22 euros) : grand bien nous en a pris, les 10 minutes d’attente à Cayenne nous ont évité un aller-retour entre deux institutions ici. Du coup nous devions juste nous rendre aux « Affaires étrangères », munies de nos passeports et de la « crewlist » (liste d’équipage) en trois exemplaires. Tamponnés. Très important, le tampon ! La liste peut être écrite à la main sur un bout de papier, mais des skippers ont été renvoyés à bord chercher leur tampon s’ils ne l’avaient pas sur eux. Donc : visa + tampon = moins de 10 minutes plus tard, nous avions fini.
Fin de la parenthèse administrative. Nous retrouvons donc Henk, qui nous conduit... au centre commercial le plus proche. Début de la digression historico-culturelle : colonie hollandaise, le Suriname a connu de même que la Guyane voisine une période de développement des plantations, et d’esclavage. A son abolition, il a fallu trouver de la main-d’œuvre : au lieu des bagnards, ils ont fait venir des travailleurs sous contrat, de Chine, puis d’Inde et d’Indonésie. Ceci jusqu’à la moitié du XXè siècle. En résulte une population extrêmement diverse, où les communautés se respectent parfaitement (à défaut de se mélanger vraiment). Il n’y a pas de religion majoritaire, l’hindouisme, l’islam, le christianisme et le judaïsme sont pratiqués de manière à peu près équivalente. La langue officielle à l’école et dans les médias est le néerlandais, la langue parlée est le Sranan Tong (sorte de créole fabriqué par les esclaves pour ne pas être compris de leurs maitres, et peu écrit), plus toutes les langues des différentes communautés. Sur le demi-million d’habitants, plus de la moitié habitent la capitale. L’exode rural se fait sentir ici aussi, ainsi qu’une attraction surprenante pour un mode de vie « à l’américaine » : grosse auto (qu’on laisse garée n’importe où sur les trottoirs, personne ne marche de toute façon), maisons plates, rues commerciales interminables... et centres commerciaux « tout compris », où l’on déjeune d’ailleurs plutôt qu’en ville car il est plus facile de s’y garer...

Temple hindou...

.... mosquée ...

... ou église, toutes les religions sont représentées.
Finalement Henk nous conduit à travers la vieille ville et nous montre les maisons coloniales en bois récemment restaurées et repeintes, et le Fort Zelandia, le point d’origine de la colonie.
Les deux jours suivants sont consacrés à divers travaux sur le bateau, des réparations, le site, de menues courses à terre... La vie à Domburg se concentre sur la place qui donne sur le fleuve, ombragée d’immenses arbres couverts de lichen. Les quelques commerces sont ouverts surtout le matin. Les gens des environs passent par ici entre le bus et les pirogues qui font la liaison avec les villages agricoles de l’autre côté du fleuve. Des familles viennent profiter de l’ambiance et du fleuve le weekend. La journée commence tôt ici, et même en ville les magasins ferment à partir de 15h30. Une terrasse cependant est incontournable : celle de Rita, bar resto ouvert toute la semaine et décoré de drapeaux du monde entier, QG de la petite communauté de navigateurs hollandais qui vivent ici à l’année. Vers 17h ils retrouvent d’autres hollandais (pêcheurs, navigateurs devenus propriétaires etc.) autour d’une bière. C’est la meilleure adresse à conseiller aux bateaux de passage (ou à éviter, si on compte les bouteilles vides en fin de soirée).
La place de Domburg
Parmi ce groupe on rencontre quelques personnages. Par exemple, Sofia et Ett ont atterri ici il y a plus de 5 ans, et comme ils s’y sentaient bien mais un peu à l’étroit dans leur bateau de 9.5m, ils ont construit une île, ponton/salle à manger / jardin flottants sur près de 150.000 bouteilles de plastique vides !

Rue du vieux centre de Paramaribo
Jeudi nous retournons en ville, dans l’espoir de trouver une ampoule de feu de mât de rechange (à DEL). Envoyées d’un grand magasin chinois à un autre, d’un entrepôt au magasin de sports et au seul « shipchandler », nous apprenons vite les noms des rues – mais ne trouvons pas la pièce convoitée. Ca attendra Tobago, nous avons des feux de rechange à piles... Enfin, tout n’est pas perdu, nous avons mis à jour le site au wifi gratuit du MacDo de Keizerstraat, et fait le tour du vieux centre.
Le lendemain, lever à 6h (oufff ! :-S ) pour avoir le bus de 7h (qui passe à 7h30) et arriver en ville à 8h30... juste à l’ouverture du loueur de vélos (derrière le jardin des Palmiers). Selle basse, guidons hauts... et pas de frein, des vrais vélos hollandais à rétropédalage s’il vous plait ! C’est parti pour une journée dans la campagne : on sort de la ville vers le Nord, puis on traverse le fleuve par pirogue pour rejoindre Nieuw Amsterdam et les «Plantages » (anciennes plantations) de la rive est. On y voit un fort, une ancienne fabrique de sucre et de rhum à Marienburg, quelques bâtisses coloniales à Alkmaar... Le long de la route, pas de grands champs cultivés mais des petits hameaux ou des maisons isolées bien entourées chacune de leurs petits canaux. Des digues et des petites écluses complètent le tableau – on se croirait de retour dans le « Groene Hart » de notre bien-aimée Hollande.
Quand on allait de bon matin, quand on allait sur les chemins...

Vache et son oiseau sur le dos !
Sauf qu’il y a moins de vaches ici et qu’elles ont toutes un échassier blanc de compagnie – et que c’est sous les cocotiers et les manguiers qu’elles cherchent de l’ombre ! Plus au sud le long du fleuve, les anciennes plantations ont été transformées en lotissements, avec un succès très mitigé : les poteaux électriques sont déjà là, les maisons pas toujours. Cette rive a connu un développement moins rapide jusqu’à la construction du pont vers la ville il y a une dizaine d’années. Maintenant elle se cherche encore. Retour en pirogue juste à l’heure pour rendre les vélos et attraper le dernier bus. Ouf, on va pouvoir se reposer... enfin, on aurait aimé aller se reposer, mais la tablée de Rita nous interpelle à la descente du bus et nous prenons encore un verre avec les nouveaux venus : les autrichiens de Pitufa, notre voisin de Mindelo, qui viennent de traverser en provenance de Brava, Cap Vert !
Le samedi repos, courses, visite à Pitufa, dîner chez Rita forcément...
Et dimanche on est reparties. Comme il n’y a pas de bus on prend une pirogue depuis le ponton, qui nous amène sur l’autre rive encore plus en amont, à Laarwijk. Pas de voiture sur ce territoire de 2km x 2km, où une cinquantaine de maisons s’éparpillent au milieu de champs. Tout est bien organisé sur cette « plantation » : quelques chemins se croisent à angle droit, bordés de canaux d’irrigation. On rencontre « Rambo », le pseudo-maire du coin qui insiste pour nous montrer la fin du chemin, ainsi que ses trois maisons et ses quinze chiens au passage. L’électricité a été installée il y a moins de deux ans. Cela n’a pas été suffisant pour empêcher le départ de plusieurs habitants, vers la ville. Certaines maisons sont effectivement moins bien entretenues, mais les champs sont très proprets, plantés de toutes sortes d’arbres et de buissons intercalés. Au bout des chemins, c’est la jungle : les arbres touffus, le sous-bois marécageux infesté de moustiques... il y avait du travail quand même pour aménager ce bazar !
Le terminal ferry de Laarwijk
Dans ce pays nous avons vu peu de mammifères, pas mal de lézards de toute taille, et surtout beaucoup d’oiseaux ! Plein de ces petits oiseaux chanteurs que les propriétaires promènent partout pour leur apprendre des sons et leur faire gagner des concours. Mais surtout des oiseaux à ventre jaune « grietjebie » (d’après leur cri), des poules d’eau aux ailes marron vif, des échassiers blancs omniprésents le long des routes, des rapaces planant haut dans le ciel – et nos copains les petits blancs et noirs, qui gazouillent tous les matins et tous les soirs sur le mât et les barres de flèches !

Pècheurs en pirogue sur le fleuve Suriname
Difficile cependant de visiter d’autres parties du pays sans voiture, ou sans prendre part à un tour organisé. De plus la météo annonce une fenêtre pour cette semaine et nous incite à reprendre le large, déjà. Dernière journée en ville pour faire les formalités de sortie, les courses et déjeuner dans un restaurant brésilien. Nous connaissons les bus maintenant, plus besoin de plan, les rues nous sont familières : c’est signe qu’il est temps de repartir vers un nouvel inconnu... Le lendemain, à la renverse, nous laissons notre cher coffre, faisons le plein d’eau à couple d’aimables pécheurs sur le quai des chalutiers et entamons la longue descente du fleuve vers les eaux bleues des îles des Caraïbes. Nous quittons l’Amérique du Sud pour ne plus toucher de continent avant... l’Europe ! Mais entre temps, quelques îles nous attendent...
 
 
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Vos messages:

CLAUDIE Michel - 29/01/2012 19:19:48
Toujours super. Ne loupez pas le mouillage de Mayreau et la petite église.......Et petit tabac. Des coins de paradis

Camille & Laure - 28/01/2012 22:03:02
Elles sont arrivées! Les photos du Suriname et les dernières de Guyane sont enfin en ligne... à retrouver sur la page "Photos"!
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New update: the pictures of Suriname and the last pictures of the French Guiana album are finally online... to check out on our page "Pictures"

Hans en Remco - 28/01/2012 15:05:44
Bedankt voor jullie kaartje, vanavond de verjaardag van Rianne en Sylvia, in februari gaan we met z'n 4én skieen in Oostenrijk, kom je ook??

SuDad - 27/01/2012 18:26:13
Euh dites, une question: les bravos, ça va, vous n'en avez pas marre ? Bon, alors BRAVO, encore une fois. Une nouvelle tranche de connaissance du monde, bien mitonnée. La balade tropicale, c'est goûteux aussi. Les oiseaux arc-en-ciel, lézards, singes, noix de coco,on a peu de chances de rencontrer ça un jour sur nos trottoirs. Alors, suivons le déroulement du rêve que vous nous tricotez si habilement depuis Rotterdam. Ca va Laure, les biceps, après ta muscu sur ancre et chaîne ? Allons voir les photos maintenant. Et rendez-vous pour Tobago. Merci, la french navy's touch.

Marie-Christine - 26/01/2012 09:57:19
C'est super sympa de nous faire profiter de votre voyage ; même par procuration, le dépaysement est là !!! Quand le froid et la pluie sont lá, hop, un patit tour sur le site et le soleil et vos sourires nous remontent le moral.

Dick - 25/01/2012 23:32:37
Veel plezier in Suriname, ik was er 16 jaar geleden en vond het prachtig! No span!

Nadia - 24/01/2012 10:08:13
que de belles photos encore :-))))) on en redemande ! il y plein de bestioles dont je n'avais même pas idée ;-)))la Mautoutou est toute mignonne quand même ;-))))

bonne continuation !!!

Kariine - 23/01/2012 22:40:07
"nous nous « trainons » à 4,8 nœuds"... tiens ça me rapelle quelque chose ! Ils volent pas tes lead-ins Camille? :o)
Félicitations à Rambo-Laure pour ces kilos de chaine et d'ancre! même pas mal? quelle jeunesse !!
Escapades singulières en tout cas que la Guyane et le Surinam. La suite devrait encore nous donner à rêver. A bientôt !

la mamou - 23/01/2012 20:32:09
encore une autre ambiance ...
décidement , l'eau douce , c'est vraiment pas trop mon truc !!les photos sont superbes , mais je n'ai vraiment pas envie d'y mettre les pieds ...
mais le turquoise n'est plus loin !!! ;-)))
à bientot !!

 
 
 
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