Saltimbanque
 
A la découverte de Saltimbanque :
- Le début de l'histoire...
- Les dessous
- Le pont
- Le gréement dormant et les voiles
- Les emménagements intérieurs
- L'installation électrique
- La risée Diesel
 
Le début de l'histoire...
Saltimbanque est un Brise de Mer 28, 11ème du nom, sorti des chantiers LeGuenn - Hemidy en 1978.
De taille modeste (8m55), il n'en reste pas moins très robuste avec sa coque en aluminium et très marin grâce à la qualité du plan Finot.
Nous faisons la connaissance de Saltimbanque un beau jour de Janvier 2008, le long du quai de Port-Launay, près de Châteaulin. Premier contact avec cette chouette petite bouille d'alu !

Saltimbanque sur coffre à Trégastel - Avril 2009
Premier contact aussi avec les anciens propriétaires de Saltimbanque, Céline et Jérôme. Ils nous racontent leur voyage : de Bretagne au Brésil, de Casamance aux Antilles, ils ont tracé un très beau sillage en Atlantique pendant 3 ans, à (re)découvrir sur leur site : http://saltimbanque.chez-alice.fr. Ils ont également connu le bateau depuis sa construction, l'ont entretenu sérieusement et adapté pour la grande croisière. On rêve un temps.

Et puis on s'y jette. Après un week-end de prise en main avec Jérôme et Céline en rade de Brest, je deviens le 8 mars 2008 l'heureuse propriétaire de Saltimbanque en échange du deuxième plus gros chèque de ma vie (sous le coup de l'émotion, une erreur m'avait obligé à déchirer le premier plus gros chèque de ma vie 30 secondes avant!).


Vue satellite de l'Europe - 10 Mars 2008
Plutôt que de rentrer à Châteaulin au fin fond de l'Aulne, mais n'ayant pas le temps de le convoyer jusqu'au port de Trébeurden ou j'ai trouvé une place au ponton, je laisse Saltimbanque au Moulin-Blanc et retourne à Rotterdam où un chantier sur un bateau autrement plus grand m'attend.

Cette semaine là, une dépression très creuse passe sur la Bretagne au moment de la pleine mer d'équinoxe... L'Aulne déborde, et à Port-Launay où Saltimbanque se trouvait 3 jours auparavant, les bateaux se font déposer sur le quai... Dans le Trégor, le forum de Trégastel est ravagé, les vagues passent au dessus du môle à Trébeurden et des cat-way cassent, toute la région sera classée en état de catastrophe naturelle. A Brest, c'est juste si nous déplorons la perte d'un pare-batte crevé sur un taquet !!
Si je n'avais pas acheté Saltimbanque ce week-end là, qui sait dans quel état il serait aujourd'hui. C'est donc sur un sacré coup de chance que nous commençons notre bout de chemin ensemble, de bon augure on espère!
Saltimbanque à fond au portant entre Alderney et Dieppe - Juillet 2009
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Les dessous

Aaaah, le bateau était bleu en dessous en fait !
Premier carénage, Trébeurden, Novembre 2008.
Saltimbanque a une coque en forme en aluminium AG4MC, d'épaisseur de 4mm au bordé, 5mm dans les fonds et 8mm à la quille.

La coque mesure 8m55 de longueur hors-tout, 2m90 de largeur et 1m50 de tirant d'eau, ce qui nous permet de faire du vrai près tout en pouvant nous approcher relativement près de la côte.

Le bateau est sensé peser 2,8T lège, dont 1T rien que pour le lest, mais au premier grutage, on frôle les 4T avec l'équipement « côtier ».
Céline et Jérôme ont traité la coque à l'Inversalu (peinture à la poudre de zinc) et la solution semble bien fonctionner. Nous utilisons du Trilux 33 comme antifouling qui nous donne entière satisfaction dans les eaux Européennes. On verra bien ce que ça donne sous les tropiques !

Avec une carène propre on fait facilement du 6 noeuds !

Vous avez remarqué, la coque est bleue !
Premier carénage, Trébeurden, Novembre 2008

Echouage, Ile Grande, Aout 2008.
Saltimbanque possède un jeu de béquilles ce qui nous permet occasionnellement de poser le bateau le temps d'une marée pour aller chercher des palourdes ! Toutefois 1m50 de tirant d'eau c'est déjà beaucoup pour béquiller et je ne suis pas fan de cette manoeuvre toujours assez stressante. (par contre nous sommes assez fan des palourdes :oD)
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Le pont
Le cockpit de Saltimbanque est grand et confortable pour un bateau de cette taille. A deux on ne s'y gène pas et tout tombe sous la main. Profond et fermé, il est assez sécurisant, sauf quand il se remplit d'eau : pour l'instant les 2 petits trous d'évacuation derrière ne permettent pas qu'il se vide rapidement.
Céline et Jérôme l'ont agrémenté d'un portique supportant le panneau solaire et d'un bimini très utile pour les latitudes tropicales (ou les fortes chaleurs estivales de Zélande...)

La plupart des manoeuvres sont ramenées au cockpit et Saltimbanque se manoeuvre très facilement seul ou à deux. Rails d'écoute, palans, bloqueurs spinlock, tout est là pour manoeuvrer efficacement. Sur le roof, deux petit winches (un MG et un Lewmar) sans self récupèrent les drisses (les bosses de ris sont mouflées dans la bôme donc pas besoin de winch!!).

Le cockpit vu de la descente, Haringvliet, Mai 2010

Les nouveaux winchs de cockpit, une petite révolution!
Dans le cockpit, nous avons changé les Lewmar d'origine par 2 Harken 32 avec self-tailing en 2010. Ca change l'auloffée !!! Quel bonheur de pouvoir tirer des bords efficacement sous génois. Bref, on en est vraiment très contentes!

Un régulateur d'allure nommé Bob (parce qu'il est coool) barre par tous les temps ou presque.

Des lignes de vie en sangle font tout le tour du bateau, y compris autour du cockpit, et le radeau de survie est logé sur le roof. Nous réfléchissons actuellement à une méthode efficace pour renforcer les chandeliers.
Niveau rangement, nous avons un grand coffre dans le cockpit où sont rangées toutes nos voiles, annexe, bouts, bouteilles de gaz, 3ème mouillage etc. Les deux autres mouillages sont rangés dans la baille à l'avant avec l'ancre flottante. Nous savons qu'en longue traversée nous devrons stocker des jerrycans dehors sanglés dans les haubans.
Vue générale du pont, Haringvliet, Mai 2010
Nous ferons peut-être réaliser une petite capote pour couvrir la descente aux Canaries ou ailleurs sur la route où le prix est abordable.

Le pont est en aluminium recouvert de peinture parfois agrémentée de sable qui fait un parfait antidérappant. Jérôme et Céline avaient déjà beaucoup bossé sur le pont, retirant le vieux revètement en liège sur les passavants et la plage avant pour le remplacer par de la bonne vieille peinture. Toutefois lorsque nous prenons le bateau en main, nous remarquons quelques cloques d'alumine sous les grands panneaux de liège restant sur le roof. Afin de couper court à toute vélléité de corrosion, les panneaux incriminés sont remplacés sur le roof aussi par de la bonne vieille peinture dès Avril 2008. Suivez le roman-photo de la rénovation du roof ci-dessous !

Etape 1, voyez les cloques sous le liège

Etape 2, enlever le liège, collé à l'epoxy.

Etape 3, ponçage pour retrouver l'alu

Etape 4, sous-couche d'accrochage (Etch Primer), sous serre pour atteindre les 15° nécessaires à son application!!

Etape 4 suite, la couche d'accrochage une fois accrochée

Etape 5, 2 couches de primaire (Yacht Primer), la dernière largement saupoudrée de sable de Trébeurden

Etape 6, couche finale de peinture au polyuréthane

Etape 7, quelques finitions et hop c'est fini!
Après ces travaux de peinture localisés, le pont est rénové entièrement en mars 2009, y compris le roof. Au final ça donne un bon coup de jeune au bateau, et aussi plus de sécurité puisque le panneau de roof notamment est repeint en intégrant des bandes antidérapantes (toujours à base de sable saupoudré sur la peinture, c'est pas cher et ça marche quand même très bien !)
Voyez donc s'il est pas beau tout vêtu de ses nouvelles couches le ptit Saltimbanque !!




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Le gréement dormant et les voiles
Le gréement dormant:
Saltimbanque possède un mat Isomat d'environ 11m à barres de flèches droites. Il est maintenu par 2 galhaubans et 4 bas-haubans (2 de chaque côté), un pataras et un étai muni d'un Génois sur Enrouleur. Un deuxième étai volant permet d'envoyer des vraies voiles quand nécessaire.

A l'achat tout le gréement était d'origine à l'exception des deux étais changés en 2003. A la première inspection sérieuse du gréement, les traces de fatigue de 30 ans de voile dont les 3 derniers plutôt intensifs sont évidentes : mât fissuré au niveau des lumières de galhauban, sur la bôme sous le palan d'écoute, étai volant qui commence à se détoronner, tout ça n'est pas sérieux surtout pour repartir en Atlantique.

Aout 2008, illustration du besoin de maintenance sur le gréement

Avril 2010, après les travaux sur le mât

La nouvelle bôme de Saltimbanque, Haringvliet, mai 2010.
Nous démâtons le bateau l'hiver 2010 pour un programme de remise à neuf assez drastique :
- Agrandissement des lumières de galhaubans pour éviter tout risque de nouvelles fissures
- Changement du profil de la bôme qui était très corrodé
- Changement de tous les haubans (6mm en monotorons)
- Ré-usinage des axes de barres de flèche qui s'étaient ovalisés

On espère être parées pour 30 ans encore, ou au moins pour les prochaines années !

Pendant qu'on y était, on a aussi changé quelques drisses (foc, spi, gv et balancine de bôme). La balancine est surdimensionnée dans tous les sens afin de pouvoir servir de drisse de grand-voile de secours.
Les voiles :

Le plan de voilure de Saltimbanque est caractéristique des bateaux de sa génération : bôme courte supportant une petite GV (d'aucuns diront que le bateau est sous-toilé...), compensée par un grand génois à fort recouvrement.

Notre grand-voile entièrement lattée fait 14m2 et date de 2003. Nous avons également une grand-voile classique de secours. Toutes les voiles sont rénovées par un voilier avant le départ.

A l'avant nous avons le choix entre :
- Un génois sur enrouleur de 32m² (2003)
- Un foc 1 sur mousquetons de 15m² très polyvalent (1978)
- Un foc 2 sur mousquetons de 8,5m² arisable (2000)
- Un tourmentin sur mousquetons de 3,5m² (1978)
- Un spi asymétrique de 55m² (1999)
- Un spi symétrique de 70m² (année inconnue)

Grand-voile haute et Génois déroulé, Zélande, Mai 2010

Grand-voile haute et spi asymétrique, entre l'Aber-Wrac'h et Batz, Aout 2008.

Sous Foc 1 seul, Ijsselmeer, Juillet 2010

Grand-voile haute et spi symétrique, au large des 7 îles, Juillet 2009
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Les aménagements intérieurs
Malgré sa relative petite taille, Saltimbanque est confortable en tout cas à 2. A 4 ça va encore pour des petites périodes, à partir de 6 on se limite à des activités ponctuelles genre apéro, baignade etc. Plan d'emménagement de Saltimbanque :
1- moteur sous la descente
2- bannettes (celle de l'arrière sert de rangement)
3- table à carte
4- cuisine
5- table
6- toilettes, salle de bain, placard à ciré
La cuisine

Qui a rêvé d'un four, d'un grand plan de travail et d'un congélateur retourne sur son Bavaria ! La cuisine est modeste, mais revers agréable de la médaille, on ne consomme pas grand-chose ! Pompe à pied eau douce (160L en réservoirs plus des jerrycans) et eau de mer (environ 1340 millions de km3 de réserve), camping gaz avec 2 bruleurs et on a fait le tour de l'electro-ménager ! Pour l'instant rien ne nous a manqué, on verra comment on gère l'absence de frigo sous les tropiques. En Mer du Nord et en Manche, les coffres - glacières isolés avec de la mousse suffisent largement.

Petite cuisine fonctionnelle, mars 2008.

Vue générale du carré, mars 2008.
Le carré et le couchage

En théorie, Saltimbanque prévoit un couchage pour 6 équipiers. La couchette cercueil arrière tribord a été transformée naturellement en caisse à outil / rangement.
En navigation nous dormons dans le carré pour garder un oeil (ou plutôt une oreille) dehors, mais au mouillage ou à quai nous investissons la vaste cabine avant.
La grande table du carré se replie pour permettre le passage à tribord, ou l'installation d'une bannette d'appoint à bâbord.
Le vaigrage du carré avait été refait par Céline et Jérôme, nous avons refait celui de la cabine avant, et tout l'intérieur a un petit air propret du plus bel effet !
La cabine avant, mars 2008.
Les toilettes et la salle de bain

Après l'éternelle « mais la nuit vous faites comment pour dormir ? », la seconde question des néophytes est bien souvent : « et pour vous laver ? »

Les toilettes et le placard à ciré, mars 2008.
Et bien nous avons un cabinet de toilette, muni de ses toilettes chimiques (en gros une cuve qui ferme presque et où on met du sent-bon) et de son lavabo symbolique (l'évacuation est condamnée).
Qui a déjà passé plus de 3 jours en mer avec un peu d'air et des toilettes chimiques savent qu'il faut 1) bien les sangler pour ne pas qu'elles se renversent à la première vague et 2) ne pas trop les remplir pour éviter tout débordement intempestif.
La question de la douche est résolue avec un simple seau ! En fait non, nous avons une douche solaire que nous utilisons relativement peu pour l'instant en petite croisière, on verra sur la durée! Mais quelque soit le réservoir, la question de fond est : « est-on prêt à dépenser de l'eau douce pour se laver ? » Vu nos capacité de stockage d'eau douce, la réponse est probablement non, donc le seau d'eau de mer suffira :o)
Une des autres fonctionnalités très importante du cabinet de toilette est son placard à cirés !
Le coin du navigateur :

C'est sans doute le coin le plus excitant de tout l'intérieur, la table à cartes ! De format demi-aigle, elle contient toutes nos cartes papier bien pliées. On trouve toute l'électronique du bord et les appareils de navigation, à l'exception du répétiteur de loch et sondeur qui se trouve dans le cockpit : le MerVeille nous avertit si un gros bateau muni d'un radar nous approche d'un peu trop près, une VHF nous permet de contacter ce petit curieux pour lui signaler notre position obtenue sur le GPS qui se trouve là lui aussi. On en profite pour lui demander la météo afin de confirmer les informations lues sur notre baromètre à aiguille et reçues par grandes ondes ou la BLU sur notre poste récepteur. Et pour se remettre de ces émotions, l'auto-radio nous diffusera en stéréo s'il vous plait la musique de notre choix ! Les bateaux de cette génération ont certes un plan de voilure ramassé, mais au moins à cette époque on faisait des tables à cartes dignes de ce nom, non mais ho ! (Fin de la minute « c'était mieux avant ») Comme nous sommes modernes nous avons aussi un ordinateur à bord qui nous permet à l'occasion d'utiliser un logiciel de cartographie, ou de recevoir des cartes météo par la BLU.

La table à cartes, mars 2008.
Quelques scènes de vie à bord pour conclure ce chapitre.

Soirée crêpes pour l'anniversaire de Laure, Roompot, mai 2010

On fait aussi dans la tarte souvent, Haringvliet, mai 2010

Il nous manque une carte papier ? pas de problème ! Large de l'Angleterre, Aout 2008

La douche :o) Trébeurden, Aout 2008

Gestion d'un slalom entre plateformes et éoliennes, Mer du Nord, Juillet 2010
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L'installation électrique
Sujet hautement important pour qui veut naviguer loin et longtemps sur un bateau en alu : avoir une installation électrique propre, pour éviter les fuites hautement corrosives, et suffisante pour vivre en autonomie énergétique.

Dans cette optique, nous avons vérifié l'installation dès Novembre 2008 pendant notre premier chantier. Changement des cosses de batteries, vérification des branchements, gainage des câbles et fixation des gaines le long des vaigrages. C'est la fin des « noodle-party » de câbles électriques au fond des équipets, nous gagnons de la place et diminuons le risque d'arracher un câble par inadvertance.

En Février 2011 nous changeons toutes les batteries pour partir avec 3 batteries neuves de 50 Ah chacune.
Nos 3 batteries de 50 Ah sont chargées par un alternateur 35A sur le moteur et surtout le panneau solaire de 50W sur le portique arrière. Un chargeur de quai également mais nous ne nous en servons presque jamais (en Europe du nord l'électricité est souvent payante en plus.)

Au niveau des dépenses, les feux de mât à LEDs ne consomment presque rien. Nos principaux postes de dépense sont les instruments de nav et l'éclairage intérieur. Evidemment si on fait de l'ordinateur il faut faire un peu attention à notre consommation. De même si c'est notre pilote électrique qui barre (un Raymarine ST2000+)

Notre source d'énergie à l'arrière, le panneau solaire, Trébeurden, Aout 2008
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La risée Diesel
Il reste encore un endroit du bateau que nous n'avons pas encore visité, et pourtant nous y allons souvent, beaucoup trop à notre goût, c'est notre ami le moteur.

Quand le vent souffle, Saltimbanque est le plus heureux des bateaux et il fonce vers sa destination (cette vue idyllique du monde est toutefois à relativiser lorsque le vent devient un peu trop fort.) Mais par pétole, lorsque nos voiles faute de se gonfler ressemblent d'avantage à de vieilles chaussettes, nous faisons appel à la risée Diésel.

Notre moteur est un monocylindre de 10 chevaux, le fameux Yanmar 1GM10. Il date de 1985 et est donc plus jeune que nous ... de 3 ans. Pour être honnête avec lui (je n'ai absolument pas envie de le vexer, il est assez susceptible.), il est de nature plutôt robuste. Nous avons continument des soucis avec lui, mais il ne nous a jamais fait faux bond pour de bon. (si l'on exclut la fois où nous sommes tombés en panne de carburant, certes... à notre décharge nous ne savions pas encore que la jauge qui indiquait le réservoir mi-plein ne fonctionnait pas !!)

Le moteur fraichement repeint sous la descente, Trébeurden, Novembre 2008
La liste des avaries est plutôt conséquente :
- Avril 2008 : changement de tous les filtres et réamorçage du circuit de diesel suite à la panne de carburant
- Mai 2008 : fuite d'huile au niveau du joint de culasse --> changement du joint et resserrage régulier à la clé dynamométrique pour éviter que cela ne se reproduise
- Aout 2008 : fuites de diesel à répétition par les tuyaux d'alimentation trop vieux --> changement de tous les périphériques à l'hiver 2008
- Novembre 2008 : corrosion du block moteur --> sortie du moteur, sablage et peinture neuve, changement de l'anode, changement de la vanne du réservoir (on en profite pour dégager la jauge qui de toute façon dit n'importe quoi !)
- Avril 2009 : rupture du câble d'accélérateur en pleine manoeuvre --> on le remplace
- Juillet 2009 : petite fuite de diesel, en démontant (pour voir...) le raccord banjo d'arrivée sur la pompe à doigt, on sort le filetage en même temps que la vis... donc fuite de diesel conséquente après --> changement de la pompe à doigt à l'hiver 2010
- Mai 2010 : on pense avoir bien fait notre travail de maintenance et là paf, de nouveau une fuite de diesel... la seule durite que l'on n'avait pas changée en 2008 est morte --> changement de la durite
- Mai 2010 : le presse-étoupe à tendance à se desserrer --> on surveille et de toute façon c'était au menu de cet hiver
- Juillet 2010 : VICTOIRE !!! 2 semaines sans soucis moteur, il démarre au quart de tour et dépasse régulièrement les 4 noeuds !!!! On apprécie...

Et une petite pause maintenance pour le gouter ! Ipswich river, Mai 2010
Le programme de maintenance de cet hiver a tout de même été des plus chargés, avec une sortie du moteur, changement des silent-blocks, changement du presse-étoupe, vérification avancée, grattage et peinture. L'idée étant qu'on ait un jour complètement confiance en lui. Car il nous sort tout de même de bien des situations, comme ce jour où le vent est tombé pile poil à l'entrée du rail de la Manche... le moteur pissait le gasoil bien sûr mais tournait quand même, et nous étions là à 3,5 noeuds à éviter les cargos... ce furent 3 trèèès longues heures !!

Nous avons récemment investi dans une risée - godille qui nous permet à présent de ne pas se sentir totalement désarmées en cas de panne moteur par pétole !

Et comme nous aimons beaucoup les moteurs, nous en avons encore un autre, destiné celui-là à l'annexe. C'est un hors-bord Yamaha de 2 chevaux qui date de 2007 et qui fonctionne très bien, surtout depuis que l'on sait remettre en place la bille du carburateur en le secouant vigoureusement la tête en bas !!! Une annexe motorisée est un luxe dont on se passe difficilement dès qu'on est mouillés loin de la côte et qu'il y a un peu de vent ou de courant.
Bientôt il y aura assez de fond pour mettre le moteur, Trégastel, Avril 2009
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A bientôt!
Et voilà, la visite de Saltimbanque prend fin ! Vous le connaissez à présent presque aussi bien que nous ! Enthousiastes ? Venez-donc vérifier en nous rejoignant et faire un bout de route avec nous 3 ! Une seule condition, vouloir plus que tout savoir ce qui diantre se cache derrière l'horizon...
Un nouveau jour se lève sur Saltimbanque. Large de la Bretagne Nord, Aout 2008
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